mercredi 23 février 2011

Un match pour rien

Au terme d’une rencontre fade, Marseille a assuré l’essentiel en obtenant un score nul et vierge face à Manchester United. La qualification pour les quarts de finale se jouera à Old Trafford, le 15 mars. Plus l’attente est longue, plus la déception est grande. C’est souvent vrai dans la vie de tous les jours. Au travail ? À la pêche ? En amour ? À vous de choisir... Alors, après dix-huit ans à patienter à un match de phase finale de Ligue des Champions, imaginez la taille de la désillusion des supporters marseillais, au terme de 90 minutes ennuyeuses. Pourtant, la scène était aux quatre coins du Vélodrome. Le père, amenant son enfant au stade, des étoiles plein les yeux et le portefeuille bien plus léger. Racontant pour la énième fois la même histoire. La tête de Boli face à Milan, les larmes de Tapie. La fête sur la Canebière et ailleurs des heures, des jours durant. Et au moment où l’hymne retentit, de montrer du doigt : « Regarde, sur le banc, Deschamps ! C’est lui qui a soulevé la Ligue des Champions en 1993. »
Mais de cette époque, tout a changé, sauf l’entraîneur de Manchester United. Marseille n’est plus un grand d’Europe, c’est certain. Alors, il dose savamment les ingrédients pour un hypothétique exploit. Et à trop réfléchir, il est passé à côté de la première manche. Celle où les forces étaient censées être presque équilibrées, puisque l’OM avait l’avantage du terrain.
Didier Deschamps avait choisi de proposer du muscle au leader de la Premier League. Ce qui a plutôt bien fonctionné pour museler le trident offensif Nani, Berbatov, Rooney. Car Sir Alex Ferguson, privé de Giggs, Valencia, Park, Anderson et Ferdinand, n’a pas été beaucoup plus téméraire avec une défense à plat et un triptyque solide au milieu. Comme le Real Madrid la veille, à Lyon, pour un match plus intéressant et intense (1-1), les favoris calculent aussi, avec leur championnat dans un coin de la tête. Du coup, le spectacle est terne, à rendre un Bordeaux - Rennes presque digeste. Seul Nani tenta quelques chevauchées devant Heinze, souvent dépassé avant de se reprendre en deuxième mi-temps. Mais le « mini-Ronaldo » est toujours aussi individualiste. Quant à Fletcher, il avait l’honneur de signer l’unique frappe dangereuse du premier acte, bien captée par un impeccable Mandanda (8e).

Tout le monde est content

Les Marseillais étaient surtout trop timides. La peur de mal faire au ventre, ils préféraient ne pas faire du tout. Que Brandao trouve le premier le cadre, de tête à la 54e minute, en étant seul dans la surface, mettait bien en exergue ce désir de ne surtout pas encaisser un but qui brûlerait presque aussitôt les espoirs d’éliminer les Red Devils.
Pourtant, à l’heure de jeu, l’OM a enfin osé et pressé un peu plus haut. Rémy a commencé à dribbler, Kaboré à se projeter, Fanni a pris le couloir et Ayew a frappé dans la direction de Brandao, trop court pour reprendre la balle (65e). Un semblant de vie et de supériorité qui dura huit minutes. Laissant la léthargie reprendre sa place et Manchester contrôler les événements. Des Anglais dont on ne saura jamais s’ils avaient la capacité de faire plus ou s’ils étaient dans un jour sans. L’absence de carton étant un révélateur sur le manque d’engagement dans les deux camps.
Personne ne voulait encaisser un but. Tout le monde est content, c’est déjà ça. Marseille est même dans une meilleure situation que Lyon, malgré la différence de niveau entrevue en l’espace de 24 heures.
Au moins, Valbuena a retrouvé le terrain. Il a joué un petit quart d’heure. Une bonne nouvelle en vue du match retour, d’autant que Gignac devrait aussi être de la partie.
Car le 15 mars, à Old Trafford, il faudra marquer lors d’une prestation plus que parfaite pour espérer renverser le vainqueur de l’édition 2008. Et avec un quart de finale au Vélodrome, tout le monde oubliera la purge du 23 février.

mardi 22 février 2011

Gomis offre un quart d'espoir

La réalisation tardive et méritée de Bafetimbi Gomis permet à Lyon de conserver un espoir de voir les quarts de finale en éliminant le Real Madrid pour la deuxième année consécutive. Mais son compatriote, Karim Benzema avait assuré l’essentiel en marquant le fameux but à l’extérieur. Lyon devra être encore plus fort le 16 mars pour passer.
C’est mal payé. Oui, 25% de chances de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Champions après avoir fait trembler le recordman de victoire de la compétition (neuf), c’est peu. Et encore, à huit minutes du terme de la rencontre, la situation était bien plus compromise.
Invité désormais inconditionnel de la phase finale de la C1, l’Olympique Lyonnais démontre une maîtrise toujours aussi surprenante lorsque l’on ne parierait pas un seul centime sur sa qualification. Comme désinhibés par le statut de victimes expiatoires, les Lyonnais ont attaqué la partie avec envie et panache. Maîtres du jeu et de l’entre jeu surtout, ils ont semé le désordre dans l’organisation de Mourinho, le regard noir et le calepin en main pour essayer d’enrayer les chevauchées de Delgado et de Cissokho. Mais si l’OL connaît trop bien ce niveau, il sait que le réalisme est le bâton de pèlerin à tout espoir. Alors les occasions sont passées, la faute à un détail, comme le bout du coude de Casillas déviant la frappe de Gomis (34e).
Une débauche d’énergie enviable en première période qui n’était pas viable pour la suite. Ainsi Gourcuff, Delgado et Bastos (suspendu au retour) se trouvèrent dans un creux physique au même moment, permettant au Real Madrid d’enfin étaler sa supposée supériorité. En l’espace d’une minute, Ronaldo trouva le poteau (49e) et Ramos la transversale (50e). Adebayor, lui, sevré de ballon par un bon Cris, errait sur tout le front de l’attaque, avant de laisser sa place à Benzema, chaleureusement applaudi par son ancien public, qui allait se rassoir 47 secondes plus tard. Le temps pour l’avant-centre des Bleus de valoriser encore davantage ce mois de février, le plus court de l’année, mais le plus abouti de sa jeune carrière madrilène. Ozil piqua la balle à Toulalan, la passa à Ronaldo qui servit instantanément Benzema, solide face au retour de Reveillère et opportuniste devant Lloris en passant le cuir entre les jambes du portier, alors qu’il glissa sur sa frappe (65e). Félicité par tous ses coéquipiers, Benzema marquait son cinquième but dans la compétition, le quatrième face à un club français (triplé face à Auxerre, 4-0) et s’affichait un peu plus comme un titulaire plausible, à défaut d’être incontournable.

Gomis répond à Benzema devant Gasset

C’est dans ce genre de situation que Lyon peut se targuer d’avoir une vraie force mentale. Avant, Juninho aurait mené la révolte, avec un coup franc à la clé. Là, ce fut Briand et Pied, des remplaçants pleins d’entrain, qui sonnaient la charge et Gourcuff au coup franc. S’il n’a pas le talent du Brésilien, le jeune breton, repositionné en meneur de jeu dans un 4-2-3-1 après 15 minutes de jeu, sait s’avérer décisif depuis quelques semaines. Même si l’exécution du coup de pied arrêté était anodine, il parvenait sur la tête de Cris, dominant Xabi Alonso et passeur un brin involontaire pour Gomis. Seul à six mètres, il faisait un plat du pied parfait pour battre Casillas, immobile, les bras en l’air pour quémander un hors-jeu alors que son camarade champion du monde, Sergio Ramos, couvrait le buteur (83e), récompensé pour son énorme travail. Le début d’une furia lyonnaise qui s’avérait peu dangereuse, si ce n’est à prendre rendez-vous pour le 16 mars au stade Santiago Bernabeu.
Bien sûr, la tâche ne sera pas aisée. Le quart de héros ayant renversé la situation après avoir concédé le nul 1-1 à la maison n’a pas eu sa majesté madrilène à éliminer. Mais Lyon est toujours invaincu face au Real, après sept rencontres. Et un petit 1-1, comme l’an dernier au même stade de la compétition, pourrait une nouvelle fois suffire. À condition de passer par les tirs au but. Avec le retour de Lisandro - maître dans l’art de frapper comme un sourd dans le ballon, à se martyriser les adducteurs -, les Lyonnais peuvent espérer et penser à tous les scénarios possibles. C’est déjà une petite victoire…

mercredi 9 février 2011

L'histoire continue

La France a engrangé une bonne dose de confiance pour la suite de l'année 2011 en battant le Brésil, réduit à 10 en fin de première période.

Comme un fil ininterrompu, Laurent Blanc avait appelé les hommes forts de l’automne 2010 pour débuter l’année 2011 de l’équipe de France. L’état de forme étant relégué à un critère transitoire, sauf pour le rebelle de Saint-Etienne, Payet. Comme un fil ininterrompu, neuf des onze titulaires du succès du 1è novemlbre 2010 à Wembley face à l’Angleterre (1-2) étaient au coup d’envoi face au Brésil, ce mercredi. Les absents, Valbuena et Nasri, étant blessés et remplacés par Ménez et Diarra. Comme un fil ininterrompu, Alou Diarra était capitaine. Ce qu'il est automatiquement quand il est titulaire, même s’il la fonction n’est pas officiellement la sienne, cela y ressemble.
Tant de certitudes nouvelles, après des années de floues, venant se heurter à deux certitudes d’un passé plus ou moins récent ayant trouvé des confirmations, ce mercredi, au Stade de France. D’abord, la France est bien la bête noire du Brésil. Pour la sixième fois consécutive, elle ne s’est pas inclinée face aux quintuples champions du monde. Des Brésiliens frustrés depuis le 26 août 1992 qui, en plus, n’ont toujours pas inscrit le moindre but au Stade de France, en trois tentatives face aux Bleus. Heureusement, un soir de match d’ouverture de Coupe du monde 1998, le Brésil avait battu l’Ecosse (2-1, le 10 juin) dans l’enceinte dionysienne. Sans quoi une malédiction aurait certainement été évoquée par les hommes de Mano Menezes. Et toute nouvelle proposition de joute amicale rejetée sur le champ.
Autre fait qui s'encre, Karim Benzema est bien le meilleur attaquant français. Ce qui veut tout et rien dire à la fois, tant Gameiro, Rémy ou Hoarau ne sont pas des ballons d’or en puissance. Et tant mieux pour eux, si le futur vient infirmer cette affirmation. En sept parties depuis l’intronisation de Laurent Blanc à la tête de l’équipe de France, le joueur du Real Madrid a inscrit quatre des dix buts des Tricolores. Face au Brésil, il fut l’unique vecteur de danger dans une deuxième période dominée par les Bleus, à défaut d’avoir été survolée. Logiquement, il a marqué sur un service parfait de Ménez.

Un rouge qui tue le match

Mais en réalité, le match aura duré 40 minutes. Et de s’apercevoir qu’il était autorisé de s’essuyer ses crampons sur le torse de son adversaire en finale de coupe du monde (De Jong sur Xabi Alonso en 2010) mais pas en match amical. L’arbitrage anglais illustré par M.Webb en Afrique du Sud doit être à ce point plus clément que l’allemand, représenté par M. Stark, ce mercredi. Ou alors, l’un des deux s’est trompé. A moins que ce ne soit les deux… Hernanes fut ainsi exclu pour ce geste, tout sauf excusable, sur Karim Benzema.
Jusqu’à ce fait majeur, les Bleus jouèrent en mode mineur. Comme des enfants, aurait dit le capitaine de l’ère Knysna, Patrice Evra, malgré une entame intéressante, distinguée par une frappe de Benzema, bien servi par Gourcuff. Mais ce dernier n’est pas sorti de son profond puits. Ou par intermittence. Juste pour humer l’air de Saint-Denis et entendre les sifflets à sa sortie. Malgré une activité louable, il a subi dans un cœur du jeu dépassé pendant 40 minutes. Ses compères, M’Vila et Diarra, dans des formes passables, au mieux, ont aussi été en souffrance, multipliant les pertes de balle. Le plus rassurant se situa certainement derrière avec une paire Rami - Mexès complémentaire et autoritaire face aux trublions Robinho et Pato.

Le Brésil encore tendre

Pour le reste, le premier acte fut dominé par les Brésiliens, trop éteints par le carton rouge. Sans être très percutants, ni même outrageusement dangereux, ils manoeuvraient avec calme la partie. Santos démontrait qu’encore aujourd’hui au Brésil les termes latéral et ailier ont une origine consanguine, André Luiz qu’un défenseur est le premier attaquant, Julio César qu'un gardien brésilien peut être bon et régulier et Robinho qu’il pouvait être le capitaine crédible de ce jeune Brésil tourné vers 2014 et le mondial qu’il organisera. Ainsi, six joueurs ne dépassaient pas les 25 ans au coup d’envoi (quatre pour la France) alors que Ganso et Neymar, les prodiges de Santos, sont actuellement avec le Brésil pour la Copa America des moins de 20 ans…
Mais tout cela n’a pas d’importance. Le seul souvenir de ce 14e France - Brésil restera ce but victorieux de Karim Benzema dans un stade de France plein. Même l’état de la pelouse, indigne pour des footeux mais normale après le passage des rugbymen de la France victorieux de l’Ecosse.
Surtout, comme un fil ininterrompu, cette équipe de France en reconstruction sait gagner face aux nations de son rang, même sans démontrer une assurance extraordinaire. Certes les succès contre une Angleterre décimée et le Brésil étaient en amical. Et alors ? Dans le passé, l’Espagne était ralliée pour briller lors de ces rencontres sans enjeux et craquer dans les matches décisifs. Actuellement, elle est en tête du classement FIFA avec les derniers Championnat d’Europe et Coupe du monde dans sa vitrine. Il y a des modèles moins enthousiasmants. Film du match.-
9e : Énorme occasion pour Benzema suite à une déviation de Gourcuff. Il place un bon tir à ras de terre croisé qui passe à quelques centimètres du poteau droit de César.
13e : Pato hérite d'un bon ballon aux abords de la surface. Il s'emmène le ballon du pied droit jusqu'aux 16 m avant d'enrouler une frappe en cherchant la lucarne opposée. Mais le ballon s'envole de peu au dessus de la transversale.
36e : Rami manque une intervention de la tête, profitant à Robinho, seul aux 16 mètres, qui manque le cadre de très peu.
40e : Hernanes est expulsé directement pour avoir laissé traîner ses crampons sur la poitrine de Benzema.
48e : Centre de Malouda pour Benzema au point de penalty. Le Madrilène réussit son contrôle de la poitrine avant d'enchaîner sur une reprise du gauche mais Thiago Silva se jette et contre le ballon du dos.
54e : Ménez s'infiltre entre trois adversaires sur le côté droit. Le Romain fait la différence et offre un caviar à Benzema qui n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets du gauche, seul aux six mètres. 1-0
58e : Superbe intervention réflexe de Julio César sur une tête à bout portant de Benzema. Sagna centre de son aile droite, Gourcuff est au duel aérien avec Thiago Silva mais c'est Benzema qui est à l'affût et qui catapulte du crâne le ballon qui traîne.
61e : Benzema est intenable et oblige une nouvelle fois Julio César à s’employer sur une frappe puissante à ras de terre.
90e : Belle intervention de Lloris dans les pieds de Hulk qui avait échappé à la vigilance de la charnière centrale en partant à la limite du hors jeu.


Réactions.-
Laurent Blanc
(sélectionneur de l'équipe de France):
Qu'avez-vous pensé de cette rencontre ?
Quand tu gagnes, tu es satisfait. Le fait d'avoir joué à onze contre dix a été plus facile pour nous. Après, dans le contenu, j'ai aimé ce que j'ai vu. Il y avait une intention de jeu, on a voulu rivaliser avec les Brésiliens, notamment dans la possession du ballon. Je retiens beaucoup de positif.

L'équipe de France a battu l'Angleterre et le Brésil. Cela a quelle valeur pour vous ?
Pour notre objectif, la qualification à l'Euro 2012, ces deux victoires ne rapportent rien. Mais ces deux matches doivent nous permettre de capitaliser de la confiance pour les joueurs et le collectif. La suite, ce sont des matches de qualification et il faudra qu'on s'en serve énormément.

Que retenez-vous de la prestation de Karim Benzema ?
Il a marqué un but qui nous a fait gagner. Et il aurait pu en marquer plus. Chaque fois qu'il touche le ballon, il est dangereux, très dangereux même. Karim a réalisé un grand match ce soir.

Philippe Mexès a été élu homme du match. Comment l'avez-vous trouvé ?
Forcément quand la victoire est au bout, les productions individuelles sont meilleures. Le bloc défensif a été solide. La défense a réalisé un grand match. Adil (Rami) aussi a été bon. Et Hugo (Lloris) a réussi la parade qu'il fallait.

Jérémy Ménez a été actif et plus efficace que d'habitude. Est-ce aussi votre avis ?
Il a été décisif sur le but. Il est capable de grandes choses et on le sait. Je l'ai senti un peu timoré en début de match. Je tiens à dire que ce n'était pas sa seconde chance, contrairement à ce qui a été dit ou écrit. C'est un garçon de talent, il joue dans un grand club et il a un potentiel énorme. Mais il doit s'améliorer.

Quant à Yoann Gourcuff, il est sorti sous les sifflets. Ils étaient justes ou sévères ?
Sa prestation m'a plu, il a été au diapason de l'équipe. Il s'est rendu disponible, a montré de l'envie mais il a raté des choses. Le niveau qui est le sien à la base ne va pas revenir d'un coup de baguette magique. Il doit faire plus. Il travaille.» (L'Equipe.fr)

Mano Menezes (sélectionneur de l'équipe du Brésil):
Votre équipe vient de perdre contre la France après s'être inclinée face à l'Argentine (0-1). Etes-vous inquiet ?
Les défaites sont toujours difficiles à vivre mais il faut séparer chaque match. Là, nous avons été privés d'un joueur pour une grande partie de le rencontre. Il était alors compliqué de trouver ses marques après ça. Mais les joueurs ont su réagir et nous avons eu deux ou trois occasions pour égaliser. Cependant, il nous manque un peu d'habitude. Nous n'avons pas beaucoup de temps pour préparer ces matches. Pour les grandes compétitions, comme la Copa America, j'aurais plus de temps pour choisir mes joueurs et alors nous verrons.

Pensez-vous que l'expulsion de Hernanes a faussé la partie ?
Cette expulsion a influencé les choses, c'est certain. Dans un premier temps, la Seleçao a bien joué. Nous avons récupéré pas mal de ballons et lancé plusieurs offensives. En seconde période, il a fallu se sacrifier. C'était une erreur mais ça arrive. Nous aurions dû gérer la partie avec plus de calme.

Cette défaire remet-elle en cause votre stratégie, qui est de faire confiance à de très jeunes joueurs ?
Non, je n'ai pas de doute quant à la stratégie employée. Nous sommes dans une phase de risques. Des joueurs comme Kaka ou Ronaldinho pourraient résoudre certains problèmes, mais ce n'est pas ce que je recherche. Nous sommes en train de travailler pour le futur et je veux voir ces joueurs là. Certains ont commis des erreurs, mais nous n'allons pas abandonner après ce genre de matches. C'est bon pour leur expérience et cela va leur forger un esprit plus fort.» (L'Equipe.fr)

Karim Benzema (buteur de l'équipe de France):
"On est très content. De la manière aussi parce qu’on a fait un très beau match. Je pense que tout le monde est satisfait sur le terrain et également les supporters qui sont venus voir un très beau match de football. C’est toujours un grand plaisir (ndlr : de marquer face au Brésil). C’est une grande équipe du football. Je suis super content comme tous les joueurs de l’équipe de France." (TF1)