

Le grand coup de bluff tenté par la fédération Argentine est en train de tourner au fiasco. Diego Maradona, l’idole de tout un peuple, n’arrive pas à mener à bien sa mission, à la tête de la sélection. Avant même sa nomination en octobre 2008, les avis étaient divisés sur ce choix. Aucune expérience d’un côté, contre charisme suffisant de l’autre. Après une année, il semble que le charisme ne suffise pas, comme le passé. Un bon joueur, voir une légende vivante, n’a pas forcement les qualités d’un bon entraîneur ou d’un bon sélectionneur. En effet, il est peu probable que Zinedine Zidane soit très performant dans un tel costume.
Une erreur ?
Pour revenir au cas de Maradona, un problème est en train de se créer. L’image sulfureuse mais pleine de respect, voir d'idolâtrie que lui vouent ses compatriotes et même l’ensemble des passionnés de foot sur terre, est en train de se ternir. Pis, la jeune génération ne reçoit comme image que celle d’une ancienne gloire qu’ils ne connaissent pas ou peu, qui est incapable de gagner avec Messi, Tevez, Mascherano… Car le réservoir de joueur dont dispose Diego est assez impressionnant. Seulement, depuis un an il tâtonne. Aucun titulaire ne se dégage dans les cages, ni dans l'axe de la défense, ni ailleurs. Seuls quelques cadres semblent indéboulonnables. Demichelis dans l’axe, Zanetti à droite (recordmen de sélection Argentin, 132, ndlr), Heinze à gauche ou dans l’axe dernièrement. Mascherano, el jeffe, en capitaine avec Veron, et ses 34 ans, à ses côtés, suite au désistement de Riquelme, et Maxi à droite. Et devant le joyau Messi avec Aguëro ou Tevez ou Milito ou Lavezzi. Pour compléter l’équipe les profils se succèdent, Datalo, buteur face au Brésil, en ailier, Papa à gauche de la défense, Rodriguez dans l’axe, Gago à la récupération… Les pistes ne manquent pas. Avec deux titres olympiques successifs, l'Argentine a la quantité de jeunes talents. De fait, il en résulte un des problèmes des Argentins. L’équipe change à mesure que le schéma tactique se transforme, match après match ou même durant les rencontres. Le 4-4-2 qui recueille le plus souvent les préférences du staff ne semble pas une solution satisfaisante. Aucun style de jeu n'émerge. Les insomniaques ou passionnés de foot, ont pu s’en apercevoir, en l’espace de quatre jours. Devant le Brésil, le jeu présenté à domicile à Rosario, fut affligeant. À donner des regrets de ne pas être sortie faire la fête ou d'être dans son lit, entre 2h et 4h du matin, c'est selon. Une défaite (3-1) face à une équipe peu offensive et surtout, sans mettre réellement en danger César, le gardien de la selecao.
(résumé du match, Argentine - Brésil, 1-3)
Le but de Datolo, d’une frappe de l’extérieur de la surface en est le symbole (vidéo, voir ci dessus). L'exploit individuel semble la seule solution à ces maux. En effet, l’équipe ne sait pas bien défendre mais surtout, et c’est un comble vu l’armada, ne sait pas attaquer. Messi n’a pas son rayonnement catalan. Il est attaquant central en sélection et non pas ailier et surtout il n’est pas aussi bien entouré. Point d’Inesta ou Xavi à la distribution. Il tente des exploits individuels qui n’aboutissent pas. Pour le reste, il risque un torticolis à regarder les centres lui passer très largement au dessus.
En barrage ?
Pour ajouter un peu de grisaille au paysage, l’Argentine a pris l’habitude de composter les billets pour l’Afrique du Sud à ses adversaires. Après le Brésil, samedi, c’est le Paraguay qui s’est assuré une présence à une quatrième coupe du monde de rang. Une sélection qui a proposé un visage autrement plus lumineux que celui de son adversaire (voir la vidéo ci dessous).
Face à cette situation, Diego Maradona reste sobre et optimisme." Nous ne sommes pas encore éliminés du Mondial. Nous avons encore une bonne chance", a-t-il déclaré à Ascunsion. Je n’ai pas peur des critiques. Je n’ai peur de personne. Je fais mon travail, j’ai mon équipe et je vais aller de l’avant", a-t-il affirmé. " Depuis que j’ai 15 ans, je n’ai peur de personne. J’en ai 48 et je vais continuer à me battre contre eux ", a-t-il ajouté, en faisant référence aux journalistes.
De plus, il continue de protéger ses joueurs et notamment son successeur. " Ne jetez pas la pierre une nouvelle fois à Messi ", a-t-il encore déclaré pour défendre l’attaquant du FC Barcelone, une fois de plus transparent sous le maillot argentin. " Les joueurs paraguayens et Martino savaient qu’il était dangereux. Ils étaient trois ou quatre sur lui. Ils l’ont bien neutralisé et il n’a pas pu briller comme il sait le faire".
Malgré cet optimisme, l’Argentine est actuellement en position de barragiste. Une place qu’ils peuvent améliorer et récupérer la quatrième, synonyme de qualification directe, détenue par l’équateur, pour un point. Mais attention, ils n’ont qu’un point d’avance sur l’Uruguay et le Venezuela, et deux sur la Bolivie. Le déplacement en Uruguay, le 13 octobre en clôture des éliminatoires risque d’être explosif et surtout décisif, pour Maradona et pour toute une nation qui n’aimerait pas brûler leur pibe de oro.
Le résumé du match Paraguay - Argentine, du 9 septembre 2009.
Une erreur ?
Pour revenir au cas de Maradona, un problème est en train de se créer. L’image sulfureuse mais pleine de respect, voir d'idolâtrie que lui vouent ses compatriotes et même l’ensemble des passionnés de foot sur terre, est en train de se ternir. Pis, la jeune génération ne reçoit comme image que celle d’une ancienne gloire qu’ils ne connaissent pas ou peu, qui est incapable de gagner avec Messi, Tevez, Mascherano… Car le réservoir de joueur dont dispose Diego est assez impressionnant. Seulement, depuis un an il tâtonne. Aucun titulaire ne se dégage dans les cages, ni dans l'axe de la défense, ni ailleurs. Seuls quelques cadres semblent indéboulonnables. Demichelis dans l’axe, Zanetti à droite (recordmen de sélection Argentin, 132, ndlr), Heinze à gauche ou dans l’axe dernièrement. Mascherano, el jeffe, en capitaine avec Veron, et ses 34 ans, à ses côtés, suite au désistement de Riquelme, et Maxi à droite. Et devant le joyau Messi avec Aguëro ou Tevez ou Milito ou Lavezzi. Pour compléter l’équipe les profils se succèdent, Datalo, buteur face au Brésil, en ailier, Papa à gauche de la défense, Rodriguez dans l’axe, Gago à la récupération… Les pistes ne manquent pas. Avec deux titres olympiques successifs, l'Argentine a la quantité de jeunes talents. De fait, il en résulte un des problèmes des Argentins. L’équipe change à mesure que le schéma tactique se transforme, match après match ou même durant les rencontres. Le 4-4-2 qui recueille le plus souvent les préférences du staff ne semble pas une solution satisfaisante. Aucun style de jeu n'émerge. Les insomniaques ou passionnés de foot, ont pu s’en apercevoir, en l’espace de quatre jours. Devant le Brésil, le jeu présenté à domicile à Rosario, fut affligeant. À donner des regrets de ne pas être sortie faire la fête ou d'être dans son lit, entre 2h et 4h du matin, c'est selon. Une défaite (3-1) face à une équipe peu offensive et surtout, sans mettre réellement en danger César, le gardien de la selecao.
(résumé du match, Argentine - Brésil, 1-3)
Le but de Datolo, d’une frappe de l’extérieur de la surface en est le symbole (vidéo, voir ci dessus). L'exploit individuel semble la seule solution à ces maux. En effet, l’équipe ne sait pas bien défendre mais surtout, et c’est un comble vu l’armada, ne sait pas attaquer. Messi n’a pas son rayonnement catalan. Il est attaquant central en sélection et non pas ailier et surtout il n’est pas aussi bien entouré. Point d’Inesta ou Xavi à la distribution. Il tente des exploits individuels qui n’aboutissent pas. Pour le reste, il risque un torticolis à regarder les centres lui passer très largement au dessus.
En barrage ?
Pour ajouter un peu de grisaille au paysage, l’Argentine a pris l’habitude de composter les billets pour l’Afrique du Sud à ses adversaires. Après le Brésil, samedi, c’est le Paraguay qui s’est assuré une présence à une quatrième coupe du monde de rang. Une sélection qui a proposé un visage autrement plus lumineux que celui de son adversaire (voir la vidéo ci dessous).
Face à cette situation, Diego Maradona reste sobre et optimisme." Nous ne sommes pas encore éliminés du Mondial. Nous avons encore une bonne chance", a-t-il déclaré à Ascunsion. Je n’ai pas peur des critiques. Je n’ai peur de personne. Je fais mon travail, j’ai mon équipe et je vais aller de l’avant", a-t-il affirmé. " Depuis que j’ai 15 ans, je n’ai peur de personne. J’en ai 48 et je vais continuer à me battre contre eux ", a-t-il ajouté, en faisant référence aux journalistes.
De plus, il continue de protéger ses joueurs et notamment son successeur. " Ne jetez pas la pierre une nouvelle fois à Messi ", a-t-il encore déclaré pour défendre l’attaquant du FC Barcelone, une fois de plus transparent sous le maillot argentin. " Les joueurs paraguayens et Martino savaient qu’il était dangereux. Ils étaient trois ou quatre sur lui. Ils l’ont bien neutralisé et il n’a pas pu briller comme il sait le faire".
Malgré cet optimisme, l’Argentine est actuellement en position de barragiste. Une place qu’ils peuvent améliorer et récupérer la quatrième, synonyme de qualification directe, détenue par l’équateur, pour un point. Mais attention, ils n’ont qu’un point d’avance sur l’Uruguay et le Venezuela, et deux sur la Bolivie. Le déplacement en Uruguay, le 13 octobre en clôture des éliminatoires risque d’être explosif et surtout décisif, pour Maradona et pour toute une nation qui n’aimerait pas brûler leur pibe de oro.
Le résumé du match Paraguay - Argentine, du 9 septembre 2009.
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