mardi 15 décembre 2009

Audiences Ligue des champions : Le bilan

1. OM – Real Madrid (6e journée) : 6,9 millions de téléspectateurs et 26,1 % de part d’audience
2. Real Madrid - O.M (2e journée): 6,8 millions de téléspectateurs et 27,9% de pda..
3. Milan – OM (5e journée) : 6,8 millions de téléspectateurs et 27,8 de pda.
4. OM - AC Milan (1ère journée) : 6,8 millions de téléspectateurs et 26,8 % de pda.
5. Lyon - Liverpool (4e journée): 6,2 millions de téléspectateurs et 25% de pda.
6. Bordeaux - Bayern Munich (3e journée): 6,1 millions de téléspectateurs et 24,3 de pda.

jeudi 10 décembre 2009

2 sur 3

Sans surprise Marseille est resté à quai. Pour la troisième année consécutive l’OM est reversé en Europa League (Coupe de l’Uefa, son ancien nom lors des deux précédentes éditions). L’exploit face aux néo-galactiques n’a pas eu lieu. Une surprise ? Non ? Des regrets ? Oui. Tout simplement car une victoire par le plus petit écart aurait suffit. Car si sur le papier ce groupe était destiné à Milan et Madrid, après les six matchs, un goût d’inachevé reste dans la bouche. Seulement en ne prenant qu’un point en quatre matchs face aux deux favoris, la qualification était impossible. Deux bons matchs contre Milan, inefficaces d’un point de vue comptable auront condamné les olympien.
En revanche, Bordeaux et Lyon étaient qualifiés depuis la quatrième journée. à la différence que les champions de France terminent au sommet de l’Europe avec 16 points, meilleur total, et deux buts encaissés, meilleure défense. Et dire que les grandes équipes européennes ont perdu des points en faisant tourner leurs équipes ne tient pas. Car Bordeaux, en nouveau grand d’Europe, a aligné une équipe totalement remaniée pour finir la compétition. Résultat une cinquième victoire de rang, sans forcer (1-0, but de Jussiê). Lyon aussi a joué facile contre Debrecen (4-0) mais n’avait son destin en main. Une deuxième place dans ce groupe était prévisible, seulement Liverpool était prévu en tête.




mardi 8 décembre 2009

Les arbitres

Un film qui s’appelle laconiquement « les arbitres » cela ne fait guère rêver. Ce n’est pas le logo de la Poste qui change l’image plutôt négative qui sent poindre l’ennui, avant même que le lecteur n’est lancé le DVD. Les premières images qui égrènent les caractéristiques de l’arbitrage courageux, sifflés, engagés, contestés, passionnés, jugés et au cœur du jeu laisse paraître une idée de film publicitaire. Finalement cet ensemble de sentiments négatifs s’évapore rapidement pour laisser place à un intérêt constant durant 77 minutes.
Yves Hinant et Jean Libon, réalisateurs de l’émission de France 3 Strip-Tease, se sont immiscés comme jamais dans la vie des arbitres, qui plus est dans une compétition majeure, l’Euro 2008. Au fil du documentaire on vit en immersion avec les arbitres, dans les matches avec un dialogue de tous les instants entre le quatuor. Une confiance qui les lie jusqu’à l’erreur. Ainsi lors du match Autriche – Pologne (1-1) Howard Webb, arbitre anglais à la carrière prestigieuse, a fait les frais d’une approximation de son adjoint qui n’a pas signalé un but sur hors-jeu pour la Pologne car il doutait. Seulement la polémique viendra d’une action dans les arrêts de jeu. Howard Webb siffle un penalty pour un tirage de maillot d’un défenseur polonais dans la surface. La sanction est applaudie par l’UEFA qui avait prévenu toutes les équipes que ce cas de figure serait sanctionné. Le « putain de honte » scandé par Drogba lors de la demi-finale de la ligue des champions 09 avait eu un prédécesseur avec Leo Beenhakker, sélectionneur polonais. Étrange réaction lorsque l’on marque un but sur hors-jeu et que la faute commise existe. Toujours est-il que l’on vit son calvaire par son biais et celui de sa famille, de sa mère qui évoque la pire expérience de la vie de son fils ou d'un père fier de son fils durant tout le reportage. Car outre les difficultés vécues par les arbitres, les familles sont en première ligne des représailles, en s’inquiétant pour leurs fils, en subissant des menaces de morts, des visites inopportunes, des insultes… Une famille qui vit le match d’un angle différent. Comme en Italie où les femmes du trio arbitrale regardent la partie ensemble en examinant les décisions de leurs arbitres de mari, souriant lorsque le commentateur de la Rai évoque le très bon arbitrage de Mr. Rosetti, désigné meilleur arbitre du monde début 2009. Ce dernier qui fit la finale (Espagne - Allemagne 2-0) et dont la délivrance intervint à la fin, lorsque qu’un membre de l’arbitrage lui signala son zéro faute et zéro polémique.

Une immersion
Bref, cette immersion au cœur du vestiaire des arbitres, permet de comprendre leurs erreurs, leurs comportements parfois surprenant, la pression qu’ils subissent et leur vision à part. Comme Mejuto Gonzalez qui est déçu du parcours de l’Espagne car pour sa dernière compétition il n’arbitrera ni une demi-finale ni même une finale. Les non anglophones pourraient regretter qu’il soit sous-titré, un choix qui laisse néanmoins davantage passé l’émotion des dialogues et des silences. De plus, on aperçoit un Michel Platini qui prend un peu à la légère le malaise vécu par les arbitres et enfin on a le plaisir de revoir en costume le grand chauve, Pierluigi Collina.
Un document aie à voir par tous les passionnés de football qui porraient peut-être en profiter pour améliorer leur comportement vis à vis des arbitres

dimanche 6 décembre 2009

Et si Gourcuff n’était pas un 10 ?

Yoann Gourcuff, pour son retour, a occupé une place inhabituelle de milieu relayeur. Un poste qui pourrait être une solution à long terme.

Après trois semaines d’absence, Yoann Gourcuff a fait son retour dans le groupe de Laurent Blanc. Sans surprise, avec une semaine d’entraînement collectif dans les jambes, ce dernier a inclut son atout majeur dans son équipe dès le départ. Mais oh surprise, dès le coup d’envoi c’était Jaroslav Plasil qui accompagnait Marouane Chamakh dans le rond central. Une simple stratégie puisque le tchèque passait à Gourcuff qui lançait la première offensive Girondine ? Et bien non. Plus le temps passait et plus il se confirmait que Yoann Gourcuff était utilisé comme milieu relayeur, à la droite d’Alou Diarra. Parfois un peu devant, parfois sur la même ligne. Pendant ce temps Jaroslav Plasil faisait admirer sa technique, son sens du harcèlement sur le porteur du ballon et ses déplacements en diagonale. Un rayonnement qui trouvait son apogée lorsqu’il coupa le centre de Trémoulinas pour inscrire l’unique but de la rencontre. Il aurait même pu doubler la mise avant la mi-temps au terme d’une très belle action collective qu’il initia et qu’il aurait pu conclure. Il fallait même un retour in extremis de Ceara pour l’éviter de se présenter devant Edel, après une belle ouverture de Sertic. Bref, Plasil confirmait ce qu’il avait fait depuis deux rencontres (contre la Juventus (2-0) et Nancy (3-0) avec une passe décisive à chaque match), dans le costume habituel de Gourcuff.
Pendant ce temps, le meneur des bleus s’attelait à un travail plus obscur, en duel avec Jeremy Clément et Claude Makelele à la récupération, il bloquait le couloir droit laissé vacant par Gouffran et jouait plus simple. Les quelques gestes techniques, qu’il affectionne tant, finissant par un large déchet.
Après 70 minutes à ce poste, il remontait derrière Chamakh, lorsque Laurent Blanc fit entrer Traoré pour épauler Diarra, replaçant Plasil à droite. Il aurait pu tuer le match si sa reprise aux six mètres n’était pas partie dans la tribune. Le principal concerné, après le match confiait ne pas être gêné par ce poste : « En bas comme en haut, il faut avoir beaucoup de volume de jeu. Il faut être toujours disponible pour le porteur de balle. Je n’ai pas ressenti beaucoup de différence au niveau du volume de jeu. Il faut être plus attentif au ballon car il ne faut pas le perdre. Il y a peu de place pour la créativité mais il y en a plus pour les relais et pour jouer avec nos coéquipiers. »

Un rôle différent
Alors bien sûr, se priver de Gourcuff en meneur peut paraitre aberrant lorsque l’on connait les qualités du garçon. Seulement depuis deux saisons maintenant qu’il est aux girondins, Yoann Gourcuff excelle derrière deux attaquants mais souffre derrière le seul Chamakh. Pour ne revenir que quelques semaines en arrière, lors de la double confrontation contre le Bayern Munich, malgré un but au retour (2-0) et un penalty manqué à l’aller (2-1), il n’avait pas réellement pesé sur le jeu. En effet, il est trop haut sur le terrain pour être au sommet de son art. Face au manque de poids offensif en soutient de Chamakh, il a tendance à jouer comme un second attaquant, se coupant de son milieu et s’embourbant dans le rideau défensif adverse. Or dans un 4-2-3-1 le rôle que lui a confié Blanc, contre Paris, lui permet d’être au cœur du jeu, de décrocher près de ses défenseurs pour relancer le jeu, de créer le surnombre en venant s’intercaler dans la ligne des milieux offensifs. Bref, comme Fernando, qui occupe habituellement ce poste mais qui était suspendu, avec sa palette technique, inégalable en L1, en sus.
Une stratégie qui pourrait (devrait ?) faire réfléchir le sélectionneur national. En effet, en bleu Gourcuff souffre dans le 4-2-3-1 Domenechien. Seulement le mal est plus profond qu’en Gironde puisque le jeune meneur est bloqué entre Henry et Anelka sur les côtés, quand ce n’est pas Ribery, qui dézonent jusqu’à marcher sur les pieds du Breton. Et comme avec Lassana Diarra et Jérémy Toulalan qui restent bien sagement derrière lui, il ne peut guère reculer d’un cran, sous peine de placer les bleus en sous nombre devant, il est inhibé, perdu. Il n’a même pas le droit de tirer les coups de pieds arrêtés, puisqu’Henry s’est découvert un talent caché et une passion pour les corners à 32 ans, un rôle qu’a récupéré Gourcuff hier soir à Bordeaux, malgré le bon intermède de Plasil.

Une option pour les bleus ?
Alors peut-on imaginé Gourcuff s’installer durablement à ce poste à Bordeaux ou en équipe de France ? La réponse est non. A Bordeaux il est la star et récupérera son rôle derrière deux attaquants, où il excelle, face aux formations de second plan de la Ligue 1. Et en Ligue des champions ou face aux formations européennes de L1, il y a Fernando au profil également technique mais un brin plus défensif et plus physique qui pourrait lui être préféré, même s’il ne serait pas étonnant de voir Blanc replacer son joyau à ce poste, peut être même dès dimanche à Lyon. Voire dans un 4-3-3 devant Diarra et à côté de Plasil. En équipe de France, Raymond Domenech ne sacrifiera pas ses deux milieux de terrains défensifs, sur une même ligne. Même en infériorité numérique (France - Italie (0-2), Euro 2008, Serbie - France (1-1), qualification au mondial), il a gardé ses deux défensifs. Même face aux Iles Féroé (1-0) ou pire face à la Lituanie (1-0) lorsque le score était vierge à vingt minutes de la fin il n’a pas changé, alors pourquoi maintenant. Pourtant, à l’image de l’Italie avec Pirlo, de l’Espagne avec Xavi, de l’Angleterre avec Lampard et/ou Gerrard ou de l’Allemagne avec Ballack une paire Diarra (voire Lassana Diarra ou Toulalan) – Gourcuff aurait l’avantage de la force physique et du talent technique. En position de huit (son numéro en club et en sélection), il pourrait ainsi alimenter un quatuor Henry (à gauche), Ribéry (à droite), Anelka (en soutient) et Benzema ou Gignac (en pointe). Mais cinq joueurs offensifs dans une équipe de France made in Domenech ce n’est jamais arrivé, sous le prétexte d’un équilibre qui ne saute pas aux yeux. Et c’est connu, on ne change pas une équipe qui gagne si peu et qui joue si mal... en tout cas chez Domenech.

vendredi 4 décembre 2009

Le tirage, le logo, l'hymne et la mascotte de la coupe du Monde

Les groupes de la Coupe du Monde:

Groupe A : Afrique du Sud - Mexique - Uruguay - France
Groupe B : Argentine - Nigeria - République de Corée - Grèce
Groupe C : Angleterre - Etats Unis - Algérie - Slovénie
Groupe D : Allemagne - Australie - Serbie - Ghana
Groupe E : Pays Bas - Danemark - Japon - Cameroun
Groupe F : Italie - Paraguay - Nouvelle Zélande - Slovaquie
Groupe G : Brésil - RDP Corée - Côte d'Ivoire - Portugal
Groupe H : Espagne - Suisse - Honduras - Chili

Le logo de la Coupe du Monde: L'hymne de la Coupe du Monde :



La mascotte de la Coupe du Monde :
ZaKumi, un jeune léopard aux couleurs de l’équipe nationale des Bafana Bafana.
Za pour « Zuid Africa », Afrique du Sud en Afrikaan et Kumi pour 10 dans différentes langues africaines.

Ligue 1

jeudi 3 décembre 2009

Un complot ?



La France ne sera pas tête de série. Un complot ou le résultat logique dû à des échecs successifs.

C’est officiel, malgré les prospections de tous les médias la France ne sera pas tête de série lors du tirage au sort de la coupe du Monde. En effet, la FIFA a choisi de retenir comme critère le seul classement à son nom. De prime abord une bonne chose pour les bleus qui occupent la 7e place. Seulement pour mettre les 32 pays qualifiés sur la même ligne, le classement retenu est celui ‘octobre 2009. Avant les barrages donc, logique puisque tous les pays n’ont pas livré de rencontres internationales en novembre. Un classement avant France - Irlande (1-0, 1-1 a.p) où les tricolores étaient 9e. Comme le premier pot contient 8 places et qu’une réservée à l’Afrique du Sud, en tant que pays organisateur, seuls les sept premiers héritent d’une place protectrice. Une place glanée par la France après l’héroïque barrage gagné mais qu’ils avaient perdu après la toute aussi héroïque phase de groupes.
En effet, songer que la FIFA a changé son règlement par rapport au mondial 2006 juste pour punir la France d’une qualification entachée d’une main au combien médiatisée n’a que peu de valeurs.

Quels adversaires?
C’est davantage la résultante d’un esprit très français de paranoïa générale. Le président de la Fédération Française n’attache d’ailleurs que peu d’intérêt à ce scénario. Il a même expliqué qu’après avoir fait des calculs il se doutait que la France ne serait pas tête de série, il n’y a donc « aucune surprise ». Voila enfin un événement qu’Escalettes a donc su anticipé. Car cette situation qui a fait la une des journaux n’est que la conséquence de résultats sportifs consternants depuis trois années. Une qualification poussive pour l’euro 2008, au terme duquel la France termine quinzième nation sur seize, avec un point. Pas de changement et cap sur une phase qualificative encore en deçà de la précédente pour terminer deuxième derrière la Serbie, sans avoir battu la Roumanie mais en ayant marqué cinq buts aux Iles Féroé « ce que personne n’a fait » dixit Domenech. Une belle preuve du potentiel exceptionnel de cette équipe. Rassurant quand on sait que désormais, les bleus ont de fortes chances d’avoir au moins une équipe supérieure à eux. En effet, toute autre équipe que l’Afrique du Sud serait favorite face à la France. Et comme Escalettes précise qu’en 2006 malgré un groupe facile (Corée du Sud, Suisse, Togo) « ça avait été très dur », puisque les bleus avaient terminé à la deuxième place. La prudence sera de mise et une qualification deviendrait au moins un exploit !
Et Raymond Domenech dans tout ça ? Dans quel état d’esprit est-il parti pour assister au tirage au sort ? « Je n’y vais pas en état d’esprit mais en avion »… sans commentaire.

Les chapeaux
Pot 1 (Têtes de série) : Brésil, Espagne, Italie, Allemagne, Argentine, Angleterre, Pays-Bas, Afrique du Sud (pays organisateur)
Pot 2 : Australie, Japon, Corée du Sud, Corée du Nord, Honduras, Mexique, Etats-Unis, Nouvelle-Zélande
Pot 3 : Algérie, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana, Nigeria, Chili, Paraguay, Uruguay.
Pot 4 : Danemark, France, Grèce, Portugal, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suisse.