samedi 10 novembre 2012

L’attaque, c’est mieux à deux ?

En manque d’efficacité devant le but, les Bergeracois, qui n’ont pas marqué depuis 289 minutes en championnat, cherchent la bonne formule. La trouveront-ils ce samedi à domicile contre la réserve de Toulouse?
Dernier buteur du club en championnat (contre Lormont, 1-1),
Pape Seck est l'attaquant bergeracois le plus utilisé cette saison (460 minutes en CFA2).  Photo C.S.
Avec trois buts, Bergerac ne devance que La Flèche (un but) au classement des attaques parmi les 112 équipes évoluant en CFA 2 cette saison. Si le bilan n'est guère flatteur, les raisons sont multiples. Des absences importantes (Delavier blessé depuis la 2e journée; Belfoul, meilleur buteur du club les deux dernières saisons, fut non qualifié puis blessé), des méformes ponctuelles, une animation parfois stéréotypée avec des centres sans conviction... « On a des occasions franches, peut-être plus que l'an dernier, précise l'entraîneur bergeracois, Pierrick Landais, dont l'équipe avait inscrit 38 buts en 23 journées sous sa direction en 2011-2012. Il y a un peu de doute, de frustration actuellement. Il faut faire plus collectivement, être davantage conquérant pour inverser la tendance. »
Alors, le staff technique cherche. Les hommes se succèdent, les schémas évoluent. À part une défense à quatre éléments et le capitaine Manuel Pothin placé devant elle, les options sont ouvertes. Ainsi, après le 4-2-3-1 préférentiel et le 4-1-4-1, Pierrick Landais, privé de son meneur de jeu Moriba Bamba (suspendu), a organisé sa formation avec deux attaquants à Narbonne (0-0), samedi dernier, comme au Bouscat (5-1, coupe d'Aquitaine) la semaine précédente et lors de certaines fins de parties. Mohamed Ali Doumbouya (2e titularisation en championnat, un but) et Oussama Belfoul (1er match) étaient associés. Edoh Hiagbé occupant le côté droit du milieu et Pape Seck (titulaire lors de cinq des six premières journées, un but), entrant en fin de match. 
Une piste pérenne, ce 4-4-2 ? « On cherche la bonne formule pour peser davantage, être plus offensif sans mettre en péril l'équilibre. Néanmoins, ce n'est pas en empilant les attaquants que l'on va forcément marquer des buts. On essaye cette formule mais on peut aussi revenir à notre ancienne organisation qui fonctionnait très bien la saison passée. Cette cohésion d'ensemble n'est pas facile à trouver mais on n'en est pas loin », précise le technicien.


Enfin gagner à domicile

Tout à l'heure, avec un ou deux attaquants, les Bergeracois, deuxième meilleure défense du groupe, vont affronter la réserve de Toulouse, meilleure attaque. Une équipe jeune et joueuse. Le mur proposé par moult visiteurs du stade Campréal devrait donc être moins épais et les espaces présents. Le danger aussi. « C'est une excellente équipe, l'une des meilleures de la poule, prévient Landais. Un gros challenge nous attend. Mais depuis trois semaines, on est nettement mieux. Les garçons sont prêts et motivés pour donner le maximum.» 
C'est à dire décrocher le premier succès à domicile après un nul et deux défaites. « C'est pesant pour tout le monde, poursuit l'entraîneur du BPFC. Rien que pour cela, pour notre public, pour nos proches, on se doit d'être à la hauteur et que Campréal redevienne victorieux.» Il attend depuis le 2 juin.
Cédric Soca