Le F.C Barcelone a remporté sa troisième Ligue des Champions, sans contestation aucune. Messi et Eto’o en buteur et la Masia en fondation.
Certains événements après coup semblent logiques. Comme si l’histoire supplante toute part d’irrationnelle, comme si une politique adoptée depuis des années était infaillible. Car si le F.C Barcelone domine le football européen, il le doit en grande partie à la masia. Un simple centre de formation, qui de l’extérieur ressemble à si méprendre aux outils des autres clubs. Seulement à l’intérieur, il s’agit d’une fabrique de diamants. A l’heure ou le Real de Madrid se prépare à accueillir Kaka, Ronaldo et autres Ribery, le Barça s’appuie sur Messi, Xavi, Puyol, Piqué, Busquets, Iniesta, Valdes ou Bojan, tous formés en Catalogne. En ajoutant Cesc, pur produit de la masia qui fait les beaux jours de la seleccion et d’Arsenal. Ceci est rafraîchissant. La preuve que l’argent ne fait pas tout. Certes, les Blaugrana font partie des clubs les plus fortunés, mais les valeurs inculquées outrepassent le simple argument pécuniaire. Toutes les équipes de jeunes jouent de la même façon que la formation fanion. Place au 4-4-3 généralisé à une touche de balle, avec des latéraux offensifs.
Le Barça, what else ?
Ainsi, la finale de la ligue des Champions a rencontré un vainqueur, le football. Les 90 minutes les plus médiatisées de la saison footballistique ont servit de miroir. Deux actions initiées par Inesta et Xavi ont suffit pour révéler que même en l’absence de 75% de la défense, le Barça est invincible. Cristiano Ronaldo connut une période de souffrance. Le carton jaune qu’il récolta en fin de match en est l’emblème. Le ballon d’or a perdu son bien, en même temps que la coupe aux grandes oreilles filait en Espagne. En effet, un trident se dégage pour la récompense individuelle suprême. Samuel Eto’o, eternel battu se retrouve en concurrence avec le favori Lionel Messi - meilleur butteur de la competition avec 9 buts - et le sous-médiatisé Andres Iniesta. Et si le ballon d’or avait un cousin réservé aux techniciens, le jeune Guardiola serait le favori devant l’ancien Fergusson. 29 années les séparent, mais tactiquement le natif de Santpedor fut supérieur. La position de Messi en avant centre, déjà entrevue face au Real Madrid (6-2) est une des clés du succès Catalan avec bien sûr un style de jeu innovant et révolutionnaire depuis une saison. En face, Fergusson a paniqué dans son carré empalant les attaquants au fil des minutes, tout en dépeuplant son milieu de terrain déjà en souffrance devant la triplette de la masia : Busquets, Xavi et Iniesta.
En définitive, Barcelone entre dans l’histoire en réalisant le triplé championnat, coupe, ligue des champions. Un triplé qui en appelle d’autres dans un futur proche si la masia le veut. C’est bien connu, Barcelone es "mes que un club" (plus qu’un club). Encore plus depuis hier.
Voici l'hymne du F.C Barcelone, le club aux trois titres et au public exceptionnel.
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