La France livre son premier match officiel en 2011 au Luxembourg, ce vendredi à 21 heures. Si un succès est probable, les retours de Ribéry et Evra concentrent les attentions.
C’est un retour à la réalité bien rêche. Le passage de l’autoroute dorée des matches de gala à la sinueuse route de campagne (de qualification pour l’Euro 2012). D’une victoire de prestige en amical face au Brésil (1-0) à un déplacement au Luxembourg il s’est passé six semaines. Six semaines paisibles pour Laurent Blanc. Et ce n’est pas ce match qui devrait changer la situation. Ni même le prochain, au Belarus, le 4 juin. La France a acquis des certitudes ces derniers mois dans le jeu et dans les hommes. Des certitudes suffisantes pour traverser ces deux côtes sans craindre de caler et ainsi envisager une qualification sereine dans ce groupe de la vie facile. Forts de six succès consécutifs, avec un seul but encaissé en Angleterre, les Tricolores se rendent chez le voisin luxembourgeois tranquilles, donc. Et ce n'est pas le seul revers pour quatorze victoires, le 8 février 1914(5-4 en match amical avec à un quadruplé de Jean Massard) qui devrait bouleverser l'optimisme général.
Des retours utiles?
Alors c’est au sein même du groupe que seront guettées les possibles difficultés. Louée pour son état d’esprit irréprochable depuis l’arrivée de Laurent Blanc, la sélection française va devoir prouver que le retour des mutins en chef est normal. Que le capitaine et le vice-capitaine de la dernière coupe du monde, respectivement suspendus 5 et 3 matches après le fiasco sud-africain, n’altèrent pas ce vent de fraicheur aperçu à Clairefontaine. Que Blanc a eu raison de rappeler Evra et Ribéry contre l’avis de sa ministre de tutelle, Chantal Jouanno, qui n’avait fait que donner une opinion que ne semble guère respecter Franck Ribéry, puisqu’il a jugé, plein d’orgueil, que Blanc est le « sélectionneur donc c'est lui commande. » Ce qui est vrai, bien sûr.
Alors, contre l’avis d’une ministre mais aussi de la majorité des Français lui et Evra ont redécouvert Clairefontaine. Ils devraient même redécouvrir les joies d’une titularisation sous la tunique bleue, face au Luxembourg. Pour connaître la réaction du public, il faudra attendre la partie amicale contre la Croatie le 29 mars au Stade de France. Ces deux fantômes de retour devront se fondre dans un collectif désormais commandé par Mexès, Rami, Nasri et Benzema. Que des joueurs n’ayant pas connu le bus sud-africain. Les autres cadres issus de Knysna, en revanche, sont en souffrance. Florent Malouda et Alou Diarra sont devenus quelconques à Chelsea et Bordeaux et Yoann Gourcuff l’est resté à Lyon, sans remettre en cause sa sélection, pour l’instant. Seul Hugo Lloris confirme, comme toujours. De quoi en faire un capitaine potentiel.
Enfin clore le chapitre Knysna
C’est peut-être même davantage la fermeture du trop long chapitre de l’après-mondial qui va se jouer. Il paraît que Ribéry et Gourcuff se sont expliqués avec un membre du staff comme arbitre et que tout est apaisé. Il paraît qu’ils pourraient même jouer ensemble, comme fin 2008 quand une complémentarité technique semblait émerger. Il paraît qu’Evra est une solution, alors qu’Abidal ne reviendra pas avant le mois d’août et non un problème. Il paraît que Benzema est devenu un buteur exceptionnel en l’espace de 12 rencontres achevées par autant de buts avec le Real Madrid. Il paraît que la France, 18e nation mondiale peut infliger une raclée oh combien plus géante que celle du match aller (2-0) à la 114e nation au classement FIFA, le Luxembourg.
Il paraît surtout que Blanc ne s’exprimera pas sur M6, car son ancien patron à Bordeaux, Nicolas de Tavernost, refuse qu’il y ait cet inutile panneau publicitaire derrière lui. Et donc, alors qu’aucune règle n’oblige la présence dudit panneau, le président de la FFF, Fernand Duchaussoy, lui a interdit, ainsi qu’aux joueurs, de répondre aux questions de la chaîne qui retransmet le match. Restera aux téléspectateurs de changer de chaîne - s’ils ont le câble - et d’attendre la conférence de presse avec les panneaux derrière, forcément. Un beau symbole… Qui a dit que tout était résolu ?

Des retours utiles?
Alors c’est au sein même du groupe que seront guettées les possibles difficultés. Louée pour son état d’esprit irréprochable depuis l’arrivée de Laurent Blanc, la sélection française va devoir prouver que le retour des mutins en chef est normal. Que le capitaine et le vice-capitaine de la dernière coupe du monde, respectivement suspendus 5 et 3 matches après le fiasco sud-africain, n’altèrent pas ce vent de fraicheur aperçu à Clairefontaine. Que Blanc a eu raison de rappeler Evra et Ribéry contre l’avis de sa ministre de tutelle, Chantal Jouanno, qui n’avait fait que donner une opinion que ne semble guère respecter Franck Ribéry, puisqu’il a jugé, plein d’orgueil, que Blanc est le « sélectionneur donc c'est lui commande. » Ce qui est vrai, bien sûr.
Alors, contre l’avis d’une ministre mais aussi de la majorité des Français lui et Evra ont redécouvert Clairefontaine. Ils devraient même redécouvrir les joies d’une titularisation sous la tunique bleue, face au Luxembourg. Pour connaître la réaction du public, il faudra attendre la partie amicale contre la Croatie le 29 mars au Stade de France. Ces deux fantômes de retour devront se fondre dans un collectif désormais commandé par Mexès, Rami, Nasri et Benzema. Que des joueurs n’ayant pas connu le bus sud-africain. Les autres cadres issus de Knysna, en revanche, sont en souffrance. Florent Malouda et Alou Diarra sont devenus quelconques à Chelsea et Bordeaux et Yoann Gourcuff l’est resté à Lyon, sans remettre en cause sa sélection, pour l’instant. Seul Hugo Lloris confirme, comme toujours. De quoi en faire un capitaine potentiel.
Enfin clore le chapitre Knysna
C’est peut-être même davantage la fermeture du trop long chapitre de l’après-mondial qui va se jouer. Il paraît que Ribéry et Gourcuff se sont expliqués avec un membre du staff comme arbitre et que tout est apaisé. Il paraît qu’ils pourraient même jouer ensemble, comme fin 2008 quand une complémentarité technique semblait émerger. Il paraît qu’Evra est une solution, alors qu’Abidal ne reviendra pas avant le mois d’août et non un problème. Il paraît que Benzema est devenu un buteur exceptionnel en l’espace de 12 rencontres achevées par autant de buts avec le Real Madrid. Il paraît que la France, 18e nation mondiale peut infliger une raclée oh combien plus géante que celle du match aller (2-0) à la 114e nation au classement FIFA, le Luxembourg.
Il paraît surtout que Blanc ne s’exprimera pas sur M6, car son ancien patron à Bordeaux, Nicolas de Tavernost, refuse qu’il y ait cet inutile panneau publicitaire derrière lui. Et donc, alors qu’aucune règle n’oblige la présence dudit panneau, le président de la FFF, Fernand Duchaussoy, lui a interdit, ainsi qu’aux joueurs, de répondre aux questions de la chaîne qui retransmet le match. Restera aux téléspectateurs de changer de chaîne - s’ils ont le câble - et d’attendre la conférence de presse avec les panneaux derrière, forcément. Un beau symbole… Qui a dit que tout était résolu ?
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