mardi 27 avril 2010

Qui sera champion de France?

Le site Footiz propose un simulateur pour créer sa propre fin de championnat. Alors, l'OM champion? l'AJA en Ligue des Champions? Lyon en Europa League? Paris dans le top 10? Le Mans en L2?

Cliquez ici pour savoir qui sera champion de France de Football.
Voici le résultat de ma simulation :

samedi 24 avril 2010

La Ligue des Champions fait recette

La demi-finale aller Bayern Munich - Lyon (1-0) a rassemblé 7,6 millions de téléspectateurs, pour une part d'audience de 31,4 %. C'est la troisième meilleure audience de la saison dans la compétition pour TF1, derrière les deux confrontations Lyon -Bordeaux (7,9 millions à l'aller et 8,1 millions au retour).Un pic à 9 millions de téléspectateurs a été enregistré dans les dernières minutes de la rencontre.
La veille, la rencontre Internazionale - Barcelone a été suivie par 1,9 millions de téléspectateurs, soit 30,2% des abonnés.

mardi 13 avril 2010

Accusé Blanc, levez vous!

Depuis quelques jours, le Bordeaux conquérant de 2009 est en passe de perdre toutes ses cibles. Après sa coupe de la Ligue et la ligue des champions qu’il dominait (meilleur bilan), c’est sa Ligue 1 qui est en train de se défausser devant son cadavre près à tomber à la renverse. Bordeaux n’est plus cette équipe au jeu léché, à la force mentale de fer, aux leaders décisifs, aux remplaçants émérites… Tant de qualités qui sont devenues autant de défauts. Et parmi cette douce valse qui s’approche tout finement vers le précipice, un homme évite la critique : Laurent Blanc. Seulement, le meilleur entraîneur de France en titre n’est pas exempt de tout reproche, comme ses joueurs et ses dirigeants. Avec en point d’orgue sa communication. En refusant de lever le voile sur son avenir, il entraîne avec lui une partie de son effectif vers ses envies d’ailleurs. Chamakh a signé (ou est sur le point) à Arsenal, Gourcuff et Diarra s’interrogent pendant que Gouffran, Bellion et Cavenaghi, à force de rester à côté de leur entraîneur pendant les matches se posent aussi des questions. Quand ce ne sont pas les neo-riches qui ont vu leurs contrats prolongés et bonifiés par leurs dirigeants (Jussiê, Henrique, Sané, Chalmé, Bellion…) qui se détendent devant l’assurance d’un train de vie aisé pour les trois ou quatre prochaines années.

Erreur de com?
Seulement pour éviter de créer un possible sentiment de malaise ou de relâchement dans son groupe, Blanc aurait dû, à l’image de Deschamps, certifier qu’il serait « là la saison prochaine, même si dans le football on ne sait jamais ». En assurant oralement sa présence à 99%, il aurait fermé le chapitre de son avenir, de sa succession et de celle de ses joueurs. Quitte à informer en interne son agent, le club et la fédération qu’il n’est pas encore fixé. Un mensonge dont la conséquence aurait été inexistante s’il restait en Gironde et mineur s’il prenait l’équipe de France ou un grand club européen. Ces deux cas entrant dans le « on ne sait jamais c’est le football. »
Quant à ses choix, comme tout entraîneur ils sont contestables, même si aucune erreur majeure ne vient ternir son management. Il reproche à son groupe d’être quantitativement limité, mais il a rejeté la proposition de son président de recruter cet hiver, jugeant son effectif équilibré. Seulement, comment juger Jurietti et Placente comme de potentiels remplaçants sur les côtés de la défense. D’ailleurs, Trémoulinas a joué les 15 derniers matches en intégralité. Un cas unique. D’autant qu’il ne ménage guère ses efforts sur son côté gauche. Devant, où la confiance est primordiale, Bellion et Cavenaghi sont au fond du trou face au faible temps de jeu accordé.
Alors oui, Bordeaux a moins d’argent que Lyon et Marseille, mais Bordeaux avait plus de dix points d’avance sur ces deux équipes en début d’année. Et même avec des blessures, même avec la Ligue des Champions comme parasite, Bordeaux ne peut présenter le famélique bilan de 13 points depuis janvier (15e de ligue) avec, en sus, la 18e défense (1,5 but par match).
A ce rythme, Bordeaux va tout perdre, même une participation à la Ligue des Champions. Mais pourrait garder Laurent Blanc… Car qui parmi les grands d’Europe voudrait d’un entraîneur qui termine 6e de Ligue 1 ? Et puis Didier Deschamps, tout nouveau champion de France n’aurait-il pas une plus belle allure le 20 mai pour les membres du conseil Fédéral ? Il reste six semaines à Bordeaux pour sauver ce qui reste sauvable et à Blanc pour s'assurer le meilleur avenir possible...

jeudi 8 avril 2010

L'heure des bonnes affaires

Le syndicat des joueurs professionnels (U.N.F.P ) a communiqué la liste des joueurs en fin de contrat à l'issu de l'actuelle saison.
Une liste exhaustive quotidiennement remis à jour. Avis aux entraîneurs qui n'ont pas envie de passer par de multiples agents.
Si dans sa première version qui comptait plus de 200 noms, certains étaient inaccessibles comme Marouane Chamakh, proche d'Arsenal, en revanche, certains éléments devraient attiser la curiosité de bon nombre de clubs.
Ainsi, Laurent Bonnart (OM), Albin Ebondo (Toulouse) ou François Clerc (OL) sont des latéraux droits intéressants comme Mathieu Delpierre (Stuttgart) et Peter Hansson (Rennes) dans l'axe. Au milieu le jeune Sofiane Feghouli (Grenoble) devra faire le bon choix pour lancer sa carrière et Sidney Govou (OL) pour la terminer. Devant, Moussa Sow (Rennes) proche de Lille, Marama Vahirua (Lorient), proche de Nancy ou Ilan (West-Ham) sont aussi libre. Pour rappel, un joueur en fin de contrat au 30 juin peut parapher un contrat avec un nouveau club depuis le 1er janvier.

La liste complète des joueurs en fin de contrat au 30 juin 2010.
Voici les possibles compositions d'un futur match UNFP

jeudi 1 avril 2010

Où en sont les grands stades ?

Le 28 mai approche à grand pas. À cette date, L’UEFA, qui souffre avec le dossier EURO 2012, choisira l’organisateur de l’édition 2016 du championnat d’Europe. Avec trois candidats : L’Italie, La Turquie et La France. Seulement, après un début de campagne assez prometteur, le vent d’enthousiasme entourant la candidature française semble être tombé. Mis à part des campagnes de publicités catastrophiques, la FFF et Jean-Pierre Escalettes en première ligne ne font rien. Pis, les grands stades promis voient leurs dossiers stagner. Le président de l’UEFA, Michel Platini, vient de fustiger le comportement des trois états candidats. En effet, si le gouvernement a octroyé 150 millions d’Euros (alors que la fédération n’avait demandé que 100 millions) à la construction ou la rénovation du parc de stade du pays, cette somme semble peu (l’Allemagne avait injecté 1,5 millard d’€ dans les stades pour accueillir le mondial 2006) et, surtout, la loi plaçant ses stades prioritaires n’a toujours pas vu les rangs de l’assemblée nationale.
Etat des lieux de l’avancement des projets.

ILS DEVRAIENT AVOIR LA COMPÉTITION :
- Lille (construction à Villeneuve d’Ascq. 50 000 places. Coût : 480 millions d’€ dont 200 millions pour le seul stade en partenariat privé-public. Constructeur Eiffage): les travaux devraient enfin commencer après six mois de travaux préparatoires, malgré pléthore de recours de la part d’associations. La date de livraison pourrait tourner autour de 2013.
- Lyon (construction à Décines. 60 000 places. Coût : 400 millions d’€ pour le club et au moins 190 millions de travaux connexes pour les collectivités. Partenariat public-privé.) Ol Land n’est pas prêt de voir le jour sur le site de Décines. Difficultés financières pour le club, opposition de l’UMP locale au projet, associations rebelles, PLU révisé par la communauté urbaine… Si vous avez réservé le 8 décembre 2013 pour assister à l’inauguration du stade lyonnais, il n’est pas trop tard pour prévoir autre chose, même si le président Aulas est confiant.
- Bordeaux (construction à Bordeaux Lac. 43 000 places. Coût : 165 millions d’€ dont 100 millions par les Girondins de Bordeaux, 45 millions répartis entre la ville, la région et la communauté urbaine et 20 millions de l’état. Partenariat Public-Privé). Le stade Chaban-Delmas est vétuste mais surtout ne répond plus aux normes européennes et françaises. Du coup, sous peine de vivre dans quelques années un destin à la liloise et de jouer ses matches de Ligue des champions au stade de France - si le club a encore les moyens de disputer cette compétition - une nouvelle enceinte est indispensable.
Seulement, l’appel d’offre n’est pas lancé que les contestations sont déjà traitées par les tribunaux. Un recours de l’opposition PS a été rejeté et d’autres sont à suivre. Ajouté à un budget court, une mairie qui prend son temps à finaliser le document technique qui aurait du être terminer fin mars. Résultat, les dialogues entre les candidats à la construction et la mairie devraient débuter en septembre. Et les travaux ?
- Nice (Construction à l’Eco-vallée de Saint-Isidore. 35 000 places. Coût 150 millions d’€. Financement Public.) Depuis 2005, le projet connaît des annulations successives. Le maire Christian Estrosi est volontariste et promet une livraison en 2013. Un bien pour Nice, dont le stade du Ray est l’un des pires de L1.
- Marseille (Rénovation du stade municipal Vélodrome. 65 000 places (contre 60 000 actuellement). Coût : 150 millions d’€. Partenariat Public-Privé.) Le Vélodrome va connaître un beau toilettage qui comprend la construction d’un toit, 6 000 places VIP et l’aménagement du tour de l’enceinte.
- Paris (Rénovation du Parc des Princes. Coût : 100 millions d’€. Financement Public.) La mairie a voté le budget afin de rénover les loges, les salles de presse et peut-être abaisser la pelouse et ainsi agrandir les gradins.)
-Saint-Denis (Rénovation du Stade de France. Coût : 100 millions d’Euro. Finanacement du Consortium du Stade de France.) Un lifting pour « LE » stade français, après 12 ans d’existence. Au menu : Les loges VIP, l’aire régies, les salles de presse… De quoi rendre ce stade, déjà obsolète pour beaucoup, un brin plus fonctionnel.

ILS SONT EN BALANCE :
- Toulouse (Rénovation du Stadium municipal. 40 000 places (contre 36 000 actuellement. Cout : 60 millions d’€. Financement Public) Le dossier de rénovation du stadium n’est pas colossal pour une ville qui n’est pas assurée d’accueillir la compétition. Les travaux devraient démarrer en 2011.
- Lens (Rénovation du Stade Bollaert. 50 000 places. Cout : 110 millions d’€. Partenariat Public-Privé.) Un stade rénové qui devrait faire parti de la liste gagnante si la France à l’Euro, et qui pourrait s’appeler Auchan Stadium proche du Louvre 2.
- Saint-Etienne (Rénovation du stade municipal Geoffrey-Guichard. 41 000 places (contre 31 000 actuellement. Cout : 54 millions d’€. Financement Public). La communauté d’agglomération veut réaliser cette rénovation mais n’a pas les ressources financières. Pas plus que le soutien des autres collectivités partenaires. L’ASSE dont les résultats sportifs sont calamiteux depuis deux ans pourraient rester dans le stade en l’état actuel.
- Nancy (Rénovation du stade Marcel-Picot. Cout : 60 millions d’€. Financement Privé). Le projet 100% privé a parmi les financeurs le président Rousselot de Nancy. Un argument de poids mais le site, malgré la soutien de Michel Platini, n’est pas certain d’accueillir l’Euro.
- Strasbourg (Rénovation du stade de la Meinau.) Le projet, de loin, le plus indécis. Alors qu’un Euro stadium été évoqué et souhaité par le maire de la ville, Roland Ries, il ne verra pas le jour. La faute à un problème de financement et à l’incertitude sportive et administrative du Racing Club de Strasbourg qui change de propriétaires et de présidents presque tous les mois.