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Kevin Gameiro n'a pas réussi à passer la défense bordelaise, dimanche soir, ici Sané et Chalmé. |
Toutes les séries ne se sont pas arrêtées ce dimanche soir à
Bordeaux. Les sept victoires d’affilée du PSG en Ligue 1, si. En revanche, les
six matches sans victoire à domicile pour Bordeaux, non. Elle est désormais de
sept, dont six partages des points. Un bilan plaçant les Girondins à la 19e
place du classement à domicile et comme étant la seule formation toujours sans succès dans son stade.
Mais, ce n’est pas le plus important, pour une fois. Si les
Bordelais rééditent de telles prestations, ils devraient bien finir par vaincre
à Chaban-Delmas, que ce soit face à Caen ou Nancy prévus successivement dans
trois semaines et un mois. Et ils devraient même réussir à éviter une descente
en Ligue 2. Car, un peu comme face à Montpellier (2-2 le 1er
octobre), Bordeaux a montré du cœur, de la solidarité et même du talent,
parfois. D’ailleurs, le duo Trémoulinas - Maurice-Belay s’impose comme le
moteur des offensives girondines. Une aile du désir ayant amené presque toutes
les occasions. Et notamment le but de Yoan Gouffran, son quatrième en trois
matches. Soit l’intégralité des réalisations bordelaises en championnat ces 36
derniers jours… Les Marine et Blanc semblent s'être trouvé un buteur. Voire une équipe type puisque le onze aligné par Gillot était identique à celui à Ajaccio (0-2).
Pastore transparant
Le but de Gouffran, de la tête (14e) sur un centre parfait de Trémoulinas, répondant à un autre coup
de tête de Sissoko qui reprit un corner de Nene (11e) pour inscrire
son premier but sous les couleurs parisiennes. Le problème pour Paris, c’est
qu’à part une frappe de Nene, boxée par Carrasso, il n’y eut guère d’autres
occasions franches. Pis, si ce n’est l’entame de la seconde période, le leader
du Championnat a subi. Notamment au milieu où Nguemo et Plasil, bien aidés par
une équipe jouant enfin en bloc, ont fourni un gros travail de harcèlement
pendant que Pastore marchait et râlait, jusqu'à prendre son premier carton jaune en Ligue 1 pour contestation. La star argentine, fatiguée depuis quelques
matches, n’a pas sauvé sa partition d’un but, comme contre Bratislava jeudi en
Europe League (1-0). Comme Ménez à droite, aussi absent défensivement qu’effacé
offensivement. Les deux recrues ont laissé s’épuiser Gameiro à la pointe de
l’attaque, à multiplier les appels dans un axe composé de Planus et Sané
rarement pris à défaut. Ce qui est rare à Bordeaux cette saison. Même Nene,
malgré de la volonté, n’a pas réussi le geste de génie faisant basculer un
match.
Et ce ne sont pas les entrées de Jallet et Bahebeck qui ont
modifié la léthargie parisienne. Mais, en sauvant un point, alors que dans
l’après-midi Lyon et Toulouse s’étaient inclinés et que Montpellier, Rennes et
Lille, la veille, avaient concédé des nuls, Paris a conservé sa marge de trois
unités sur le MHSC, à défaut d’envoyer un signe à ses concurrents. Alors oui,
après treize journées, la Ligue 1 n’est pas terminée, elle est juste en pause
deux semaines.
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