


Lyon a arraché en fin de match son billet pour les huitièmes de finale de la ligue des champions, à deux matches de la fin de la phase de poule. Liverpool risque de ne pas y être.
Lyon est revenu de loin pour rejoindre Bordeaux dans le club fermé, composé de sept éléments, des qualifiés pour les huitièmes de finale de la ligue des champions. Car le Liverpool F.C décrié comme moribond depuis plusieurs semaines et les absences conjuguées ou dissociées de Torres et Gerrard, malgré un sursaut contre Manchester United (3-1), cinq jours après la victoire lyonnaise à Anfield (1-2). Le grand blond fut présent et plutôt performant, malgré une hernie inguinale. L’égalisation intervenant même juste après sa sortie, une malheureuse coïncidence, surtout que Cris était aux avants postes après le remplacement de l’Espagnol au profit du tendre français N’Gog. Seulement les reds savent sortir les performances en adéquation avec l’enjeu. Ainsi, au pied du mur ils ont (enfin ?) montré un visage d’un grand d’Europe, mais pas d’un très grand.
En ce sens, l’homme du match fut Hugo Lloris auteur de trois arrêts déterminants. Sur une frappe de Fernando Torres (12e), une tentative de Kuyt (16e) et un face à face avec Voronine (29e). Même quand sa parade n’était pas suffisante comme devant Lucas, Cissokho sauvait sur sa ligne le retourné acrobatique de Kuyt. Cris, de nouveau capitaine a aussi sorti une performance de haut niveau pour maintenir à flot un navire gone maltraité comme rarement cette saison, un bon test avec le déplacement de dimanche au Vélodrome marseillais.
Signe peu rassurant, face aux offensives anglaises, les lyonnais paraissaient perdus. Lisandro à gauche et Bastos à droite étaient aux abonnés absents, la faute à un manque cruel de repères. Ce qui isolait Gomis à la pointe de l’attaque. Ce qui a fonctionné contre Anderlecht a donc échoué. Dans le même temps Reveillère(20e) puis Pjanic (40e) sortaient successivement blessés, de quoi réduire les options tactiques de Claude Puel.
Lisandro dans l’axe ça change tout
Finalement, Liverpool à force de dominer (54% de possession du ballon), trouvait l’ouverture par une frappe de 20 mètres de l’eternel désespoir néerlandais Babel, entré peu avant, qui finissait dans la lucarne de Lloris. A cet instant, Lyon n’était pas qualifié, mais un succès, à Gerland, contre Debrecen suffirait. Pas de quoi s’alarmer. Sauf que dans le même temps Liverpool revenait dans la course à la première place. Ainsi, Lisandro, repositionné dans l’axe et qui s’était créé deux occasions de buts (73e, 78e), profitait d’une déviation de la tête de Bastos pour se gêner avec Cris et tromper, d’un sang froid olympien Reina (88e). L’OL a su réagir et ce ne sont pas les sourires mêlaient de grimaces de Jean-Michel Aulas, aux coups de sifflets finaux, qui atténueront le sentiment dominant de la soirée.
Maintenant, les lyonnais ont le sifflet à la bouche et détermineront peut-être le nom du second qualifié dans ce groupe. En effet, dans trois semaines, un déplacement à Florence s’annonce délicat pour la première place, sachant qu’en cas de succès la Fiorentina prendrait la tête et sortirait définitivement, un quintuple vainqueur de l’épreuve qui n’a pas pu ou su saisir sa chance à Gerland. Mais ça les lyonnais n’en ont que plus de mérite, à trois mois d’aborder leur septième huitièmes de finales de C1 consécutif.
Les buts :

En ce sens, l’homme du match fut Hugo Lloris auteur de trois arrêts déterminants. Sur une frappe de Fernando Torres (12e), une tentative de Kuyt (16e) et un face à face avec Voronine (29e). Même quand sa parade n’était pas suffisante comme devant Lucas, Cissokho sauvait sur sa ligne le retourné acrobatique de Kuyt. Cris, de nouveau capitaine a aussi sorti une performance de haut niveau pour maintenir à flot un navire gone maltraité comme rarement cette saison, un bon test avec le déplacement de dimanche au Vélodrome marseillais.
Signe peu rassurant, face aux offensives anglaises, les lyonnais paraissaient perdus. Lisandro à gauche et Bastos à droite étaient aux abonnés absents, la faute à un manque cruel de repères. Ce qui isolait Gomis à la pointe de l’attaque. Ce qui a fonctionné contre Anderlecht a donc échoué. Dans le même temps Reveillère(20e) puis Pjanic (40e) sortaient successivement blessés, de quoi réduire les options tactiques de Claude Puel.
Lisandro dans l’axe ça change tout

Finalement, Liverpool à force de dominer (54% de possession du ballon), trouvait l’ouverture par une frappe de 20 mètres de l’eternel désespoir néerlandais Babel, entré peu avant, qui finissait dans la lucarne de Lloris. A cet instant, Lyon n’était pas qualifié, mais un succès, à Gerland, contre Debrecen suffirait. Pas de quoi s’alarmer. Sauf que dans le même temps Liverpool revenait dans la course à la première place. Ainsi, Lisandro, repositionné dans l’axe et qui s’était créé deux occasions de buts (73e, 78e), profitait d’une déviation de la tête de Bastos pour se gêner avec Cris et tromper, d’un sang froid olympien Reina (88e). L’OL a su réagir et ce ne sont pas les sourires mêlaient de grimaces de Jean-Michel Aulas, aux coups de sifflets finaux, qui atténueront le sentiment dominant de la soirée.
Maintenant, les lyonnais ont le sifflet à la bouche et détermineront peut-être le nom du second qualifié dans ce groupe. En effet, dans trois semaines, un déplacement à Florence s’annonce délicat pour la première place, sachant qu’en cas de succès la Fiorentina prendrait la tête et sortirait définitivement, un quintuple vainqueur de l’épreuve qui n’a pas pu ou su saisir sa chance à Gerland. Mais ça les lyonnais n’en ont que plus de mérite, à trois mois d’aborder leur septième huitièmes de finales de C1 consécutif.
Les buts :
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