mardi 6 octobre 2009

Un premier cinquième prometteur

La Ligue 1 marque une pause, trêve internationale oblige. Le moment parfait, après huit journées, de faire un petite photographie instantanée des forces et des faiblesses en présence. Ainsi les gros sont là. Lyon et Bordeaux sont affûtés et sont partis sur des rythmes de champions. Derrière Marseille n'est pas prêt et ne semble pas progresser. Après un bon début, l'arrivée de Lucho, attendu comme le messie, n'a réglé en rien les problèmes des olympiens dans le jeu. Pis, ils laissent partir doucement l'OL et les Girondins et la défense tant moquée l'an dernier, coule à mesure que les matches passent. Diawara et Heinze ne sont pas (encore?) complémentaires et les lateraux de faibles soutient offensifs. Paris après un bon début marque le pas, la faute à la blessure d'Erding à l'inconstance de Sessegnon et au retour discret de Hoarau. Rennes pourrait être le trublion mais la défaite à Bordeaux enchaînée au revers contre Auxerre laisse planer un doute.
En revanche, Montpellier et Lorient sont les bonnes surprises. Les premiers profitent d'un calendrier plutôt abordable et d'un effet de surprise réservé aux promus. De plus, l'équipe est bien rodée, surfant sur la dynamique de la montée. Les jeunes révélés par Courbis ont été bonifiés par Girard avec des vieux briscards et Costa en chef d'orchestre qui semble encore plus fort en L1 qu'en L2. Lorient l'un des plus beaux jeu du championnat étonne. Pillés en juillet (Ciani, Abriel, Jallet) et recrutant sur le tard de façon peu clinquante (Monterrubio, Koscielny, Ducasse, Sosa...) les merlus restent sur la dynamique des deux saisons passées avec Christian Gourcuff, l'un des techniciens les plus sous évalués et sous médiatisés de Ligue 1.
En bas, Grenoble, avec zéro point, semble déjà condamné alors que Le Mans, Toulouse, Lille, Lens ou Nice pourraient vivre une saison difficile.

Mon équipe type après 8 journées :
Lloris - Fanni, Spahic, Koscielny, Trémoulinas - Diarra - Costa, Gourcuff, Be. Cheyrou - Gomis, Niang.
Remp. : Douchez, Marchal, Cissokho, Leroy, Nenê, Park, Lisandro.
Entr.: Gourcuff.


Le but du début de saison:



L'une des plus belles actions de ce début de saison


Gourcuff Chamakh action de l'année !! Le nouveau Zidane!!H-D
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Le classement en terme de jeu et pronostic pour la fin de saison

Dur dur d’être en Ligue des Champions

Les équipes ayants disputées la Ligue des Champions ont pour la majorité éprouvé les pires difficultés à s'imposer en championnat, simple coïncidence ou constat inquiétant.

Du week-end qui vient de se tenir, en Europe, en ressort un constat peu flatteur pour les gros clubs. Sale semaine composée de trois rencontres. Si les premières parties se sont, dans l’ensemble bien passées, en revanche le retour sur la scène nationale, après les étoiles européennes, fut accompagné de lourdeurs dans les jambes et dans les têtes.
A force d’entendre que la Champions League est une compétition à part, qui nécessite de l’expérience et des qualités supérieures à celles requises dans le championnat domestique ont va finir par convenir que la réalité va dans ce sens. Pourquoi ? Par les faits.
Démonstration par les résultats écoulés en cette fin de semaine.
En France, le grand Bordeaux, au jeu si agréable et avec huit joueurs « frais » s’est incliné à Saint-Etienne (3-1) car ses joueurs étaient « bouillis », selon Laurent Blanc après le match usant de mercredi face au Maccabi Haïfa (1-0). Trois rencontres en six jours, Gourcuff et Gouffran blessés, difficile passage en octobre pour le champion de France.
Son dauphin, Marseille avec trois rencontres en huit jours a réussi la passe de trois. Trois défaites en autant de matches et un turn over modéré (Kaboré, Ben Arfa) sur le dernier match perdu au Vélodrome contre l'AS Monaco (1-2). Seul l’OL qui a vécu une semaine calme avec un succès contre Debrecen (4-0) acquis avec talent et rapidité n’a ainsi pas couté énormément d’énergie physique et psychique. Malgré une infirmerie bien remplie, Lens n’a rien pu faire devant de réalistes Gones (2-0).

Bayern, Juve, Milan, Manchester...
A l’étranger le constat vaut également. Ainsi, outre manche le double tenant Manchester United a concédé, à domicile en sus, un match nul devant Sunderland. En Allemagne, le Bayern Munich après l’éprouvante réception de la Juventus FC mercredi, n’a pu faire mieux qu’un fade nul vierge contre Cologne, relégable en Bundesliga. Wolfsburg, champion a aussi concédé les points à Bochum alors que Stuttgart s’est incliné à la maison contre le Werder Brême.
Et ce n’est pas fini, passons les alpes, les fantômes de l’AC Milan on failli perdre à Bergame (19e) face à une Atalanta réduise à dix 50 minutes durant et sauvé par Ronaldinho (1-1).
La Juventus a concédé sa première défaite de la saison - toutes compétitions confondu - à Palerme (2-0). Même la Fiorentina n’a pu faire mieux qu’un pâle partage des points sans but avec la Lazio Rome. Le succès acquis mardi contre Liverpool ayant désempli les accus.

Place à la fatigue internationale
Seul l’Espagne échappe quelque peu à cette « mode ». Le Barça peu brillant s’est sorti du piège Almeria grâce à Pedrito, qui est désormais appelé Pedro tant il prend de l’importance dans la rotation version Guardiola, en l’absence conjuguée de Henry et Bojan. Même l’Atletico a fêté son premier succès de la saison en Liga contre Saragosse. Si le Real Madrid a perdu c’est chez un autre participant à la glorieuse C1, le FC Séville (2-1). Le FC Zurich après son succès aussi inattendu que spectaculaire, mercredi à San Siro devant l’AC Milan (0-1), a confirmé son entrée dans la cour des grands, en s’inclinant an championnat contre l’AC Bellinzone (3-2).
Et dire que tous ces clubs ont des internationaux qui vont jouer deux matches en sélection avant de rejoindre leurs clubs pour un marathon de quinze matches d’ici noël, plus deux parties internationales, à base de barrages pour la Coupe du Monde en Afrique du Sud pour certains comme les Français certainement. On n'a pas fini d’entendre les gros, aux portefeuilles plus épais que les autres, crier haro sur le calendrier au pire ou juste baisser la tête après chaque performance en demi teinte.