lundi 7 novembre 2011

Paris stagne... au sommet

Paris pouvait prendre cinq points d'avance en tête de la L1. En ramenant un match nul assez heureux de Bordeaux, il garde une victoire de marge.
Kevin Gameiro n'a pas réussi à passer la défense bordelaise,
dimanche soir, ici Sané et Chalmé.
Toutes les séries ne se sont pas arrêtées ce dimanche soir à Bordeaux. Les sept victoires d’affilée du PSG en Ligue 1, si. En revanche, les six matches sans victoire à domicile pour Bordeaux, non. Elle est désormais de sept, dont six partages des points. Un bilan plaçant les Girondins à la 19e place du classement à domicile et comme étant la seule formation toujours sans succès dans son stade.
Mais, ce n’est pas le plus important, pour une fois. Si les Bordelais rééditent de telles prestations, ils devraient bien finir par vaincre à Chaban-Delmas, que ce soit face à Caen ou Nancy prévus successivement dans trois semaines et un mois. Et ils devraient même réussir à éviter une descente en Ligue 2. Car, un peu comme face à Montpellier (2-2 le 1er octobre), Bordeaux a montré du cœur, de la solidarité et même du talent, parfois. D’ailleurs, le duo Trémoulinas - Maurice-Belay s’impose comme le moteur des offensives girondines. Une aile du désir ayant amené presque toutes les occasions. Et notamment le but de Yoan Gouffran, son quatrième en trois matches. Soit l’intégralité des réalisations bordelaises en championnat ces 36 derniers jours… Les Marine et Blanc semblent s'être trouvé un buteur. Voire une équipe type puisque le onze aligné par Gillot était identique à celui à Ajaccio (0-2). 

Pastore transparant
Le but de Gouffran, de la tête (14e) sur un centre parfait de Trémoulinas, répondant à un autre coup de tête de Sissoko qui reprit un corner de Nene (11e) pour inscrire son premier but sous les couleurs parisiennes. Le problème pour Paris, c’est qu’à part une frappe de Nene, boxée par Carrasso, il n’y eut guère d’autres occasions franches. Pis, si ce n’est l’entame de la seconde période, le leader du Championnat a subi. Notamment au milieu où Nguemo et Plasil, bien aidés par une équipe jouant enfin en bloc, ont fourni un gros travail de harcèlement pendant que Pastore marchait et râlait, jusqu'à prendre son premier carton jaune en Ligue 1 pour contestation. La star argentine, fatiguée depuis quelques matches, n’a pas sauvé sa partition d’un but, comme contre Bratislava jeudi en Europe League (1-0). Comme Ménez à droite, aussi absent défensivement qu’effacé offensivement. Les deux recrues ont laissé s’épuiser Gameiro à la pointe de l’attaque, à multiplier les appels dans un axe composé de Planus et Sané rarement pris à défaut. Ce qui est rare à Bordeaux cette saison. Même Nene, malgré de la volonté, n’a pas réussi le geste de génie faisant basculer un match.
Et ce ne sont pas les entrées de Jallet et Bahebeck qui ont modifié la léthargie parisienne. Mais, en sauvant un point, alors que dans l’après-midi Lyon et Toulouse s’étaient inclinés et que Montpellier, Rennes et Lille, la veille, avaient concédé des nuls, Paris a conservé sa marge de trois unités sur le MHSC, à défaut d’envoyer un signe à ses concurrents. Alors oui, après treize journées, la Ligue 1 n’est pas terminée, elle est juste en pause deux semaines. 

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