
Les équipes ayants disputées la Ligue des Champions ont pour la majorité éprouvé les pires difficultés à s'imposer en championnat, simple coïncidence ou constat inquiétant.Du week-end qui vient de se tenir, en Europe, en ressort un constat peu flatteur pour les gros clubs. Sale semaine composée de trois rencontres. Si les premières parties se sont, dans l’ensemble bien passées, en revanche le retour sur la scène nationale, après les étoiles européennes, fut accompagné de lourdeurs dans les jambes et dans les têtes.
A force d’entendre que la Champions
League est une compétition à part, qui nécessite de l’expérience et des qualités supérieures à celles requises dans le championnat domestique ont va finir par convenir que la réalité va dans ce sens. Pourquoi ? Par les faits.
Démonstration par les résultats écoulés en cette fin de semaine.
En France, le grand Bordeaux, au jeu si agréable et avec huit joueurs « frais » s’est incliné à
Saint-Etienne (3-1) car ses joueurs étaient « bouillis », selon
Laurent Blanc après le match usant de mercredi face au
Maccabi Haïfa (1-0). Trois rencontres en six jours,
Gourcuff et
Gouffran blessés, difficile
passage en octobre pour le champion de France.
Son dauphin, Marseille avec trois rencontres en huit jours a réussi la passe de trois. Trois défaites en autant de matches et un
turn over modéré (
Kaboré, Ben
Arfa) sur le dernier match perdu au
Vélodrome contre
l'AS Monaco (1-2). Seul l’
OL qui a vécu une semaine calme avec un succès contre
Debrecen (4-0) acquis avec talent et rapidité n’a ainsi pas
couté énormément d’énergie physique et psychique. Malgré une infirmerie bien remplie,
Lens n’a rien pu faire devant de réalistes
Gones (2-0).
Bayern, Juve, Milan, Manchester...
A l’étranger le constat vaut également. Ainsi, outre manche le double tenant
Manchester United a concédé, à domicile en sus, un match nul devant
Sunderland. En Allemagne, le
Bayern Munich après l’éprouvante réception de la
Juventus FC mercredi, n’a pu faire mieux
qu’un fade nul vierge contre
Cologne,
relégable en
Bundesliga.
Wolfsburg, champion a aussi concédé les points à
Bochum alors que
Stuttgart s’est incliné à la maison contre le
Werder Brême.
Et ce n’est pas fini, passons les alpes, les fantômes de l’AC Milan on failli perdre à
Bergame (19e) face à une
Atalanta réduise à dix 50 minutes durant et sauvé par
Ronaldinho (1-1).
La
Juventus a concédé sa première défaite de la saison - toutes compétitions confondu - à
Palerme (2-0). Même la
Fiorentina n’a pu faire mieux
qu’un pâle partage des points sans but avec la
Lazio Rome. Le succès acquis mardi contre
Liverpool ayant désempli les accus.
Place à la fatigue internationaleSeul l’
Espagne échappe quelque peu à cette « mode ». Le
Barça peu brillant s’est sorti du piège
Almeria grâce à
Pedrito, qui est désormais appelé
Pedro tant il prend de l’importance dans la rotation version
Guardiola, en l’absence conjuguée de Henry et
Bojan. Même l’
Atletico a fêté son premier succès de la saison en
Liga contre
Saragosse. Si le
Real Madrid a perdu c’est chez un autre participant à la glorieuse C1, le
FC Séville (2-1). Le
FC Zurich après son succès aussi inattendu que spectaculaire, mercredi à
San Siro devant l’AC Milan (0-1), a confirmé son entrée dans la cour des grands, en s’inclinant an championnat contre l’AC
Bellinzone (3-2).
Et dire que tous ces clubs ont des internationaux qui vont jouer deux matches en sélection avant de rejoindre leurs clubs pour un marathon de quinze matches d’ici noël, plus deux parties internationales, à base de barrages pour la Coupe du Monde en
Afrique du Sud pour certains comme les Français certainement. On n'a pas fini d’entendre les gros, aux portefeuilles plus épais que les autres, crier haro sur le calendrier au pire ou juste baisser la tête après chaque performance en demi teinte.