
Mardi, en France, c'était jour de grêve. Les bleus, privés des mutins en chef, ont donc consenti à descendre du bus pour se rendre sur la pelouse du stade Saint-Symphorien afin d'effectuer le service minimum. Rien de plus.
La malédiction des deux pointes sous Laurent Blanc n’est plus. Après les revers en Norvège (1-2) et contre le Bélarus (0-1), le sélectionneur avait choisi de réintroduire une animation à deux attaquants axiaux au coup d’envoi, avec un milieu en losange, comme la première période en Europe du Nord. Mais face à une sélection comme le Luxembourg, sans tomber dans une morgue insoutenable, le schéma tactique n’est pas forcément décisif. La patience et la volonté des joueurs sont au moins aussi importants.
Ainsi, restons concrets. La France a enchaîné une troisième victoire de rang, une première depuis novembre 2009. Des succès tous glanés sur le même score : 2 à 0. Sur le plan comptable, la France a neuf unités en quatre rencontres et occupe la tête de son groupe, suivi par la Biélorussie, qui a dominée l’Albanie en début de soirée (2-0). Sans atteindre les félicitations du jury, une mention pourrait poindre, sans un bémol consistant. Trois de ces parties se sont tenues à domicile, contre des adversaires plus qu’abordables (Bélarus, Roumanie et Luxembourg). Alors, c’est normal. Juste normal. D’autant que les Bleus ne furent guères enthousiasmants et encore moins rassurants ce mardi. Mais ils ont gagné, comme toujours dans ce genre de rencontre.
Peu d’occasions
Les Luxembourgeois n’avaient pas fait les 50 kilomètres séparant le Grand-Duché de Metz pour exhiber un jeu léché, fait de passes alertes et d’occasions continues. Mais même la France, n’est pas capable de produire une telle prestation sur l’ensemble d’une partie. Alors, le Luxembourg et ses dix amateurs ont défendu, comme face à la Biélorussie (0-0, le 8 octobre) avec un talent certain, une agressivité constante proposant parfois une innovante défense à six, avec les milieux excentrés servants de latéraux, rendant la surface de Joubert presque aussi inviolable qu’un coffre fort.
Durant ces instants, l’image de Samuel Eto’o avec l’Inter Milan contre Barcelone, en demi-finale de la dernière Ligue des Champions s’immisçait. Mais cette option, respectable, ne fonctionne qu’à une condition généralement : qu’un but ne soit pas encaissé trop rapidement. Pourtant, ce but est arrivé dès la 22e minute par l’intermédiaire de Karim Benzema, qui s’est illustré d’une volée surpuissante du droit sur un corner de Gourcuff (22e). Derrière, point de razzia offensive, comme attendu. Juste une frappe de Diaby, captée par Joubert.
Les visiteurs se compliquaient davantage la tâche juste après la pause. Le capitaine luxembourgeois, Peters, agressait Yoann Gourcuff à rendre jaloux un boucher néerlandais, alors qu’il avait été averti auparavant et que l’arbitre, M. Jug, après une courte réflexion décidait d’exclure l’homme de base de l’organisation du Luxembourg.
Ainsi, restons concrets. La France a enchaîné une troisième victoire de rang, une première depuis novembre 2009. Des succès tous glanés sur le même score : 2 à 0. Sur le plan comptable, la France a neuf unités en quatre rencontres et occupe la tête de son groupe, suivi par la Biélorussie, qui a dominée l’Albanie en début de soirée (2-0). Sans atteindre les félicitations du jury, une mention pourrait poindre, sans un bémol consistant. Trois de ces parties se sont tenues à domicile, contre des adversaires plus qu’abordables (Bélarus, Roumanie et Luxembourg). Alors, c’est normal. Juste normal. D’autant que les Bleus ne furent guères enthousiasmants et encore moins rassurants ce mardi. Mais ils ont gagné, comme toujours dans ce genre de rencontre.
Peu d’occasions
Les Luxembourgeois n’avaient pas fait les 50 kilomètres séparant le Grand-Duché de Metz pour exhiber un jeu léché, fait de passes alertes et d’occasions continues. Mais même la France, n’est pas capable de produire une telle prestation sur l’ensemble d’une partie. Alors, le Luxembourg et ses dix amateurs ont défendu, comme face à la Biélorussie (0-0, le 8 octobre) avec un talent certain, une agressivité constante proposant parfois une innovante défense à six, avec les milieux excentrés servants de latéraux, rendant la surface de Joubert presque aussi inviolable qu’un coffre fort.
Durant ces instants, l’image de Samuel Eto’o avec l’Inter Milan contre Barcelone, en demi-finale de la dernière Ligue des Champions s’immisçait. Mais cette option, respectable, ne fonctionne qu’à une condition généralement : qu’un but ne soit pas encaissé trop rapidement. Pourtant, ce but est arrivé dès la 22e minute par l’intermédiaire de Karim Benzema, qui s’est illustré d’une volée surpuissante du droit sur un corner de Gourcuff (22e). Derrière, point de razzia offensive, comme attendu. Juste une frappe de Diaby, captée par Joubert.
Les visiteurs se compliquaient davantage la tâche juste après la pause. Le capitaine luxembourgeois, Peters, agressait Yoann Gourcuff à rendre jaloux un boucher néerlandais, alors qu’il avait été averti auparavant et que l’arbitre, M. Jug, après une courte réflexion décidait d’exclure l’homme de base de l’organisation du Luxembourg.
Payet trouve encore Gourcuff
Sans créer une réelle différence dans l'équilibre de la partie, les actions arrivaient, enfin. Gourcuff trouvait Joubert (65e), puis Hoarau, bien servi par Nasri manquait le cadre (70e). Des initiatives provenant d’un côté droit qui a pris le dessus depuis deux parties dans l’animation et l’efficacité française, avec un Réveillère intéressant.
Mais la France sait toujours se faire peur, même contre la 130e nation mondiale au classement FIFA. Blaise, sur le seul corner du Grand-Duché, concédé par Mexès, permettait à Lloris de tester sa concentration (74e). Mais, l’un des rares à avoir marqué des points en Moselle donnait le soupçon d’air frais qui semblait manquer dans les esprits bleus. Sur un coup-franc rapidement joué, Dimitri Payet trouvait Yoann Gourcuff qui expédiait une frappe flottante des 25 mètres dans la cage de Joubert (76e). En fin de match, Payet trouvait encore Gourcuff en pleine course, dont la tête était captée par Joubert (85e).
Donc, Gourcuff signe une deuxième rencontre avec une réalisation personnelle. Il a prouvé qu’il pouvait marquer contre une autre nation que la Roumanie. Mais qu’il avait désormais besoin de Payet comme passeur. De là, à ériger le meilleur marqueur de Ligue 1 et Stéphanois de surcroit comme prochaine cible du mercato lyonnais, il n’y a qu’un pas, qu’il convient de ne pas franchir, pour l’instant.
Autre perception entrevue en fin de rencontre, alors que le 4-2-3-1 était de retour, Nasri et Gourcuff pourraient être complémentaires, comme Benzema a semblé mieux s’entendre avec le Lyonnais, ce mardi qu’avec le Londonnien, samedi contre la Roumanie. Les deux meneurs, constamment opposés ont enfin évolué sous le maillot bleu en même temps. Gourcuff dans l’axe et Nasri se baladant sur les deux ailes. Et au moment où Ribéry est blessé et sans saveur depuis 2 ans et demi et que Malouda donne une sensation de motivation limitée actuellement, cette solution pourrait être creusée dans un futur proche.
Mais la France sait toujours se faire peur, même contre la 130e nation mondiale au classement FIFA. Blaise, sur le seul corner du Grand-Duché, concédé par Mexès, permettait à Lloris de tester sa concentration (74e). Mais, l’un des rares à avoir marqué des points en Moselle donnait le soupçon d’air frais qui semblait manquer dans les esprits bleus. Sur un coup-franc rapidement joué, Dimitri Payet trouvait Yoann Gourcuff qui expédiait une frappe flottante des 25 mètres dans la cage de Joubert (76e). En fin de match, Payet trouvait encore Gourcuff en pleine course, dont la tête était captée par Joubert (85e).
Donc, Gourcuff signe une deuxième rencontre avec une réalisation personnelle. Il a prouvé qu’il pouvait marquer contre une autre nation que la Roumanie. Mais qu’il avait désormais besoin de Payet comme passeur. De là, à ériger le meilleur marqueur de Ligue 1 et Stéphanois de surcroit comme prochaine cible du mercato lyonnais, il n’y a qu’un pas, qu’il convient de ne pas franchir, pour l’instant.
Autre perception entrevue en fin de rencontre, alors que le 4-2-3-1 était de retour, Nasri et Gourcuff pourraient être complémentaires, comme Benzema a semblé mieux s’entendre avec le Lyonnais, ce mardi qu’avec le Londonnien, samedi contre la Roumanie. Les deux meneurs, constamment opposés ont enfin évolué sous le maillot bleu en même temps. Gourcuff dans l’axe et Nasri se baladant sur les deux ailes. Et au moment où Ribéry est blessé et sans saveur depuis 2 ans et demi et que Malouda donne une sensation de motivation limitée actuellement, cette solution pourrait être creusée dans un futur proche.
Laurent Blanc va avoir du temps
Car désormais, Laurent Blanc a du temps, une denrée rare en football. Jusqu’au 25 mars, son équipe restera en tête du groupe D, sans jouer. Le jour de se rendre au Luxembourg, on en saura plus sur les sorts de Benzema au Real Madrid et de Mexès à la Roma ou sur les possibles retours en forme et en grâce de Ribéry, Abidal voire Evra.
Mais d’ici là, au cœur d’une hibernation aussi méritée que nécessaire, la France aura droit à deux matches de gala. Contre l’Angleterre, qui n’a pas dominé le Monténégro à domicile, mardi soir (0-0) à Wembley (le 17 novembre), puis au stade de France face au Brésil (9 février). Après, demandons aux syndicats de ne rien prevoir à ces dates-là, afin d'avoir un service maximum.
Mais d’ici là, au cœur d’une hibernation aussi méritée que nécessaire, la France aura droit à deux matches de gala. Contre l’Angleterre, qui n’a pas dominé le Monténégro à domicile, mardi soir (0-0) à Wembley (le 17 novembre), puis au stade de France face au Brésil (9 février). Après, demandons aux syndicats de ne rien prevoir à ces dates-là, afin d'avoir un service maximum.

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