
Honduras et Espagne, même combat. Le 21 juin, les deux sélections seront à la lutte pour marquer leurs premiers points et éviter une élimination totale ou partielle du Mondial.
L’Espagne est au point techniquement, tactiquement. Le jeu fait de passes multiples est toujours présent (593 passes contre 279 pour la Suisse). Celui la même qui leur a permis de ne perdre qu’un match en trois ans. Oui mais la vitesse, l’agressivité, la fraîcheur et peut-être même l’envie ne transpirent pas de la sélection de Vicente Del Bosque. Si jamais un champion d’Europe n’a jamais glané un titre mondial dans la foulée, il y a peut être des raisons. Et notamment mentale. Car cette équipe a tout gagné, chez les jeunes d’abord puis chez les grands. Et pis encore pour les Barcelonais. Champions d’Europe, d’Espagne, du Monde et même de Catalogne, l’appétit s’en trouve forcement restreint.
Le jeu a trop penché à gauche jusqu’à l’entrée de Navas. Silva venant régulièrement dans la zone d’Iniesta qui restait sur son aile. Alors la Suisse a marqué en contre sur sa première offensive par Gelson Fernandes grâce à une sortie hasardeuse du capitaine certainement un peu plus contesté encore, Iker Casillas, de quoi rendre les supporters stéphanois perplexes après sa saison en club. Et Derdiyok après un double crochet sur l’axe central espagnol trouva le poteau gauche de Casillas (74e). Alors, Xabi Alonso a touché la transversale (70e), Benaglio a multiplié les arrêts mais jamais l’Espagne n’a enflammé la rencontre. La Suisse, un peu comme certains adversaires du Barça, a proposé un bloc défensif bas, un pressing contrôlé et non sur tout terrain laissant la possession à la Roja avec 63 % pour huit frappes cadrées. Cette tactique nécessite de ne pas craquer rapidement, sans quoi la démonstration offensive des cracks Xavi, Iniesta, Villa devient totale et le fessée douloureuse. Ce revers est-il un simple accroc ou un France - Sénégal 2002 revisité ? Trop tôt pour se prononcer. En revanche, cette défaite surprise bouleverse les plans de la Roja. Fatigués avant même le début de la compétition, les cadres vont devoir lutter sur les deux autres matchs de groupe, quand un succès ouvrait en grand les portes d’une qualification dès le prochain match. Et surtout, le Brésil pourrait se profiler en huitième de finale, si l’Espagne finissait à la deuxième place de son groupe. D’autant que le Chili a disposé assez facilement du Honduras. Si la victoire est maigre, elle ne reflète que peu l’écart entre les deux sélections. Le Honduras s’est battu, a résisté mais n’a que peu inquiété un Chili supérieur et plaisant. Une des bonnes surprises de ce début de compétition.
L’Espagne est au point techniquement, tactiquement. Le jeu fait de passes multiples est toujours présent (593 passes contre 279 pour la Suisse). Celui la même qui leur a permis de ne perdre qu’un match en trois ans. Oui mais la vitesse, l’agressivité, la fraîcheur et peut-être même l’envie ne transpirent pas de la sélection de Vicente Del Bosque. Si jamais un champion d’Europe n’a jamais glané un titre mondial dans la foulée, il y a peut être des raisons. Et notamment mentale. Car cette équipe a tout gagné, chez les jeunes d’abord puis chez les grands. Et pis encore pour les Barcelonais. Champions d’Europe, d’Espagne, du Monde et même de Catalogne, l’appétit s’en trouve forcement restreint.
Le jeu a trop penché à gauche jusqu’à l’entrée de Navas. Silva venant régulièrement dans la zone d’Iniesta qui restait sur son aile. Alors la Suisse a marqué en contre sur sa première offensive par Gelson Fernandes grâce à une sortie hasardeuse du capitaine certainement un peu plus contesté encore, Iker Casillas, de quoi rendre les supporters stéphanois perplexes après sa saison en club. Et Derdiyok après un double crochet sur l’axe central espagnol trouva le poteau gauche de Casillas (74e). Alors, Xabi Alonso a touché la transversale (70e), Benaglio a multiplié les arrêts mais jamais l’Espagne n’a enflammé la rencontre. La Suisse, un peu comme certains adversaires du Barça, a proposé un bloc défensif bas, un pressing contrôlé et non sur tout terrain laissant la possession à la Roja avec 63 % pour huit frappes cadrées. Cette tactique nécessite de ne pas craquer rapidement, sans quoi la démonstration offensive des cracks Xavi, Iniesta, Villa devient totale et le fessée douloureuse. Ce revers est-il un simple accroc ou un France - Sénégal 2002 revisité ? Trop tôt pour se prononcer. En revanche, cette défaite surprise bouleverse les plans de la Roja. Fatigués avant même le début de la compétition, les cadres vont devoir lutter sur les deux autres matchs de groupe, quand un succès ouvrait en grand les portes d’une qualification dès le prochain match. Et surtout, le Brésil pourrait se profiler en huitième de finale, si l’Espagne finissait à la deuxième place de son groupe. D’autant que le Chili a disposé assez facilement du Honduras. Si la victoire est maigre, elle ne reflète que peu l’écart entre les deux sélections. Le Honduras s’est battu, a résisté mais n’a que peu inquiété un Chili supérieur et plaisant. Une des bonnes surprises de ce début de compétition.
L'Uruguay cartonne
Pour ce qui est de l’Afrique du Sud, le poids de l’histoire, une certaine honte à long terme même, se rapproche. Une élimination dès le premier tour pour le pays organisateur. Une première. Une entrée dans l’histoire. La mauvaise histoire, celle qu’au niveau sociétal et politique elle a trop longtemps occupée. Il aura fallu une heure pour que les Bafana Bafana sortent d’une torpeur douillette. D’autant que l’Uruguay en mode offensif avec trois attaquants ne ratait son rendez-vous décisif. Le vainqueur aurait un pied en huitième de finale. Tabarez le savait. En plaçant Forlan au cœur du jeu il s’était donné les moyens de craqueler la défense locale. Et c’est Forlan, comme un symbole qui ouvra la marque d’une frappe flottante. Mais alors que l’espoir renaissait à Pretoria, l’arbitre de la rencontre Massimo Bussacca installa la double peine au centre des polémiques. Une sanction contre Khune, le portier sud-africain. Et dire que certains pronostiquaient un arbitre « maison » pour les joueurs de Parreira. Penalty, rouge, sortie du meneur de jeu Pienaar et but de Forlan. En quelques secondes, c’est beaucoup et c’est surtout le moment où tout s’est arrêté. Le suspense, l’intensité et même les vuvuzelas se sont tues. Le but d’Alvaro Perreira au bout du temps additionnel, étant même de trop pour des Bafana sérieux mais trop limités. Dans le camp Français, ce résultat est plutôt positif. Un nul contre le Mexique et un succès face à l’Afrique du Sud et vive les huitièmes. Même un revers demain, si l’Uruguay et le Mexique ne ressortent pas RFA - Autriche de 1982 des cartons et le seul succès avec un écart important serait suffisant.

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