

L'équipe de France s'est qualifiée pour la phase finale de la coupe du Monde, à partir du 11 juin en Afrique du Sud. Mais que ce fut difficile et surtout immérité.
C’est fait, l’équipe de France sera en Afrique du Sud à partir du 11 juin. Mais pour ce qui est du match, merci de ne pas y revenir. Pourquoi ? Parce qu’en entrant dans le détail de cette double confrontation, on s’aperçoit que Lloris fut le meilleur joueur des deux équipes réunies. On s’aperçoit surtout que l’Irlande méritait bien davantage son ticket pour le mondial africain. Et surtout un goût désagréable reste au fond de la gorge, une fois la partie avalée.
Pourtant, lors du tirage de ce barrage, dont la présence française était déjà un non sens au vue de la difficulté du groupe qualificatif, les sourires étaient de sortie, à peines voilés par une pointe de respect pour l’adversaire. L’Irlande avec retour au stade de France, difficile de faire mieux. Au contraire, sur le terrain, difficile de faire pire. Après un aller correct, le retour fut désastreux. Est-ce les irlandais, 34e au classement FIFA, qui se sont avérés sous-cotés où les français surcotés ? C’est davantage Giovanni Trapattoni, expert tacticien qui avait les clés de ce match retour. Il les a utilisées à la perfection. A tel point que durant 70 minutes, les verts semblaient chez eux, menant à la possession, se créant des occasions et même en menant au score rapidement. Un but construit admirablement par Damian Duff qui servait Robbie Keane, qui en capitaine exemplaire ouvrait la marque. A cet instant les bleus avaient la tête sous l’eau. Seulement, jamais ils ne la sortiront. Pire, les irlandais continuaient à attaquer. Le passeur Duff, avant le match avait prévenu « on marquera et on verra après. » Tout le monde a vu. O’Shea dès le début de la seconde période manqua le cadre sur une reprise de volée. Puis Duff, du droit, se heurta au mur Lloris et enfin Keane fut trop court pour reprendre le ballon après avoir crocheté Lloris.
"Je ne suis pas l'arbitre"
La chute physique des irlandais permit aux français d’entrer enfin dans la partie, toujours avec deux milieux récupérateurs et toujours sans Benzema. Mais les prémices offensives commençaient seulement dans la prolongation. Anelka cherchait un penalty en amplifiant sa chute dans la surface, Govou marquait mais en position de hors-jeu. Et enfin, sur un coup-franc botté par Malouda, Squillaci en position de hors-jeu, prolongea pour… le double contact volontaire de la main de Thierry Henry qui trouva Gallas seul devant la ligne. Un but salement entaché d’une erreur d’arbitrage que les irlandais en quémandant auprès de l’arbitre espéraient qu’il ne briserait pas leurs efforts. Un but salement entaché par le grand sourire de Thierry Henry. Un but salement entaché par la réaction du coupable "Il y avait main, mais je ne suis pas l'arbitre." Mais les bleus étaient loin de telles considérations en s’extasiant d’être provisoirement qualifiés, avec un stade qui troquait ses sifflets pour les cris. Raymond Domenech, à la question « comment auriez vous réagi si le but avait été contre vous ? » répondit en conférence de presse, « ce n’a pas été le cas. Merci j’ai autre chose à faire. »
Son homologue préférait signaler « le manque de fair-play de Thierry Henry et que l’arbitre aurait dû demander à Henry », sans en rajouter. Le "Trap" insistait à juste titre que l’Irlande « sur les deux matches méritait la qualification mais que la France a une belle équipe et pourra aller loin à la coupe du monde. » Un brin de fair-play, ce n'est pas désagréable.
La chute physique des irlandais permit aux français d’entrer enfin dans la partie, toujours avec deux milieux récupérateurs et toujours sans Benzema. Mais les prémices offensives commençaient seulement dans la prolongation. Anelka cherchait un penalty en amplifiant sa chute dans la surface, Govou marquait mais en position de hors-jeu. Et enfin, sur un coup-franc botté par Malouda, Squillaci en position de hors-jeu, prolongea pour… le double contact volontaire de la main de Thierry Henry qui trouva Gallas seul devant la ligne. Un but salement entaché d’une erreur d’arbitrage que les irlandais en quémandant auprès de l’arbitre espéraient qu’il ne briserait pas leurs efforts. Un but salement entaché par le grand sourire de Thierry Henry. Un but salement entaché par la réaction du coupable "Il y avait main, mais je ne suis pas l'arbitre." Mais les bleus étaient loin de telles considérations en s’extasiant d’être provisoirement qualifiés, avec un stade qui troquait ses sifflets pour les cris. Raymond Domenech, à la question « comment auriez vous réagi si le but avait été contre vous ? » répondit en conférence de presse, « ce n’a pas été le cas. Merci j’ai autre chose à faire. »
Son homologue préférait signaler « le manque de fair-play de Thierry Henry et que l’arbitre aurait dû demander à Henry », sans en rajouter. Le "Trap" insistait à juste titre que l’Irlande « sur les deux matches méritait la qualification mais que la France a une belle équipe et pourra aller loin à la coupe du monde. » Un brin de fair-play, ce n'est pas désagréable.
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