lundi 14 septembre 2009

Place au jeu


La nouvelle secrétaire d'état aux sports accentue sa visibilité après un été à travailler les dossiers. Un travail insuffisant ou incomplet. Car si elle y met de la bonne volonté, les couacs s'enchaînent à mesure qu'elle se rend devant un micro ou une caméra. De quoi ressortir les anti sèches sur la paume de la main, comme dans "on n'est pas couché", lorsque qu'elle était aux droits de l'Homme ?

« Le football est un jeu. » Qui a bien pu prononcer cette phrase. Vous ne voyez pas ? Un petit indice alors. Cette personne à de hautes responsabilités dans la hiérarchie du sport en France, néanmoins elle n’est pas ministre des sports, un titre qu’elle revendique pourtant lorsque qu’elle se présente. Je pense que vous voyez un peu mieux. Le temps de réflexion est écoulé... Cette personne n’est autre que la secrétaire d’état au sport, Rama Yade.
De prime abord, cette petite phrase prononcée sur un plateau télé n’est pas choquante. Elle contient une part de vérité. Qui n’a pas tapé dans un ballon pour s’amuser ? D’ailleurs, on dit jouer au foot et non pas travailler au foot, même les professionnels jouent.
Seulement, alors que cette phrase venait dans une discussion autour de l’équipe de France, peut-on sciemment évoquer le football comme jeu, à ce degré d’importance. Car le football professionnel n’est pas un jeu, c’est même tout le contraire. Lorsque l’on regarde les sommes misent « en jeu », à chaque rencontre. Quand une victoire en match de poule de ligue des Champions rapporte 800 000 € contre la moitié en cas de défaite. Quand Marseille empoche 35 millions d’euros de droit T.V, pour la saison 2008-2009, contre moins d’un tiers pour La Havre.
Et le débat n’est pas qu’économique. Quand des incidents explosent dans une enceinte sportive, souvent footballistique, d’ailleurs quand des banderoles mettent le feu à la République, quand des larmes coulent sur les joues des supporters frustrés d’une défaite concédée après un déplacement de plusieurs centaines de kilomètres en bus, ou pis en stop.
Tous ces facteurs éloignent le football professionnel d’un joli monde de plaisir, de vanité, bref de jeu.
Rama <span class=Yade : Raymond Domenech" src="http://img1.catalog.video.msn.com/Image.aspx?uuid=1267dc05-1a85-4b59-98bd-972323ff69c6&w=112&h=84" width=112 height=84>
Rama Yade : Raymond Domenech


Le problème dans le « cas Yade » est qu’il ne s’agit pas de son premier dérapage. Elle soutient publiquement le sélectionneur des bleus, oubliant son devoir de réserve (voir lien vidéo ci dessus). Elle s’en prend aux médias, les accusant de vouloir la perte de l’équipe de France de football du fait des polémiques qu’ils créent. Mais quand il s’agit d’une révélation touchant la classe politique, les journalistes sont-ils accusés publiquement de souhaiter la perte des personnes visées, quand les faits sont avérés. Rarement. Surtout que si Mme. Yade se déplace en Serbie, adresse un message de félicitation aux bleus après une victoire aux Iles Féroé, 1 à 0, fait le tour des médias (France, Canal+, BFM TV, Europe 1, RTL…) pour expliquer que le foot est un jeu mais qu’il serait bien d’obtenir l’organisation de l’Euro 2016, sans dévoiler la moindre esquisse de plan ou de budget. Un dossier qui semble au ralenti depuis le départ du si mauvais Bernard Laporte, accusé de ne pas être assez sérieux pour un poste si prestigieux. Seulement, Bernard Laporte n’oubliait pas les sports mineurs comme des championnats du monde de natation par exemple, au contraire d’une actuelle secrétaire d’état, alors que le déplacement était… à Rome.
Mais elle n'oublie pas tous les sports. En effet, elle envisage "un déplacement en Jamaïque pour étudier le phénomène", suite aux résultats de la nation aux championnats du Monde d'athlétisme. Et puis elle s'inquiète de ne pas voir "le Portugal de Ronaldinho (sic) à la coupe du Monde en Afrique du Sud" (Europe 1) et refuse de répondre à une question qu'elle trouve indigne, de la part de Jean-Jacques Bourdin (vidéo ci dessous): "Combien y' a t-il de jours sur un terrain de handball?" Une question au combien polémique.


quand Rama Yade ne joue pas le jeu (RMC-BFM TV)
envoyé par LePostfr. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

Mais la secrétaire d'état a des idées bien précises sur l'avenir du football, notamment concernant la vidéo. Un sujet sur lequel elle ne sait pas quelle décision prendre, alors que le pouvoir incombe uniquement au Board et à la Fifa. Même Michel Platini qu'elle cite en exemple n'a pas de pouvoir officiel (voir lien vidéo ci -dessous).

Rama <span class=Yade : la vidéo dans le football" src="http://img1.catalog.video.msn.com/Image.aspx?uuid=90502171-e4ae-4f1b-beed-6d033d1b7f2a&w=112&h=84" width=112 height=84>
Rama Yade : la vidéo dans le football

Le temps de son intronisation semble si proche (le 24 juin 2009). Mais si Owens qui aurait levé le point en protestation contre Hitler en 1936. Une entrée en matière sobre (vidéo ci-dessous).



Rama Yade, cette cruche, ce héros
envoyé par nationspresse. - L'info internationale vidéo.

Alors progressera t-elle ? Se révélera t-elle une femme de dossier ? La candidature à l'Euro 2016 de football ou encore l'ouverture du marché des paris, sont quelques uns des dossiers qui permettront de réellement juger le potentiel de la personnalité politique préférée des Français.
A suivre...

jeudi 10 septembre 2009

Aïe, Dieu perd pied


Depuis le 28 octobre, l'Argentine piétine. La bonne performance enregistrée au Vélodrome (0-2), face à la France, en février, n'est qu'un lointain souvenir. L'équipe dirigée par Maradona enchaîne les contre performance et risque de rater la prochaine Coupe du Monde.

Le grand coup de bluff tenté par la fédération Argentine est en train de tourner au fiasco. Diego Maradona, l’idole de tout un peuple, n’arrive pas à mener à bien sa mission, à la tête de la sélection. Avant même sa nomination en octobre 2008, les avis étaient divisés sur ce choix. Aucune expérience d’un côté, contre charisme suffisant de l’autre. Après une année, il semble que le charisme ne suffise pas, comme le passé. Un bon joueur, voir une légende vivante, n’a pas forcement les qualités d’un bon entraîneur ou d’un bon sélectionneur. En effet, il est peu probable que Zinedine Zidane soit très performant dans un tel costume.

Une erreur ?
Pour revenir au cas de Maradona, un problème est en train de se créer. L’image sulfureuse mais pleine de respect, voir d'idolâtrie que lui vouent ses compatriotes et même l’ensemble des passionnés de foot sur terre, est en train de se ternir. Pis, la jeune génération ne reçoit comme image que celle d’une ancienne gloire qu’ils ne connaissent pas ou peu, qui est incapable de gagner avec Messi, Tevez, Mascherano… Car le réservoir de joueur dont dispose Diego est assez impressionnant. Seulement, depuis un an il tâtonne. Aucun titulaire ne se dégage dans les cages, ni dans l'axe de la défense, ni ailleurs. Seuls quelques cadres semblent indéboulonnables. Demichelis dans l’axe, Zanetti à droite (recordmen de sélection Argentin, 132, ndlr), Heinze à gauche ou dans l’axe dernièrement. Mascherano, el jeffe, en capitaine avec Veron, et ses 34 ans, à ses côtés, suite au désistement de Riquelme, et Maxi à droite. Et devant le joyau Messi avec Aguëro ou Tevez ou Milito ou Lavezzi. Pour compléter l’équipe les profils se succèdent, Datalo, buteur face au Brésil, en ailier, Papa à gauche de la défense, Rodriguez dans l’axe, Gago à la récupération… Les pistes ne manquent pas. Avec deux titres olympiques successifs, l'Argentine a la quantité de jeunes talents. De fait, il en résulte un des problèmes des Argentins. L’équipe change à mesure que le schéma tactique se transforme, match après match ou même durant les rencontres. Le 4-4-2 qui recueille le plus souvent les préférences du staff ne semble pas une solution satisfaisante. Aucun style de jeu n'émerge. Les insomniaques ou passionnés de foot, ont pu s’en apercevoir, en l’espace de quatre jours. Devant le Brésil, le jeu présenté à domicile à Rosario, fut affligeant. À donner des regrets de ne pas être sortie faire la fête ou d'être dans son lit, entre 2h et 4h du matin, c'est selon. Une défaite (3-1) face à une équipe peu offensive et surtout, sans mettre réellement en danger César, le gardien de la selecao.



(résumé du match, Argentine - Brésil, 1-3)

Le but de Datolo, d’une frappe de l’extérieur de la surface en est le symbole (vidéo, voir ci dessus). L'exploit individuel semble la seule solution à ces maux. En effet, l’équipe ne sait pas bien défendre mais surtout, et c’est un comble vu l’armada, ne sait pas attaquer. Messi n’a pas son rayonnement catalan. Il est attaquant central en sélection et non pas ailier et surtout il n’est pas aussi bien entouré. Point d’Inesta ou Xavi à la distribution. Il tente des exploits individuels qui n’aboutissent pas. Pour le reste, il risque un torticolis à regarder les centres lui passer très largement au dessus.

En barrage ?
Pour ajouter un peu de grisaille au paysage, l’Argentine a pris l’habitude de composter les billets pour l’Afrique du Sud à ses adversaires. Après le Brésil, samedi, c’est le Paraguay qui s’est assuré une présence à une quatrième coupe du monde de rang. Une sélection qui a proposé un visage autrement plus lumineux que celui de son adversaire (voir la vidéo ci dessous).
Face à cette situation, Diego Maradona reste sobre et optimisme." Nous ne sommes pas encore éliminés du Mondial. Nous avons encore une bonne chance", a-t-il déclaré à Ascunsion. Je n’ai pas peur des critiques. Je n’ai peur de personne. Je fais mon travail, j’ai mon équipe et je vais aller de l’avant", a-t-il affirmé. " Depuis que j’ai 15 ans, je n’ai peur de personne. J’en ai 48 et je vais continuer à me battre contre eux ", a-t-il ajouté, en faisant référence aux journalistes.
De plus, il continue de protéger ses joueurs et notamment son successeur. " Ne jetez pas la pierre une nouvelle fois à Messi ", a-t-il encore déclaré pour défendre l’attaquant du FC Barcelone, une fois de plus transparent sous le maillot argentin. " Les joueurs paraguayens et Martino savaient qu’il était dangereux. Ils étaient trois ou quatre sur lui. Ils l’ont bien neutralisé et il n’a pas pu briller comme il sait le faire".
Malgré cet optimisme, l’Argentine est actuellement en position de barragiste. Une place qu’ils peuvent améliorer et récupérer la quatrième, synonyme de qualification directe, détenue par l’équateur, pour un point. Mais attention, ils n’ont qu’un point d’avance sur l’Uruguay et le Venezuela, et deux sur la Bolivie. Le déplacement en Uruguay, le 13 octobre en clôture des éliminatoires risque d’être explosif et surtout décisif, pour Maradona et pour toute une nation qui n’aimerait pas brûler leur pibe de oro.



Le résumé du match Paraguay - Argentine, du 9 septembre 2009.

lundi 7 septembre 2009

Domenech perd le pouvoir


Contesté à l'extérieur, le sélectionneur, Raymond Domenech, l'est aussi à l'intérieur de son groupe.

Désormais c’est officiel, Raymond Domenech n’a aucune compétence pour exercer la profession de sélectionneur. La preuve par le fait que les diplômes ne font pas tous dans la vie. Car le DEPF est dans sa poche depuis longtemps. Vendredi dernier, Thierry Henry a légitimé toutes les critiques (ou presque) que subit Domenech à longueur de temps. Que ce soit les anciens (Dugarry, Lizarazu, Pires, Frey, Fernandez, Courbis…) ou les journalistes (Balbir, Riolo, Chaumier…), tous avaient raison, du moins dans l’ensemble. Raymond Domenech ne sait pas entraîner une équipe. Pis, à l’heure du tout psychologique, il ne sait pas parler à ses joueurs. Donc c’est encore plus ses compétences d’entraîneur qui sont visées. Dans Le Parisien/Aujourd’hui en France, daté du 7 septembre, est narré un conflit ayant opposé Henry à Domenech, à Clairefontaine. Le capitaine des bleus faisant passer un message clair à son patron.
Voici les propos du Barcelonais : « Coach, nous aussi on a quelque chose à vous dire. Là, je parle au nom du groupe. Nous aussi, on reste sur notre faim. On s’ennuie pendant vos entraînements. » Avant d’enchaîner sur : « Cela fait douze ans que je suis en équipe de France. Jamais je n’ai été dans cette situation. On ne sait pas comment jouer, où se situer, comment s’organiser. On ne sait pas quoi faire. On n’a aucun style, aucune idée directrice, aucune identité. Ça ne va pas. »

Pourtant, les critiques énoncées par Henry avaient déjà émergé dans le passé. Pas de plan de jeu, des joueurs perdus sur le terrain, des discours soporifiques… Seulement cette fois, il ne s'agit pas d'un consultant ou d'un joueur en disgrâce, qui chercherait à se venger.
Malgré ces propos, Henry (photo ci dessous, de dos devant Domenech, qui cherche son regard) n'a pas triché. Alors qu'une défaite aurait fragilisé encore plus le sélectionneur, il s'est démené face à la Roumanie, inscrivant même le but français.
Quel avenir ?
En cinq ans de règne, c’est la première fois que Domenech est mis à mal, en public, de l’intérieur.
Quelle conséquence va avoir cette histoire? A priori aucune. Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, a confirmé, hier soir, au micro de RTL que le sélectionneur actuel, irait au bout de son contrat.
« Je répète oui, oui, oui, il faut le dire trois fois, puisque le conseil fédéral lui a donné pour mission de nous qualifier, a déclaré le président de la Fédération Française de Football. Et je répète que même s’il faut qu’on se qualifie par les barrages, c’est la mission de Raymond Domenech et il faut qu’il aille au bout et il ira au bout ». Même après ces révélations, la FFF a préféré ne pas s'exprimer. L'éventualité d'un renvoi de Domenech, après le match en Serbie est donc mince, mais pourrait prendre de l'ampleur, si la polémique monte et qu'une campagne se met en place, comme en juillet 2008 mais avec plus d'organisation et le soutien de personnalités importantes (Platini, Houiller voire Yade...).
Néanmoins, il parait peu probable que le ticket Houiller (actuel DTN, et sélectionneur de 1992 à 1993) - Boghossian (entraîneur adjoint des bleus et confident des joueurs) imaginé par certains voit le jour rapidement.
En ces circonstances, alors que le Marakana de Belgrade se profile, il est à souhaiter que le groupe ait assez de caractère pour se prendre en charge, comme lors de la coupe du Monde 2006. Seulement Barthez, Zidane, Vieira, Thuram et Sagnol ne sont plus là. Et malgré le talent des Gourcuff, Ribéry, Benzema, Diarra, Evra… il est à craindre qu’une autogestion soit difficile. À moins que le frondeur, Thierry Henry, riche d’une grande expérience et d’une culture foot sans égal ne reprenne le flambeau. C’est la seule issue qui pourrait éviter une explosion de l’équipe de France.

vendredi 4 septembre 2009

La rentrée médiatique

Alors que septembre ramène avec lui le froid et laisse s'échapper pour dix mois le soleil, les médias rouvrent leurs grilles de programmes pour dix mois.
Coté foot, quelques nouveautés ont été présentées, à l’occasion des diverses conférences de presse de rentrées.
Au niveau de la télévision, TF1 ne change rien. Le contrat avec l’UEFA pour la lucrative Champions League a été prolongé, avec une petite baisse tarifaire au passage. Téléfoot se poursuit aussi sans nouveautés majeures. En revanche Jean-Michel Larqué pourrait perdre son fauteuil au côté de Christian Jeanpierre, au profit de Bixente Lizarazu, non conservé par Canal +.
La chaîne cryptée qui a étoffé son magazine dominical, le Canal Football Club en temps et en personne. Désormais prise d’antenne à 19h20 avec Pierre Menes en sus. Pour le reste la couverture de la L1 est identique. Pour les coupes d’Europe tous les matchs, hors l’affiche principale (détenue par TF1 pour la Champions League et M6 pour l’Europa League) à chaque tour. Soit un catalogue impressionnant.

Luis à la T.V
Le concurrent Orange Sport, et ses 100 000 abonnés (chiffre approximatif, aucune donnée officielle n’étant annoncée), a recruté Luis Fernandez ( photo ci-contre)va proposer une émission le vendredi avec Luis aux commandes. De plus, la Bundesliga arrive contre 3 millions annuels, sur trois ans. La CAN et les matchs éliminatoires de la compétition ont été obtenus par le groupe, qui devient partenaire de la compétition, au nouveau nom d’Orange CAN.
Le service public a gardé la coupe de la ligue et est toujours en contrat avec la coupe de France. La cup poursuit sur France 4. En revanche la finale de football américain passe sur W9.
M6 rénove 100 % foot. Le trio Denis – Menes – Grimault n’est plus. Vincent Couéffé devrait être accompagné par Eric Di Meco et Pape Diouf à partir de fin septembre. Pour les matchs, la finale de l’Europa League ainsi que quelques affiches prestigieuses sont prévus. De plus, il n’est pas impossible de voir la 6 racheter certaines rencontres de la coupe du Monde 2010. Tous les matchs sont la propriété de TF1, qui a la possibilité de sous louer des affiches, ce dont ils envisagent. Seulement, M 6 n’est pas demandeur, pour le moment.

Birect 8 offensif
Sur la TNT, la filiale d’M6, W9 proposera les matchs de l’Europa League dont M6 ne souhaitera pas, avec de duo de commentateurs. Thierry Rolland et Jean-Marc Ferreri d’un côté et Jérôme de Verdière et Laurent Fournier de l’autre. Le tut avec Vincent Coueffé en homme de terrain, qui remplace Alex Goude et ses blagues. NT1 continue de programmer des matchs internationaux ponctuellement et Itélé, tous les soirs propose 20h foot, à 20h10, un JT sur le football avec un invité. La chaîne d’info qui à chaque journée de L1, offre une émission spéciale avec multiplex des journalistes... sans images. Par ailleurs, les midis et les soirs d’Itélé, en week-end, sont très sports avec midi sport et sport and news.
Direct 8 continue sa progression dans le domaine du ballon rond avec les matchs des équipes de France espoirs et féminines, commentées par Lionel Rosso, en semaine et Alexandre Delperier (photo ci-contre), en week-end. Ce dernier qui se voit confier Direct Poker, en plus de la superligue Formula, du catch et du WRC. Sachant qu'il travaille sur Europe 1, la semaine dans Europe 1 foot (20h30 - 22h30) et le week-end pour la F1 et le club sport, ses journées promettent d'être chargées. Par ailleurs, Direct Sport, animé par Christophe Pacaud, continue, même si la chaîne s’est montrée intéressée par "On refait le match", dont L’équipe TV se sépare, après un an de collaboration.

Europe 1 fait marche arrière
A la radio, RTL a recruté Bixente Lizarazu pour le club Liza, tous les lundis de 20h à 21h. Sinon rien ne change, pour la première radio de France.
Europe 1 diminue la voilure en termes de sport. Exit le rugby et le club sport qui passe d’un rythme quotidien à hebdomadaire, le dimanche de 19h à 20h. La ligue 1 est couverte à 80 % (comme RTL) avec les matchs du samedi et l’affiche du dimanche. Laurent Ruquier, en best of remplaçant les directs sportifs, des après-midi.
RMC reste donc la référence, avec tous les matchs de Ligue 1, de Ligue 2 (sauf l‘affiche du lundi, en ligne rouge dans le grand after) et tous les matchs de coupes françaises et européennes. Luis Fernandez, Rolland Courbis et Jean-Michel Larqué gardent leurs programmes. Les paris RMC (sans Unibet, jusqu’à janvier) continuent aussi, le samedi matin. De plus, de 12h à 14h, le samedi, SportiSimon remplace à vos marques.
Nouveauté, sur France Info les multiplex Ligue 1, délaissaient par France Inter, réapparaissent avec l’inusable Jacques Vendroux (photo ci-contre).

jeudi 3 septembre 2009

L'art (de parler) et la manière

La délégation du football Français a pris une habitude particulière en conférence de presse, le manque de courtoisie voire un brin de racisme envers les autres nations.
Les interviews des membres de l’équipe de France ont la particularité d’être un consensus entre les phrases bateaux du type : L’important c’est les trois points, il faut prendre les matchs les uns après les autres, le public est le douzième homme… Mais pas seulement. En effet, les clichés qui stéréotypent tous les footballeurs, quand seulement 90 % les prononcent, s’ajoutent avec une impolitesse quand le coq se place sur le cœur de ces humains. Ainsi, selon Raymond Domenech, les Italiens sont des voleurs qui achètent les matchs, les Écossais ne jouent que défensif et utilisent des longs ballons en permanence. Ces phrases du sélectionneur, plus ou moins choquantes sont devenues des récurrences, auxquelles guère de monde attache une réelle importance.

Tricheurs, truqueurs...
Même s’il a reconnu en conférence de presse, ne pas s’adresser aux journalistes, ni au public, mais à "ses joueurs qui décortiquent la presse. » Espérons que « les charognards attirés par l’odeur du sang" d’octobre 2008 n’étaient pas les joueurs au moins. Mais le problème est qu’au contact de cet homme, les "décortiqueurs " de presse s’en inspirent. Résultat, pour Julien Escudé, d'apparence censé et au physique de gendre idéal, les Roumains sont « des truqueurs qui donnent des coups de coude. » Et bing. Après "les voleurs de poule" de Dominique Grimault, ancien journaliste, désormais directeur d’OM TV, sur le plateau de 100 % Foot, durant l’euro 2008. Seulement, le défenseur de Séville n’a jamais affronté la sélection Roumaine. Alors, il s’appuie sur les clichés. Pendant que l’on y est, les Japonais sont tous petits, les Africains sont tous plus vieux que l’âge indiqué, les Brésiliens savent tous jouer au football à la perfection et les Douglao, Souza and co ont du acheter leur passeport sur e-bay ou alors ils ne se sont pas acclimatés à la France… Et dans ce cas, si on suit les clichés répandus dans les autres nations, les Français sont sales, impolis, caractériels, radins voire irrespectueux. En tout état de cause ce ne sont pas les propos de Domenech et Escudé qui vont donner à la France une étiquette plus respectable.

mercredi 2 septembre 2009

Voila c'est fini...


Enfin, août est terminé. Retour sur une fin de mercato un peu agitée que prévue.

Depuis début juin, l'encre coule, les noms et les clubs se croisent souvent comme deux inconnus à la tombée de la nuit. Les agents expliquent à leurs joueurs qu'ils méritent mieux sportivement et surtout financièrement et que de multiples dirigeants les harcèlent nuits et jours, allant jusqu'à bloquer son répondeur. La preuve, la presse en parle : Pelé au Bayern ou à Valence, Chamakh à Arsenal ou West ham, Ribéry au Real ou à Chelsea ou à Barcelone, Villa au Real ou au Barça... Avec les résulats que l'on sait. Bref cette période un brin folklorique est terminée. Désormais les passionnés de football, les supporters d'une équipe ont leurs joueurs pour l'année, enfin jusqu'au 1er janvier, où le mercato d'hiver va détruire ce qui fut souvent difficilement construit cet été.
En attendant, place au jeu. Les formations sont validés. Monaco s'est offert une fin de marché intéressante avec Coutadeur et Gudjonsen. Les verts sont allés chercher des perles chez Maradona, comme Lorient. Et Paris a délesté sa masse salariale d'un poids inutile (Kezman en prêt au Zenith) et d'un réfractaire (Rothen en prêt aux Rangers).
Prime à l'argent...
Alors, qui est le grand gagnant de cette période. A première vue, Marseille (Lucho, Morientes, Abriel, M'Bia, Heinze, Diawara...) et Lyon (Lisandro, Gomis, Bastos, Cissokho...) en France, le Real en Espagne (Kaka, Cristiano, Benzema, Albiol, Alonso...), Manchester City (Adebayor, Tevez, Santa Cruz....) en Angleterre, l'Inter Milan (Eto'o, Motta, Milito, Schneider...) en Italie ou le Bayern (Robben, Gomez, Tymoschuk, Olic..) en Allemagne. A coup de millions ces clubs se sont renforcés.

...ou à la stabilité
Seulement comme le dit le dicton populaire, c'est à la fin du bal que l'on paye les musiciens ou c'est à la fin de la foire que l'on compte les bouses, c'est selon. Car l'histoire pourrait proclamer, au final, une prime à la stabilité qui offrirait les récompenses à Bordeaux, à Barcelone, à Manchester United ou à Wolfsburg. Tous champions sortants et qui en modifiants leurs effectifs à dose homéopathique ont certainement effectué le meilleur des recrutements. Didier Deschamps a bien dit que "l'on peut avoir tous l'argent du monde, cela ne remplacera jamais un vécu de deux ans." Et si DD l'a dit.