mardi 15 décembre 2009

Audiences Ligue des champions : Le bilan

1. OM – Real Madrid (6e journée) : 6,9 millions de téléspectateurs et 26,1 % de part d’audience
2. Real Madrid - O.M (2e journée): 6,8 millions de téléspectateurs et 27,9% de pda..
3. Milan – OM (5e journée) : 6,8 millions de téléspectateurs et 27,8 de pda.
4. OM - AC Milan (1ère journée) : 6,8 millions de téléspectateurs et 26,8 % de pda.
5. Lyon - Liverpool (4e journée): 6,2 millions de téléspectateurs et 25% de pda.
6. Bordeaux - Bayern Munich (3e journée): 6,1 millions de téléspectateurs et 24,3 de pda.

jeudi 10 décembre 2009

2 sur 3

Sans surprise Marseille est resté à quai. Pour la troisième année consécutive l’OM est reversé en Europa League (Coupe de l’Uefa, son ancien nom lors des deux précédentes éditions). L’exploit face aux néo-galactiques n’a pas eu lieu. Une surprise ? Non ? Des regrets ? Oui. Tout simplement car une victoire par le plus petit écart aurait suffit. Car si sur le papier ce groupe était destiné à Milan et Madrid, après les six matchs, un goût d’inachevé reste dans la bouche. Seulement en ne prenant qu’un point en quatre matchs face aux deux favoris, la qualification était impossible. Deux bons matchs contre Milan, inefficaces d’un point de vue comptable auront condamné les olympien.
En revanche, Bordeaux et Lyon étaient qualifiés depuis la quatrième journée. à la différence que les champions de France terminent au sommet de l’Europe avec 16 points, meilleur total, et deux buts encaissés, meilleure défense. Et dire que les grandes équipes européennes ont perdu des points en faisant tourner leurs équipes ne tient pas. Car Bordeaux, en nouveau grand d’Europe, a aligné une équipe totalement remaniée pour finir la compétition. Résultat une cinquième victoire de rang, sans forcer (1-0, but de Jussiê). Lyon aussi a joué facile contre Debrecen (4-0) mais n’avait son destin en main. Une deuxième place dans ce groupe était prévisible, seulement Liverpool était prévu en tête.




mardi 8 décembre 2009

Les arbitres

Un film qui s’appelle laconiquement « les arbitres » cela ne fait guère rêver. Ce n’est pas le logo de la Poste qui change l’image plutôt négative qui sent poindre l’ennui, avant même que le lecteur n’est lancé le DVD. Les premières images qui égrènent les caractéristiques de l’arbitrage courageux, sifflés, engagés, contestés, passionnés, jugés et au cœur du jeu laisse paraître une idée de film publicitaire. Finalement cet ensemble de sentiments négatifs s’évapore rapidement pour laisser place à un intérêt constant durant 77 minutes.
Yves Hinant et Jean Libon, réalisateurs de l’émission de France 3 Strip-Tease, se sont immiscés comme jamais dans la vie des arbitres, qui plus est dans une compétition majeure, l’Euro 2008. Au fil du documentaire on vit en immersion avec les arbitres, dans les matches avec un dialogue de tous les instants entre le quatuor. Une confiance qui les lie jusqu’à l’erreur. Ainsi lors du match Autriche – Pologne (1-1) Howard Webb, arbitre anglais à la carrière prestigieuse, a fait les frais d’une approximation de son adjoint qui n’a pas signalé un but sur hors-jeu pour la Pologne car il doutait. Seulement la polémique viendra d’une action dans les arrêts de jeu. Howard Webb siffle un penalty pour un tirage de maillot d’un défenseur polonais dans la surface. La sanction est applaudie par l’UEFA qui avait prévenu toutes les équipes que ce cas de figure serait sanctionné. Le « putain de honte » scandé par Drogba lors de la demi-finale de la ligue des champions 09 avait eu un prédécesseur avec Leo Beenhakker, sélectionneur polonais. Étrange réaction lorsque l’on marque un but sur hors-jeu et que la faute commise existe. Toujours est-il que l’on vit son calvaire par son biais et celui de sa famille, de sa mère qui évoque la pire expérience de la vie de son fils ou d'un père fier de son fils durant tout le reportage. Car outre les difficultés vécues par les arbitres, les familles sont en première ligne des représailles, en s’inquiétant pour leurs fils, en subissant des menaces de morts, des visites inopportunes, des insultes… Une famille qui vit le match d’un angle différent. Comme en Italie où les femmes du trio arbitrale regardent la partie ensemble en examinant les décisions de leurs arbitres de mari, souriant lorsque le commentateur de la Rai évoque le très bon arbitrage de Mr. Rosetti, désigné meilleur arbitre du monde début 2009. Ce dernier qui fit la finale (Espagne - Allemagne 2-0) et dont la délivrance intervint à la fin, lorsque qu’un membre de l’arbitrage lui signala son zéro faute et zéro polémique.

Une immersion
Bref, cette immersion au cœur du vestiaire des arbitres, permet de comprendre leurs erreurs, leurs comportements parfois surprenant, la pression qu’ils subissent et leur vision à part. Comme Mejuto Gonzalez qui est déçu du parcours de l’Espagne car pour sa dernière compétition il n’arbitrera ni une demi-finale ni même une finale. Les non anglophones pourraient regretter qu’il soit sous-titré, un choix qui laisse néanmoins davantage passé l’émotion des dialogues et des silences. De plus, on aperçoit un Michel Platini qui prend un peu à la légère le malaise vécu par les arbitres et enfin on a le plaisir de revoir en costume le grand chauve, Pierluigi Collina.
Un document aie à voir par tous les passionnés de football qui porraient peut-être en profiter pour améliorer leur comportement vis à vis des arbitres

dimanche 6 décembre 2009

Et si Gourcuff n’était pas un 10 ?

Yoann Gourcuff, pour son retour, a occupé une place inhabituelle de milieu relayeur. Un poste qui pourrait être une solution à long terme.

Après trois semaines d’absence, Yoann Gourcuff a fait son retour dans le groupe de Laurent Blanc. Sans surprise, avec une semaine d’entraînement collectif dans les jambes, ce dernier a inclut son atout majeur dans son équipe dès le départ. Mais oh surprise, dès le coup d’envoi c’était Jaroslav Plasil qui accompagnait Marouane Chamakh dans le rond central. Une simple stratégie puisque le tchèque passait à Gourcuff qui lançait la première offensive Girondine ? Et bien non. Plus le temps passait et plus il se confirmait que Yoann Gourcuff était utilisé comme milieu relayeur, à la droite d’Alou Diarra. Parfois un peu devant, parfois sur la même ligne. Pendant ce temps Jaroslav Plasil faisait admirer sa technique, son sens du harcèlement sur le porteur du ballon et ses déplacements en diagonale. Un rayonnement qui trouvait son apogée lorsqu’il coupa le centre de Trémoulinas pour inscrire l’unique but de la rencontre. Il aurait même pu doubler la mise avant la mi-temps au terme d’une très belle action collective qu’il initia et qu’il aurait pu conclure. Il fallait même un retour in extremis de Ceara pour l’éviter de se présenter devant Edel, après une belle ouverture de Sertic. Bref, Plasil confirmait ce qu’il avait fait depuis deux rencontres (contre la Juventus (2-0) et Nancy (3-0) avec une passe décisive à chaque match), dans le costume habituel de Gourcuff.
Pendant ce temps, le meneur des bleus s’attelait à un travail plus obscur, en duel avec Jeremy Clément et Claude Makelele à la récupération, il bloquait le couloir droit laissé vacant par Gouffran et jouait plus simple. Les quelques gestes techniques, qu’il affectionne tant, finissant par un large déchet.
Après 70 minutes à ce poste, il remontait derrière Chamakh, lorsque Laurent Blanc fit entrer Traoré pour épauler Diarra, replaçant Plasil à droite. Il aurait pu tuer le match si sa reprise aux six mètres n’était pas partie dans la tribune. Le principal concerné, après le match confiait ne pas être gêné par ce poste : « En bas comme en haut, il faut avoir beaucoup de volume de jeu. Il faut être toujours disponible pour le porteur de balle. Je n’ai pas ressenti beaucoup de différence au niveau du volume de jeu. Il faut être plus attentif au ballon car il ne faut pas le perdre. Il y a peu de place pour la créativité mais il y en a plus pour les relais et pour jouer avec nos coéquipiers. »

Un rôle différent
Alors bien sûr, se priver de Gourcuff en meneur peut paraitre aberrant lorsque l’on connait les qualités du garçon. Seulement depuis deux saisons maintenant qu’il est aux girondins, Yoann Gourcuff excelle derrière deux attaquants mais souffre derrière le seul Chamakh. Pour ne revenir que quelques semaines en arrière, lors de la double confrontation contre le Bayern Munich, malgré un but au retour (2-0) et un penalty manqué à l’aller (2-1), il n’avait pas réellement pesé sur le jeu. En effet, il est trop haut sur le terrain pour être au sommet de son art. Face au manque de poids offensif en soutient de Chamakh, il a tendance à jouer comme un second attaquant, se coupant de son milieu et s’embourbant dans le rideau défensif adverse. Or dans un 4-2-3-1 le rôle que lui a confié Blanc, contre Paris, lui permet d’être au cœur du jeu, de décrocher près de ses défenseurs pour relancer le jeu, de créer le surnombre en venant s’intercaler dans la ligne des milieux offensifs. Bref, comme Fernando, qui occupe habituellement ce poste mais qui était suspendu, avec sa palette technique, inégalable en L1, en sus.
Une stratégie qui pourrait (devrait ?) faire réfléchir le sélectionneur national. En effet, en bleu Gourcuff souffre dans le 4-2-3-1 Domenechien. Seulement le mal est plus profond qu’en Gironde puisque le jeune meneur est bloqué entre Henry et Anelka sur les côtés, quand ce n’est pas Ribery, qui dézonent jusqu’à marcher sur les pieds du Breton. Et comme avec Lassana Diarra et Jérémy Toulalan qui restent bien sagement derrière lui, il ne peut guère reculer d’un cran, sous peine de placer les bleus en sous nombre devant, il est inhibé, perdu. Il n’a même pas le droit de tirer les coups de pieds arrêtés, puisqu’Henry s’est découvert un talent caché et une passion pour les corners à 32 ans, un rôle qu’a récupéré Gourcuff hier soir à Bordeaux, malgré le bon intermède de Plasil.

Une option pour les bleus ?
Alors peut-on imaginé Gourcuff s’installer durablement à ce poste à Bordeaux ou en équipe de France ? La réponse est non. A Bordeaux il est la star et récupérera son rôle derrière deux attaquants, où il excelle, face aux formations de second plan de la Ligue 1. Et en Ligue des champions ou face aux formations européennes de L1, il y a Fernando au profil également technique mais un brin plus défensif et plus physique qui pourrait lui être préféré, même s’il ne serait pas étonnant de voir Blanc replacer son joyau à ce poste, peut être même dès dimanche à Lyon. Voire dans un 4-3-3 devant Diarra et à côté de Plasil. En équipe de France, Raymond Domenech ne sacrifiera pas ses deux milieux de terrains défensifs, sur une même ligne. Même en infériorité numérique (France - Italie (0-2), Euro 2008, Serbie - France (1-1), qualification au mondial), il a gardé ses deux défensifs. Même face aux Iles Féroé (1-0) ou pire face à la Lituanie (1-0) lorsque le score était vierge à vingt minutes de la fin il n’a pas changé, alors pourquoi maintenant. Pourtant, à l’image de l’Italie avec Pirlo, de l’Espagne avec Xavi, de l’Angleterre avec Lampard et/ou Gerrard ou de l’Allemagne avec Ballack une paire Diarra (voire Lassana Diarra ou Toulalan) – Gourcuff aurait l’avantage de la force physique et du talent technique. En position de huit (son numéro en club et en sélection), il pourrait ainsi alimenter un quatuor Henry (à gauche), Ribéry (à droite), Anelka (en soutient) et Benzema ou Gignac (en pointe). Mais cinq joueurs offensifs dans une équipe de France made in Domenech ce n’est jamais arrivé, sous le prétexte d’un équilibre qui ne saute pas aux yeux. Et c’est connu, on ne change pas une équipe qui gagne si peu et qui joue si mal... en tout cas chez Domenech.

vendredi 4 décembre 2009

Le tirage, le logo, l'hymne et la mascotte de la coupe du Monde

Les groupes de la Coupe du Monde:

Groupe A : Afrique du Sud - Mexique - Uruguay - France
Groupe B : Argentine - Nigeria - République de Corée - Grèce
Groupe C : Angleterre - Etats Unis - Algérie - Slovénie
Groupe D : Allemagne - Australie - Serbie - Ghana
Groupe E : Pays Bas - Danemark - Japon - Cameroun
Groupe F : Italie - Paraguay - Nouvelle Zélande - Slovaquie
Groupe G : Brésil - RDP Corée - Côte d'Ivoire - Portugal
Groupe H : Espagne - Suisse - Honduras - Chili

Le logo de la Coupe du Monde: L'hymne de la Coupe du Monde :



La mascotte de la Coupe du Monde :
ZaKumi, un jeune léopard aux couleurs de l’équipe nationale des Bafana Bafana.
Za pour « Zuid Africa », Afrique du Sud en Afrikaan et Kumi pour 10 dans différentes langues africaines.

Ligue 1

jeudi 3 décembre 2009

Un complot ?



La France ne sera pas tête de série. Un complot ou le résultat logique dû à des échecs successifs.

C’est officiel, malgré les prospections de tous les médias la France ne sera pas tête de série lors du tirage au sort de la coupe du Monde. En effet, la FIFA a choisi de retenir comme critère le seul classement à son nom. De prime abord une bonne chose pour les bleus qui occupent la 7e place. Seulement pour mettre les 32 pays qualifiés sur la même ligne, le classement retenu est celui ‘octobre 2009. Avant les barrages donc, logique puisque tous les pays n’ont pas livré de rencontres internationales en novembre. Un classement avant France - Irlande (1-0, 1-1 a.p) où les tricolores étaient 9e. Comme le premier pot contient 8 places et qu’une réservée à l’Afrique du Sud, en tant que pays organisateur, seuls les sept premiers héritent d’une place protectrice. Une place glanée par la France après l’héroïque barrage gagné mais qu’ils avaient perdu après la toute aussi héroïque phase de groupes.
En effet, songer que la FIFA a changé son règlement par rapport au mondial 2006 juste pour punir la France d’une qualification entachée d’une main au combien médiatisée n’a que peu de valeurs.

Quels adversaires?
C’est davantage la résultante d’un esprit très français de paranoïa générale. Le président de la Fédération Française n’attache d’ailleurs que peu d’intérêt à ce scénario. Il a même expliqué qu’après avoir fait des calculs il se doutait que la France ne serait pas tête de série, il n’y a donc « aucune surprise ». Voila enfin un événement qu’Escalettes a donc su anticipé. Car cette situation qui a fait la une des journaux n’est que la conséquence de résultats sportifs consternants depuis trois années. Une qualification poussive pour l’euro 2008, au terme duquel la France termine quinzième nation sur seize, avec un point. Pas de changement et cap sur une phase qualificative encore en deçà de la précédente pour terminer deuxième derrière la Serbie, sans avoir battu la Roumanie mais en ayant marqué cinq buts aux Iles Féroé « ce que personne n’a fait » dixit Domenech. Une belle preuve du potentiel exceptionnel de cette équipe. Rassurant quand on sait que désormais, les bleus ont de fortes chances d’avoir au moins une équipe supérieure à eux. En effet, toute autre équipe que l’Afrique du Sud serait favorite face à la France. Et comme Escalettes précise qu’en 2006 malgré un groupe facile (Corée du Sud, Suisse, Togo) « ça avait été très dur », puisque les bleus avaient terminé à la deuxième place. La prudence sera de mise et une qualification deviendrait au moins un exploit !
Et Raymond Domenech dans tout ça ? Dans quel état d’esprit est-il parti pour assister au tirage au sort ? « Je n’y vais pas en état d’esprit mais en avion »… sans commentaire.

Les chapeaux
Pot 1 (Têtes de série) : Brésil, Espagne, Italie, Allemagne, Argentine, Angleterre, Pays-Bas, Afrique du Sud (pays organisateur)
Pot 2 : Australie, Japon, Corée du Sud, Corée du Nord, Honduras, Mexique, Etats-Unis, Nouvelle-Zélande
Pot 3 : Algérie, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana, Nigeria, Chili, Paraguay, Uruguay.
Pot 4 : Danemark, France, Grèce, Portugal, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suisse.


samedi 28 novembre 2009

Multiplex radio : les audiences

Tous les samedis soirs, les trois grandes radios privées et, depuis cette saison, la radio publique d'information, France Info se livrent une bataille autour des terrains de football de Ligie 1.
Résultat, le vainqueur est Europe 1.
En effet, Alexandre Ruiz (photo ci-contre, à droite aux côtés d'Alexandre Delperier, animateur d'Europe 1 foot en semaine)est l'homme le plus écouté entre 18h45 et 23 heures avec 1 095 000 auditeurs, soit une hausse de 34% sur un an. Il devance RTL avec Christian Ollivier et Pierre Ménès qui, malgré une hausse de 26% ne totalisent "que" 1 052 000 auditeurs. Toutes ces hausses sont dues à la forte baisse de RMC, de l'ordre de 30%, avec 776 000 auditeurs. Fabien Lefort qui entame sa deuxième saison aux commandes des multiplex Ligue 1 voit même l'inusable Jacques Vendroux venir le menacer avec 656 000 auditeurs. Un succès pour France Info qui incite l'animateur et directeur des sports à mettre en place un multiplex rugby le samedi après-midi, lors des matches du Top 14. Une compétition seulement couverte par RMC et Sud Radio depuis la courte expérience d'Europe 1, lors de la saison 2008-2009.
Si RMC est distancée, l'indicateur de la part de marché tourne à son avantage. Ce qui montre une écoute moins nombreuse mais plus intense de la part des auditeurs de RMC par rapport à ses concurrents.

Ainsi, en synthèse : Le classement des multiplex en nombre d'auditeurs cumulés : 1. Europe 1, 1.112.000 ; 2. RTL, 1.052.000 ; 3. RMC, 776.000 ...
Le classement des multiplex en parts de marché : 1. RMC, 7,5% ; 2. Europe 1, 7% ; 3. RTL, 6,9% ...

Si le week-end tourne à l'avantage de la radio de la rue François 1er, en semaine RMC affiche les meilleurs scores sur le sport avec notamment la très belle performance et progression de 16 % de l'After Foot de Gilbert Brisbois entouré de Daniel Riolo, Marc Ambrosiano, Jean-François Peres, Marc Ambrosiano, Florent Gautreau, Stépahne Pauwels ou encore Eric Di Meco. L'émission d'après match ou de fin de soirée, de 22h à minuit, est écoutée en moyenne par 370 000 paires d'oreilles.
Glossaire
Audience cumulée :
Nombre de personnes ayant écouté une station au cours d'une période donnée ( ici le samedi de 19h à 23h) quelle que soit la durée d'écoute.

Part de marché :
C'est la valeur du rapport exprimé en % entre la somme des durées d'écoute individuelles d'une station et la somme des durées d'écoute de toutes les stations confondues.

vendredi 27 novembre 2009

Bordeaux au sommet, Lyon instable, Marseille presque heroîque


Après six victoires françaises lors des deux dernières journées, les confrontations franco-italiennes ont ralenti le rythme de croisième du football français.

Bordeaux s’impose un peu plus à chacune de ses sorties comme le club français de référence sur la scène européenne. Même si Lyon par son passé possède encore une aura supérieur, le champion de France en titre impressionne. En effet, après avoir surclassé le Bayern en l’espace de deux semaines, les Girondins ont donné une leçon de modestie à la Juventus. Jamais les italiens n’ont semblé pouvoir inquiéter les Français. Même si les deux réalisations sont venues sur coups de pieds arrêtés, la maîtrise dans le jeu fut Bordelaise. Del Piero, Amauri et Diego semblaient perdus sur la pelouse, alors que Plasil a fait oublier Gourcuff en réalisant son meilleur match de la saison. En se remémorant le match aller, on peut même regretter que Bordeaux ne se présente pas à une journée de la fin fort d’un sans faute. Car même à Turin, les Girondins avaient livré une grande partie (1-1). Seule la rencontre face à Haïfa (1-0), à Chaban-Delmas vient ternir la performance d’ensemble. Le fait que Laurent Blanc eut abandonné son 4-2-3-1 européen pour un 4-4-2 en losange, version championnat n’y était peu être pas pour rien.
Du côté de Lyon, le bilan est plus que positif. D’abord car le septuple champion de France était qualifié après quatre journées mais surtout parce qu’il a sorti Liverpool de la compétition. Seulement la défaite concédée à Florence (1-0) laisse un goût d’inachevé. Les hommes de Claude Puel n’ont inquiété Sébastien Frey que sur la fin.
Enfin Marseille traîne son faux pas initial comme un boulet. Une défaite à domicile face à l’AC Milan (1-2) qui pourrait (va ?) lui couter une qualification. La belle performance qui s’illustre comme le match référence à San Siro (1-1) à défaut d’être suffisante laisse germer des regrets. La maladresse de Brandao – qui a envoyé une reprise sur le poteau - associée à la malchance de Diawara – dont une tête à heurter le poteau - et au manque de vice de Ben Arfa - qui s’est fait tirer le maillot dans la surface- ont eu raison des ambitions olympiennes. Désormais, il convient d’obtenir de l’aide des zurichois pour rejoindre les deux compères français en huitièmes de finale. Si l’AC Milan bat les Suisses, l’OM devra battre le Real Madrid 3-0 ou par quatre buts d’écarts. Bref, la Ligue Europa devrait accueillir les marseillais en plus des Reds et sûrement des munichois.

jeudi 19 novembre 2009

Quand Lizarazu dit ce que presque tout le monde ressent

Et dire que RTL est un média partenaire de l'équipe de France, ce qui oblige notre très cher Raymond Domenech à s'y exprimer après chaque match. L'occasion pour Bixente Lizarazu d'informer le sélectionneur sur le malaise issue de la qualification. Un consultant qui dit ce qu'il pense, sans suivre la ligne éditiorale de la station bien insufflée notamment par l'avocat attitré du sélectionneur Pierre Menès.

Jeu de main, jeu de vilain


L'équipe de France s'est qualifiée pour la phase finale de la coupe du Monde, à partir du 11 juin en Afrique du Sud. Mais que ce fut difficile et surtout immérité.
C’est fait, l’équipe de France sera en Afrique du Sud à partir du 11 juin. Mais pour ce qui est du match, merci de ne pas y revenir. Pourquoi ? Parce qu’en entrant dans le détail de cette double confrontation, on s’aperçoit que Lloris fut le meilleur joueur des deux équipes réunies. On s’aperçoit surtout que l’Irlande méritait bien davantage son ticket pour le mondial africain. Et surtout un goût désagréable reste au fond de la gorge, une fois la partie avalée.
Pourtant, lors du tirage de ce barrage, dont la présence française était déjà un non sens au vue de la difficulté du groupe qualificatif, les sourires étaient de sortie, à peines voilés par une pointe de respect pour l’adversaire. L’Irlande avec retour au stade de France, difficile de faire mieux. Au contraire, sur le terrain, difficile de faire pire. Après un aller correct, le retour fut désastreux. Est-ce les irlandais, 34e au classement FIFA, qui se sont avérés sous-cotés où les français surcotés ? C’est davantage Giovanni Trapattoni, expert tacticien qui avait les clés de ce match retour. Il les a utilisées à la perfection. A tel point que durant 70 minutes, les verts semblaient chez eux, menant à la possession, se créant des occasions et même en menant au score rapidement. Un but construit admirablement par Damian Duff qui servait Robbie Keane, qui en capitaine exemplaire ouvrait la marque. A cet instant les bleus avaient la tête sous l’eau. Seulement, jamais ils ne la sortiront. Pire, les irlandais continuaient à attaquer. Le passeur Duff, avant le match avait prévenu « on marquera et on verra après. » Tout le monde a vu. O’Shea dès le début de la seconde période manqua le cadre sur une reprise de volée. Puis Duff, du droit, se heurta au mur Lloris et enfin Keane fut trop court pour reprendre le ballon après avoir crocheté Lloris.
"Je ne suis pas l'arbitre"
La chute physique des irlandais permit aux français d’entrer enfin dans la partie, toujours avec deux milieux récupérateurs et toujours sans Benzema. Mais les prémices offensives commençaient seulement dans la prolongation. Anelka cherchait un penalty en amplifiant sa chute dans la surface, Govou marquait mais en position de hors-jeu. Et enfin, sur un coup-franc botté par Malouda, Squillaci en position de hors-jeu, prolongea pour… le double contact volontaire de la main de Thierry Henry qui trouva Gallas seul devant la ligne. Un but salement entaché d’une erreur d’arbitrage que les irlandais en quémandant auprès de l’arbitre espéraient qu’il ne briserait pas leurs efforts. Un but salement entaché par le grand sourire de Thierry Henry. Un but salement entaché par la réaction du coupable "Il y avait main, mais je ne suis pas l'arbitre." Mais les bleus étaient loin de telles considérations en s’extasiant d’être provisoirement qualifiés, avec un stade qui troquait ses sifflets pour les cris. Raymond Domenech, à la question « comment auriez vous réagi si le but avait été contre vous ? » répondit en conférence de presse, « ce n’a pas été le cas. Merci j’ai autre chose à faire. »
Son homologue préférait signaler « le manque de fair-play de Thierry Henry et que l’arbitre aurait dû demander à Henry », sans en rajouter. Le "Trap" insistait à juste titre que l’Irlande « sur les deux matches méritait la qualification mais que la France a une belle équipe et pourra aller loin à la coupe du monde. » Un brin de fair-play, ce n'est pas désagréable.

mardi 10 novembre 2009

Le Foot et les audiences T.V

TF1 doit être relativement satisfaite des audiences réalisées par les équipes françaises en ligue des champions. En effet, alors que la une a diffusé les trois formations tricolores, les audiences sont comparables. Un programme par conséquent stable, sans être une réelle locomotive dans la liste des programmes de la chaîne.

Dans le détail:
1. Real Madrid - O.M (2e journée): 6,8 millions de téléspectateurs et 27,9% de part d'audience.
2. OM - AC Milan (1ère journée) : 6,8 millions de téléspectateurs et 26,8 % de pda.
3. Lyon - Liverpool (4e journée): 6,2 millions de téléspectateurs et 25% de pda.
4. Bordeaux - Bayern Munich (3e journée): 6,1 millions de téléspectateurs et 24,3 de pda.
Le petit avantage marseillais est toujours présent même si le champion de France dépasse la barre des 6 millions contrairement à la saison passée. Les bonnes performances globales , et les belles oppositions jouent certainement dans ces bons scores.

Sur Canal +, la dernière journée de la ligue des champions a aussi été particulièrement satisfaisante. Ainsi Bayern Munich - Girondins de Bordeaux a été regardé par 1,3 millions de téléspectateurs. Alors qu'Om - Zurich par 500 000 téléspectateurs sur Canal + sport.
Enfin, la grande soirée qui a suivi la qualification girondine a été suivie par 1,2 millions d'abonnés et 32,5 % de pda (meilleure audience pda depuis octobre 2008).
Même la petite coupe d'Europe, la ligue Europa trouve son public sur W9, à 21h05. Ainsi, Lille - Genes (3e journée) a été regardé par 800 000 personnes (3,3 % de pda), alors que Toulouse - Skaktar Donetsk (4e journée) a été suivi par 717 000 téléspectateurs (3,1% de pda). Pour comparaison, la petite soeur d'M6 a réalisé sa meilleure audience mensuelle en octobre avec 2,8 % de pda. C'est connu, le foot améliore les audiences des petites chaînes, de Direct 8 à NT1 en passant donc par W9.

Par ailleurs, tous les dimanches, les émissions qui parlent de football envahissent les chaînes de télévisions.
Voici les audiences réalisées par ces programmes, dimanche dernier:
1. TELEFOOT (TF1) : 2,2 millions de téléspectateurs et 24,5 %. de pda (part d'audience).
2. STADE 2 (France 2) : 1,995 millions de téléspectateurs et 12,4% de pda.
3. CANAL FOOTBALL CLUB (Canal+, 2e partie avant OL-OM: 19h40-20h50) : 1 533 000 téléspectateurs et 5,8% de pda.
4. CANAL FOOTBALL CLUB (Canal+. 1ère partie : 19h25-19h40) : 618 000 téléspectateurs et 2,6% de pda.
5. 100% FOOT (M6) : 382 000 téléspectateurs et 10,7% de pda.

vendredi 6 novembre 2009

Y a comme un DIC

Le Droit à l'image collectif (DIC), qui permet d'exonérer jusqu'à 30% des revenus d'un joueur, pourrait disparaître dès le 31 décembre alors qu'il devait se poursuivre jusqu'en 2012. Une idée qui entraîne une rébellion du sport français.

"Inefficace, injuste et incontrôlable" a déclaré Roselyne Bachelot, mais de quoi parlait-elle ? De son plan contre la grippe A ? De son action au ministère de la santé et des sports ? Du rôle de Rama Yade au sécréterait des sports ? Bien que toutes ces réponses soient plausibles, elle visait le DIC (Droit à l’image collective). Cette fameuse niche fiscale instaurée par un gouvernement de droite en 2004 sur la proposition du ministre des sports de l’époque Jean-François Lamour, actuel député.
Seulement, depuis, le monde fait face à une grande instabilité économique. De fait, chaque euro est bon à prendre pour l’état et chaque mesure populaire est intéressante politiquement. Alors toucher aux multi millionnaires footballeurs (une poignée sont dans ce cas), quitte à oublier les salaires classiques du foot et surtout les autres sportifs, dont les salaires varient entre 1200 et 20 000 euros selon les disciplines, sur sept à dix ans. Le tout pour récupérer 30 millions d'euros. Sans surprise, 65% des français soutiennent cette suppression contre 27% qui y sont défavorables. Seuls les français intéressés par le sport (40% de la population) sont partagés avec 49% pour la suppression et 50% contre (sondage réalisé par le CSA pour l’Équipe).
Mais le gouvernement en soutenant l’amendement en provenance de Marc Le Fur (UMP) a mis le feu au sport français. Un sentiment de révolte renforcé par le vote positif de l’assemblée (91 voix pour, 22 contre) et des propositions du sénat. Ce dernier préconise, parle biais de deux commissions, le choix entre une entrée en vigueur au 30 juin 2010 (soutenue par le gouvernement), au lieu du 31 décembre 2009, ou une disparition progressive jusqu’à la date initialement prévue, en 2012.

Conséquences politiques
La mesure n’a pas seulement provoqué des tensions au sein du sport français. Rama Yade et Xavier Bertrand ont rejoint le point de vue des sportifs. La secrétaire d’état est même passée à deux doigts du licenciement pour avoir signalé que "le DIC a démontré son efficacité puisqu'il a permis de retenir ou de faire revenir certains joueurs professionnels en France". Nadine Morano, secrétaire d’état à la famille, allant même d’un « on se tait ou on démissionne. » Son prédécesseur et ami du président Bernard Laporte a d’ailleurs déclaré qu’il aurait démissionné s’il était toujours en fonction.
Mais la critique initiale de la ministre semble profondément "inefficace, injuste et incontrôlable". Car ses propos traduisent un manque cruel de connaissance du milieu sportif. Elle juge la compétitivité des clubs "pas renforcé", la semaine où Bordeaux et Lyon se qualifient, à deux journées de la fin de la phase de poule de la C1, pour les huitièmes de finale. Un timing plutôt désastreux. Surtout qu’elle avait déclaré à l’assemblée, quelques jours auparavant, que le DIC n’avait pas permis « de conserver les meilleurs joueurs de football. » Alors comment analyser les retours de Yoann Gourcuff, Gregory Coupet, Claude Makelele ou Ludovic Giuly, les arrivées de Lucho ou Lisandro, la conservation de Niang, Diarra ou Bastos ? Et dans les autres sports ? Car le DIC touche aussi le rugby, le handball et le basket-ball, un fait qui semble être oublié par les autorités. En rugby, Chabal, Dupuis et Michalak sont revenus en France, Wilkinson, Stein, Carter (reparti en Nouvelle-Zélande après 10 mois à Perpignan) ou Kelleher y sont venus. Et en handball, le meilleur joueur du monde en 2008, Nikola Karabatic est revenu dans son club formateur, Montpellier, grâce au dispositif.
Dans les faits, Lyon perdrait 6 millions d’euros par ans, Bordeaux 2,7 millions et Boulogne au bas de l’échelle, 0,4 million. En rugby, le Stade Français aurait une perte de 0,8 million. En basketball, le champion de France Villeurbanne perdrait 150 000 euros. Et en handball, le manque à gagner pour Montpellier serait de 280 000 euros. De quoi provoquer une grève dans le sport français? Une possibilité. En attendant, le rugby a déployé des banderoles avant chaque matches de la 12e journée du Top 14 "DIC supprimé, le rugby en danger."

Le sport en déclin ?
Jean-Louis Triaud, président des champions de France de football, a précisé "Je ne veux plus entendre un seul député dire que l’on est nul en coupe d’Europe." A moins que les autres nations n’imitent l’exemple français. En ce sens, en Espagne « la loi Beckham » - puisque l'anglais fut le premier cas d’envergure médiatique à en profiter, lors de sa signature au Real Madrid - qui fait tomber le taux d’imposition de 43% à 24% pour tout nouveau travailleur étranger. Or le parlement envisage de plafonner cette ristourne pour tout salarié touchant moins de 600 000 euros par ans, soit peu de footballeurs et surtout pas les Kaka, Ronaldo et Ibrahimovic qui les reçoivent au bas mot par mois. Mais quand l’Allemagne prévoit des baisses d’impôts et la Russie ou l’Ukraine, aux clubs progressant ou dominant les sports de salles, n’envisagent pas de telles mesures.
Alors, pour assurer un minimum d’égalité dans la société, il serait peut être temps de songer à regarder du côté des artistes, qui eux aussi bénéficient de certains avantages, quand ils ne sont pas carrément partis à l’étranger. Comme le feront dans les prochains mois les meilleurs sportifs exerçant jusqu'alors en hexagone.

mercredi 4 novembre 2009

Lyon passe, Liverpool trépasse


Lyon a arraché en fin de match son billet pour les huitièmes de finale de la ligue des champions, à deux matches de la fin de la phase de poule. Liverpool risque de ne pas y être.
Lyon est revenu de loin pour rejoindre Bordeaux dans le club fermé, composé de sept éléments, des qualifiés pour les huitièmes de finale de la ligue des champions. Car le Liverpool F.C décrié comme moribond depuis plusieurs semaines et les absences conjuguées ou dissociées de Torres et Gerrard, malgré un sursaut contre Manchester United (3-1), cinq jours après la victoire lyonnaise à Anfield (1-2). Le grand blond fut présent et plutôt performant, malgré une hernie inguinale. L’égalisation intervenant même juste après sa sortie, une malheureuse coïncidence, surtout que Cris était aux avants postes après le remplacement de l’Espagnol au profit du tendre français N’Gog. Seulement les reds savent sortir les performances en adéquation avec l’enjeu. Ainsi, au pied du mur ils ont (enfin ?) montré un visage d’un grand d’Europe, mais pas d’un très grand.
En ce sens, l’homme du match fut Hugo Lloris auteur de trois arrêts déterminants. Sur une frappe de Fernando Torres (12e), une tentative de Kuyt (16e) et un face à face avec Voronine (29e). Même quand sa parade n’était pas suffisante comme devant Lucas, Cissokho sauvait sur sa ligne le retourné acrobatique de Kuyt. Cris, de nouveau capitaine a aussi sorti une performance de haut niveau pour maintenir à flot un navire gone maltraité comme rarement cette saison, un bon test avec le déplacement de dimanche au Vélodrome marseillais.
Signe peu rassurant, face aux offensives anglaises, les lyonnais paraissaient perdus. Lisandro à gauche et Bastos à droite étaient aux abonnés absents, la faute à un manque cruel de repères. Ce qui isolait Gomis à la pointe de l’attaque. Ce qui a fonctionné contre Anderlecht a donc échoué. Dans le même temps Reveillère(20e) puis Pjanic (40e) sortaient successivement blessés, de quoi réduire les options tactiques de Claude Puel.

Lisandro dans l’axe ça change tout
Finalement, Liverpool à force de dominer (54% de possession du ballon), trouvait l’ouverture par une frappe de 20 mètres de l’eternel désespoir néerlandais Babel, entré peu avant, qui finissait dans la lucarne de Lloris. A cet instant, Lyon n’était pas qualifié, mais un succès, à Gerland, contre Debrecen suffirait. Pas de quoi s’alarmer. Sauf que dans le même temps Liverpool revenait dans la course à la première place. Ainsi, Lisandro, repositionné dans l’axe et qui s’était créé deux occasions de buts (73e, 78e), profitait d’une déviation de la tête de Bastos pour se gêner avec Cris et tromper, d’un sang froid olympien Reina (88e). L’OL a su réagir et ce ne sont pas les sourires mêlaient de grimaces de Jean-Michel Aulas, aux coups de sifflets finaux, qui atténueront le sentiment dominant de la soirée.
Maintenant, les lyonnais ont le sifflet à la bouche et détermineront peut-être le nom du second qualifié dans ce groupe. En effet, dans trois semaines, un déplacement à Florence s’annonce délicat pour la première place, sachant qu’en cas de succès la Fiorentina prendrait la tête et sortirait définitivement, un quintuple vainqueur de l’épreuve qui n’a pas pu ou su saisir sa chance à Gerland. Mais ça les lyonnais n’en ont que plus de mérite, à trois mois d’aborder leur septième huitièmes de finales de C1 consécutif.

Les buts :







Ce Bordeaux est grand



Le champion de France s'est qualifié pour les huitièmes de finale de la C1, grâce à un succès plein de maîtrise à Munich (0-2).

Les garçons de Laurent Blanc l’ont fait. Ils ont renversé un grand club, à deux reprises en l’espace de treize jours. Les deux penaltys stoppés par Butt à Chaban-Delmas (2-1, le 21 novembre), laissant planer une peur d’être devancés par les bavarois à la différence de but particulière, ne sont qu’un lointain doute, évacué par les mêmes onze joueurs. Car le l’entraîneur girondins a trouvé son équipe type, lorsque les habits étoilés sont de sortie. Après un nul convaincant à Turin (1-1), ils peuvent s’enorgueillir d’avoir mis à mal un monument du football continental. Pourtant l’entame fut munichoise, mais en l’espace de 90 minutes, Cédric Carrasso a donné raison à son entraîneur de l’avoir choisi cet été. Au vu de sa performance, les huit millions d’euros déboursés sont bon placement en or. En effet, le portier a écœuré l’attaque allemande. Que ce soit d’une claquette sur la transversale (2e), d’une envolée au niveau de sa lucarne pour écarter un coup-franc de Bastian Schweinsteiger (32e) ou en jaillissant devant Mario Gomez, suite à une passe mal assurée de Chalmé (56e). Un festival accompagné de multiples sortis aériennes aux quatre coins de sa surface. Une performance escortée par un grand Planus, maître dans l’anticipation, un bon Ciani, en atout physique, malgré une main qui aurait pu être sanctionnée d’un penalty (33e) et un excellent Trémoulinas, certainement auteur de la meilleure partie défensive de sa jeune carrière. Même l’opposition de Robben, en seconde période, ne l’a pas fait douter.

Carrasso décisif
Ce bon bloc en place, Les armes offensives pouvaient entrer en jeu. Et comme d’habitude, pour la cinquième fois de rang sur la scène européenne, la clé se situait au niveau des coups de pieds arrêtés. Après deux corners mal assurés par Gourcuff, Wendel envoya un coup-franc dans la surface. Gourcuff se débarrassa de son garde du corps Van Bommel, pour une fois peu vigoureux, et de la tête ouvrit le score, avec l’aide d’un Butt peu inspiré (41e). Mener à la mi-temps était bien payé mais les Girondins étaient virtuellement en huitièmes de finale, sans avoir réellement souffert. Et le second acte confirma que Bordeaux a grandi. A part quelques imprécisions défensives, le Bayern ne se créa pas d’occasions. Louis Van Gaal, changeait de schéma tactique à trois reprises mais rien n’y faisait. Ni Robben et ses passements de jambes ni Gomez, une nouvelle fois décevant lors de son entrée en jeu. Laurent Blanc se paya même le luxe d’offrir à Ludovic Sané ses premières minutes en professionnel, au sein de l’Allianz Arena. Une preuve de sérénité qui accompagne les Bordelais depuis le match aller. Une sérénité décriée quand Laurent Blanc, au soir de ce succès déclara que « les grands clubs n’ont pas forcément de grandes équipes », ou lorsque les femmes ou compagnes de joueurs furent emmenées à Munich, un cas singulier dans le football européen, ou même quand le technicien bordelais pointait du doigt le manque de sérénité des bavarois, la veille du match. Pour preuve de cette sérénité qui frise l’arrogance, dans les derniers instants, lors d’un énième dégagement aérien de Fernando, Marouane Chamakh déposa son garde du corps, Badsturber, pour devancer un Butt trop cour dans sa sortie. Le marocain d’un plat du pied plein d’application marqua son premier but en ligue des champions (90e+1).
Une délivrance personnelle qui allait de paire avec un moment de liesse sur la pelouse et dans la tribune réservée aux visiteurs. Pour le reste du stade, les sifflets laissaient place à un silence accompagné de départs massifs. Le résultat était définitif avec un sentiment fort, si le grand club est munichois, la grande équipe est bordelaise, et elle poursuivra sa campagne européenne avec les grands, en février, une première depuis 1999 et mieux un retour aux huitièmes de finale de la C1 non disputés depuis vingt ans par le club au scapulaire.
Le résumé du match :






mardi 6 octobre 2009

Un premier cinquième prometteur

La Ligue 1 marque une pause, trêve internationale oblige. Le moment parfait, après huit journées, de faire un petite photographie instantanée des forces et des faiblesses en présence. Ainsi les gros sont là. Lyon et Bordeaux sont affûtés et sont partis sur des rythmes de champions. Derrière Marseille n'est pas prêt et ne semble pas progresser. Après un bon début, l'arrivée de Lucho, attendu comme le messie, n'a réglé en rien les problèmes des olympiens dans le jeu. Pis, ils laissent partir doucement l'OL et les Girondins et la défense tant moquée l'an dernier, coule à mesure que les matches passent. Diawara et Heinze ne sont pas (encore?) complémentaires et les lateraux de faibles soutient offensifs. Paris après un bon début marque le pas, la faute à la blessure d'Erding à l'inconstance de Sessegnon et au retour discret de Hoarau. Rennes pourrait être le trublion mais la défaite à Bordeaux enchaînée au revers contre Auxerre laisse planer un doute.
En revanche, Montpellier et Lorient sont les bonnes surprises. Les premiers profitent d'un calendrier plutôt abordable et d'un effet de surprise réservé aux promus. De plus, l'équipe est bien rodée, surfant sur la dynamique de la montée. Les jeunes révélés par Courbis ont été bonifiés par Girard avec des vieux briscards et Costa en chef d'orchestre qui semble encore plus fort en L1 qu'en L2. Lorient l'un des plus beaux jeu du championnat étonne. Pillés en juillet (Ciani, Abriel, Jallet) et recrutant sur le tard de façon peu clinquante (Monterrubio, Koscielny, Ducasse, Sosa...) les merlus restent sur la dynamique des deux saisons passées avec Christian Gourcuff, l'un des techniciens les plus sous évalués et sous médiatisés de Ligue 1.
En bas, Grenoble, avec zéro point, semble déjà condamné alors que Le Mans, Toulouse, Lille, Lens ou Nice pourraient vivre une saison difficile.

Mon équipe type après 8 journées :
Lloris - Fanni, Spahic, Koscielny, Trémoulinas - Diarra - Costa, Gourcuff, Be. Cheyrou - Gomis, Niang.
Remp. : Douchez, Marchal, Cissokho, Leroy, Nenê, Park, Lisandro.
Entr.: Gourcuff.


Le but du début de saison:



L'une des plus belles actions de ce début de saison


Gourcuff Chamakh action de l'année !! Le nouveau Zidane!!H-D
envoyé par playmedia. - Foot, rugby, surf et encore plus de sports en vidéo.



Le classement en terme de jeu et pronostic pour la fin de saison

Dur dur d’être en Ligue des Champions

Les équipes ayants disputées la Ligue des Champions ont pour la majorité éprouvé les pires difficultés à s'imposer en championnat, simple coïncidence ou constat inquiétant.

Du week-end qui vient de se tenir, en Europe, en ressort un constat peu flatteur pour les gros clubs. Sale semaine composée de trois rencontres. Si les premières parties se sont, dans l’ensemble bien passées, en revanche le retour sur la scène nationale, après les étoiles européennes, fut accompagné de lourdeurs dans les jambes et dans les têtes.
A force d’entendre que la Champions League est une compétition à part, qui nécessite de l’expérience et des qualités supérieures à celles requises dans le championnat domestique ont va finir par convenir que la réalité va dans ce sens. Pourquoi ? Par les faits.
Démonstration par les résultats écoulés en cette fin de semaine.
En France, le grand Bordeaux, au jeu si agréable et avec huit joueurs « frais » s’est incliné à Saint-Etienne (3-1) car ses joueurs étaient « bouillis », selon Laurent Blanc après le match usant de mercredi face au Maccabi Haïfa (1-0). Trois rencontres en six jours, Gourcuff et Gouffran blessés, difficile passage en octobre pour le champion de France.
Son dauphin, Marseille avec trois rencontres en huit jours a réussi la passe de trois. Trois défaites en autant de matches et un turn over modéré (Kaboré, Ben Arfa) sur le dernier match perdu au Vélodrome contre l'AS Monaco (1-2). Seul l’OL qui a vécu une semaine calme avec un succès contre Debrecen (4-0) acquis avec talent et rapidité n’a ainsi pas couté énormément d’énergie physique et psychique. Malgré une infirmerie bien remplie, Lens n’a rien pu faire devant de réalistes Gones (2-0).

Bayern, Juve, Milan, Manchester...
A l’étranger le constat vaut également. Ainsi, outre manche le double tenant Manchester United a concédé, à domicile en sus, un match nul devant Sunderland. En Allemagne, le Bayern Munich après l’éprouvante réception de la Juventus FC mercredi, n’a pu faire mieux qu’un fade nul vierge contre Cologne, relégable en Bundesliga. Wolfsburg, champion a aussi concédé les points à Bochum alors que Stuttgart s’est incliné à la maison contre le Werder Brême.
Et ce n’est pas fini, passons les alpes, les fantômes de l’AC Milan on failli perdre à Bergame (19e) face à une Atalanta réduise à dix 50 minutes durant et sauvé par Ronaldinho (1-1).
La Juventus a concédé sa première défaite de la saison - toutes compétitions confondu - à Palerme (2-0). Même la Fiorentina n’a pu faire mieux qu’un pâle partage des points sans but avec la Lazio Rome. Le succès acquis mardi contre Liverpool ayant désempli les accus.

Place à la fatigue internationale
Seul l’Espagne échappe quelque peu à cette « mode ». Le Barça peu brillant s’est sorti du piège Almeria grâce à Pedrito, qui est désormais appelé Pedro tant il prend de l’importance dans la rotation version Guardiola, en l’absence conjuguée de Henry et Bojan. Même l’Atletico a fêté son premier succès de la saison en Liga contre Saragosse. Si le Real Madrid a perdu c’est chez un autre participant à la glorieuse C1, le FC Séville (2-1). Le FC Zurich après son succès aussi inattendu que spectaculaire, mercredi à San Siro devant l’AC Milan (0-1), a confirmé son entrée dans la cour des grands, en s’inclinant an championnat contre l’AC Bellinzone (3-2).
Et dire que tous ces clubs ont des internationaux qui vont jouer deux matches en sélection avant de rejoindre leurs clubs pour un marathon de quinze matches d’ici noël, plus deux parties internationales, à base de barrages pour la Coupe du Monde en Afrique du Sud pour certains comme les Français certainement. On n'a pas fini d’entendre les gros, aux portefeuilles plus épais que les autres, crier haro sur le calendrier au pire ou juste baisser la tête après chaque performance en demi teinte.

lundi 14 septembre 2009

Place au jeu


La nouvelle secrétaire d'état aux sports accentue sa visibilité après un été à travailler les dossiers. Un travail insuffisant ou incomplet. Car si elle y met de la bonne volonté, les couacs s'enchaînent à mesure qu'elle se rend devant un micro ou une caméra. De quoi ressortir les anti sèches sur la paume de la main, comme dans "on n'est pas couché", lorsque qu'elle était aux droits de l'Homme ?

« Le football est un jeu. » Qui a bien pu prononcer cette phrase. Vous ne voyez pas ? Un petit indice alors. Cette personne à de hautes responsabilités dans la hiérarchie du sport en France, néanmoins elle n’est pas ministre des sports, un titre qu’elle revendique pourtant lorsque qu’elle se présente. Je pense que vous voyez un peu mieux. Le temps de réflexion est écoulé... Cette personne n’est autre que la secrétaire d’état au sport, Rama Yade.
De prime abord, cette petite phrase prononcée sur un plateau télé n’est pas choquante. Elle contient une part de vérité. Qui n’a pas tapé dans un ballon pour s’amuser ? D’ailleurs, on dit jouer au foot et non pas travailler au foot, même les professionnels jouent.
Seulement, alors que cette phrase venait dans une discussion autour de l’équipe de France, peut-on sciemment évoquer le football comme jeu, à ce degré d’importance. Car le football professionnel n’est pas un jeu, c’est même tout le contraire. Lorsque l’on regarde les sommes misent « en jeu », à chaque rencontre. Quand une victoire en match de poule de ligue des Champions rapporte 800 000 € contre la moitié en cas de défaite. Quand Marseille empoche 35 millions d’euros de droit T.V, pour la saison 2008-2009, contre moins d’un tiers pour La Havre.
Et le débat n’est pas qu’économique. Quand des incidents explosent dans une enceinte sportive, souvent footballistique, d’ailleurs quand des banderoles mettent le feu à la République, quand des larmes coulent sur les joues des supporters frustrés d’une défaite concédée après un déplacement de plusieurs centaines de kilomètres en bus, ou pis en stop.
Tous ces facteurs éloignent le football professionnel d’un joli monde de plaisir, de vanité, bref de jeu.
Rama <span class=Yade : Raymond Domenech" src="http://img1.catalog.video.msn.com/Image.aspx?uuid=1267dc05-1a85-4b59-98bd-972323ff69c6&w=112&h=84" width=112 height=84>
Rama Yade : Raymond Domenech


Le problème dans le « cas Yade » est qu’il ne s’agit pas de son premier dérapage. Elle soutient publiquement le sélectionneur des bleus, oubliant son devoir de réserve (voir lien vidéo ci dessus). Elle s’en prend aux médias, les accusant de vouloir la perte de l’équipe de France de football du fait des polémiques qu’ils créent. Mais quand il s’agit d’une révélation touchant la classe politique, les journalistes sont-ils accusés publiquement de souhaiter la perte des personnes visées, quand les faits sont avérés. Rarement. Surtout que si Mme. Yade se déplace en Serbie, adresse un message de félicitation aux bleus après une victoire aux Iles Féroé, 1 à 0, fait le tour des médias (France, Canal+, BFM TV, Europe 1, RTL…) pour expliquer que le foot est un jeu mais qu’il serait bien d’obtenir l’organisation de l’Euro 2016, sans dévoiler la moindre esquisse de plan ou de budget. Un dossier qui semble au ralenti depuis le départ du si mauvais Bernard Laporte, accusé de ne pas être assez sérieux pour un poste si prestigieux. Seulement, Bernard Laporte n’oubliait pas les sports mineurs comme des championnats du monde de natation par exemple, au contraire d’une actuelle secrétaire d’état, alors que le déplacement était… à Rome.
Mais elle n'oublie pas tous les sports. En effet, elle envisage "un déplacement en Jamaïque pour étudier le phénomène", suite aux résultats de la nation aux championnats du Monde d'athlétisme. Et puis elle s'inquiète de ne pas voir "le Portugal de Ronaldinho (sic) à la coupe du Monde en Afrique du Sud" (Europe 1) et refuse de répondre à une question qu'elle trouve indigne, de la part de Jean-Jacques Bourdin (vidéo ci dessous): "Combien y' a t-il de jours sur un terrain de handball?" Une question au combien polémique.


quand Rama Yade ne joue pas le jeu (RMC-BFM TV)
envoyé par LePostfr. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

Mais la secrétaire d'état a des idées bien précises sur l'avenir du football, notamment concernant la vidéo. Un sujet sur lequel elle ne sait pas quelle décision prendre, alors que le pouvoir incombe uniquement au Board et à la Fifa. Même Michel Platini qu'elle cite en exemple n'a pas de pouvoir officiel (voir lien vidéo ci -dessous).

Rama <span class=Yade : la vidéo dans le football" src="http://img1.catalog.video.msn.com/Image.aspx?uuid=90502171-e4ae-4f1b-beed-6d033d1b7f2a&w=112&h=84" width=112 height=84>
Rama Yade : la vidéo dans le football

Le temps de son intronisation semble si proche (le 24 juin 2009). Mais si Owens qui aurait levé le point en protestation contre Hitler en 1936. Une entrée en matière sobre (vidéo ci-dessous).



Rama Yade, cette cruche, ce héros
envoyé par nationspresse. - L'info internationale vidéo.

Alors progressera t-elle ? Se révélera t-elle une femme de dossier ? La candidature à l'Euro 2016 de football ou encore l'ouverture du marché des paris, sont quelques uns des dossiers qui permettront de réellement juger le potentiel de la personnalité politique préférée des Français.
A suivre...

jeudi 10 septembre 2009

Aïe, Dieu perd pied


Depuis le 28 octobre, l'Argentine piétine. La bonne performance enregistrée au Vélodrome (0-2), face à la France, en février, n'est qu'un lointain souvenir. L'équipe dirigée par Maradona enchaîne les contre performance et risque de rater la prochaine Coupe du Monde.

Le grand coup de bluff tenté par la fédération Argentine est en train de tourner au fiasco. Diego Maradona, l’idole de tout un peuple, n’arrive pas à mener à bien sa mission, à la tête de la sélection. Avant même sa nomination en octobre 2008, les avis étaient divisés sur ce choix. Aucune expérience d’un côté, contre charisme suffisant de l’autre. Après une année, il semble que le charisme ne suffise pas, comme le passé. Un bon joueur, voir une légende vivante, n’a pas forcement les qualités d’un bon entraîneur ou d’un bon sélectionneur. En effet, il est peu probable que Zinedine Zidane soit très performant dans un tel costume.

Une erreur ?
Pour revenir au cas de Maradona, un problème est en train de se créer. L’image sulfureuse mais pleine de respect, voir d'idolâtrie que lui vouent ses compatriotes et même l’ensemble des passionnés de foot sur terre, est en train de se ternir. Pis, la jeune génération ne reçoit comme image que celle d’une ancienne gloire qu’ils ne connaissent pas ou peu, qui est incapable de gagner avec Messi, Tevez, Mascherano… Car le réservoir de joueur dont dispose Diego est assez impressionnant. Seulement, depuis un an il tâtonne. Aucun titulaire ne se dégage dans les cages, ni dans l'axe de la défense, ni ailleurs. Seuls quelques cadres semblent indéboulonnables. Demichelis dans l’axe, Zanetti à droite (recordmen de sélection Argentin, 132, ndlr), Heinze à gauche ou dans l’axe dernièrement. Mascherano, el jeffe, en capitaine avec Veron, et ses 34 ans, à ses côtés, suite au désistement de Riquelme, et Maxi à droite. Et devant le joyau Messi avec Aguëro ou Tevez ou Milito ou Lavezzi. Pour compléter l’équipe les profils se succèdent, Datalo, buteur face au Brésil, en ailier, Papa à gauche de la défense, Rodriguez dans l’axe, Gago à la récupération… Les pistes ne manquent pas. Avec deux titres olympiques successifs, l'Argentine a la quantité de jeunes talents. De fait, il en résulte un des problèmes des Argentins. L’équipe change à mesure que le schéma tactique se transforme, match après match ou même durant les rencontres. Le 4-4-2 qui recueille le plus souvent les préférences du staff ne semble pas une solution satisfaisante. Aucun style de jeu n'émerge. Les insomniaques ou passionnés de foot, ont pu s’en apercevoir, en l’espace de quatre jours. Devant le Brésil, le jeu présenté à domicile à Rosario, fut affligeant. À donner des regrets de ne pas être sortie faire la fête ou d'être dans son lit, entre 2h et 4h du matin, c'est selon. Une défaite (3-1) face à une équipe peu offensive et surtout, sans mettre réellement en danger César, le gardien de la selecao.



(résumé du match, Argentine - Brésil, 1-3)

Le but de Datolo, d’une frappe de l’extérieur de la surface en est le symbole (vidéo, voir ci dessus). L'exploit individuel semble la seule solution à ces maux. En effet, l’équipe ne sait pas bien défendre mais surtout, et c’est un comble vu l’armada, ne sait pas attaquer. Messi n’a pas son rayonnement catalan. Il est attaquant central en sélection et non pas ailier et surtout il n’est pas aussi bien entouré. Point d’Inesta ou Xavi à la distribution. Il tente des exploits individuels qui n’aboutissent pas. Pour le reste, il risque un torticolis à regarder les centres lui passer très largement au dessus.

En barrage ?
Pour ajouter un peu de grisaille au paysage, l’Argentine a pris l’habitude de composter les billets pour l’Afrique du Sud à ses adversaires. Après le Brésil, samedi, c’est le Paraguay qui s’est assuré une présence à une quatrième coupe du monde de rang. Une sélection qui a proposé un visage autrement plus lumineux que celui de son adversaire (voir la vidéo ci dessous).
Face à cette situation, Diego Maradona reste sobre et optimisme." Nous ne sommes pas encore éliminés du Mondial. Nous avons encore une bonne chance", a-t-il déclaré à Ascunsion. Je n’ai pas peur des critiques. Je n’ai peur de personne. Je fais mon travail, j’ai mon équipe et je vais aller de l’avant", a-t-il affirmé. " Depuis que j’ai 15 ans, je n’ai peur de personne. J’en ai 48 et je vais continuer à me battre contre eux ", a-t-il ajouté, en faisant référence aux journalistes.
De plus, il continue de protéger ses joueurs et notamment son successeur. " Ne jetez pas la pierre une nouvelle fois à Messi ", a-t-il encore déclaré pour défendre l’attaquant du FC Barcelone, une fois de plus transparent sous le maillot argentin. " Les joueurs paraguayens et Martino savaient qu’il était dangereux. Ils étaient trois ou quatre sur lui. Ils l’ont bien neutralisé et il n’a pas pu briller comme il sait le faire".
Malgré cet optimisme, l’Argentine est actuellement en position de barragiste. Une place qu’ils peuvent améliorer et récupérer la quatrième, synonyme de qualification directe, détenue par l’équateur, pour un point. Mais attention, ils n’ont qu’un point d’avance sur l’Uruguay et le Venezuela, et deux sur la Bolivie. Le déplacement en Uruguay, le 13 octobre en clôture des éliminatoires risque d’être explosif et surtout décisif, pour Maradona et pour toute une nation qui n’aimerait pas brûler leur pibe de oro.



Le résumé du match Paraguay - Argentine, du 9 septembre 2009.