
Arles-Avignon est parti à la chasse à Grenoble en cette saison 2010-2011. Comme pour le GF 38 il y a un an, le début d’exercice des sudistes est calamiteux. Zéro point en six matches et zéro but marqué à domicile en trois rencontres, le constat est amer, forcément. Voici les Avignonnais à mi-chemin du record grenoblois arrêté à 12 défaites un samedi soir automnal à Monaco (0-0, le 7 novembre). Mais quand Mecha Bazdarevic transmettait de la pitié, devant un bateau coulant, sans raison apparente, si ce n’est un niveau insuffisant agrémenté d’une malchance chronique, Arles-Avignon pousse à une moquerie, un brin cynique, certes. Mais qu’il est rassurant, plaisant presque, d’observer que l’incompétence et l’ingratitude amène à l’échec. Car, outre le bilan comptable, qui ne signifie pas encore une relégation dans quelques mois, le petit club qui a monté de quatre divisions en cinq saisons a eu un discernement proche du néant.
Certes, Marcel Salarno, en reprenant le club en juin dernier l’a sauvé d’une probable lourde chute, face au problème de trésorerie. Au bord du gouffre financier, son arrivée accompagnée de ses deniers a permis à l’ACA de découvrir la Ligue 1. Mais avec un léger recul, était-ce nécessaire ?
Depuis la reprise de l’entraînement, en juin, Arles-Avignon fait sourire l’ensemble du football français. Avec le départ de Michel Estevan dès la reprise, finalement réintégré, puis un mercato « hallucinant » achevé avec 18 joueurs, chômeurs pour la plupart et non souhaités par un entraîneur à l’influence inexistante. Le Pôle Emploi de l’Europe s’est ainsi offert une défense made in Real Madrid avec Pavon et Meija et un secteur offensif champion d’Europe avec Basinas et Charisteas. Mais ces trophées sont anciens. Et à vouloir collectionner des vieilles gloires, au lieu de conserver un petit noyau des exploits passés, Arles a perdu ce qui faisait sa force, son âme, encore plus avec la récente mise à l’écart, définitive cette fois, de l’entraîneur, Michel Estevan, lâché par un vestiaire composé de joueurs meilleurs dans les complots que sur un terrain. Preuve du climat malsain, Robert Duverne a quitté le navire à la nage, préférant reprendre un rôle e préparateur physique à Aston Villa, plutôt que d'être second à Arles.
Fin forcément tragique ?
Désormais, alors qu’un entraîneur est recherché et que, étrangement, des kamikazes sont prêts à définitivement ternir leur réputation dans un projet déjà fou, qu’est le maintien de l’ACA, un seul souhait vient à l’esprit, que le vent de fraîcheur distribué depuis des années ne se termine pas en disparition pure et dure. Comme les supporters l'ont écrit " Estevan, cinq ans pour construire. Salerno, 3 mois pour tout détruire. "
En tout cas, pour l’instant, on rigole, mais dans quelques mois, c’est une région entière qui pourrait pleurer et revenir en arrière en délimitant son cœur à l’OM, qui ne craint dégun. A Arles on respecte dégun, c'est toute la différence.
Certes, Marcel Salarno, en reprenant le club en juin dernier l’a sauvé d’une probable lourde chute, face au problème de trésorerie. Au bord du gouffre financier, son arrivée accompagnée de ses deniers a permis à l’ACA de découvrir la Ligue 1. Mais avec un léger recul, était-ce nécessaire ?
Depuis la reprise de l’entraînement, en juin, Arles-Avignon fait sourire l’ensemble du football français. Avec le départ de Michel Estevan dès la reprise, finalement réintégré, puis un mercato « hallucinant » achevé avec 18 joueurs, chômeurs pour la plupart et non souhaités par un entraîneur à l’influence inexistante. Le Pôle Emploi de l’Europe s’est ainsi offert une défense made in Real Madrid avec Pavon et Meija et un secteur offensif champion d’Europe avec Basinas et Charisteas. Mais ces trophées sont anciens. Et à vouloir collectionner des vieilles gloires, au lieu de conserver un petit noyau des exploits passés, Arles a perdu ce qui faisait sa force, son âme, encore plus avec la récente mise à l’écart, définitive cette fois, de l’entraîneur, Michel Estevan, lâché par un vestiaire composé de joueurs meilleurs dans les complots que sur un terrain. Preuve du climat malsain, Robert Duverne a quitté le navire à la nage, préférant reprendre un rôle e préparateur physique à Aston Villa, plutôt que d'être second à Arles.
Fin forcément tragique ?
Désormais, alors qu’un entraîneur est recherché et que, étrangement, des kamikazes sont prêts à définitivement ternir leur réputation dans un projet déjà fou, qu’est le maintien de l’ACA, un seul souhait vient à l’esprit, que le vent de fraîcheur distribué depuis des années ne se termine pas en disparition pure et dure. Comme les supporters l'ont écrit " Estevan, cinq ans pour construire. Salerno, 3 mois pour tout détruire. "
En tout cas, pour l’instant, on rigole, mais dans quelques mois, c’est une région entière qui pourrait pleurer et revenir en arrière en délimitant son cœur à l’OM, qui ne craint dégun. A Arles on respecte dégun, c'est toute la différence.